
Voici le numéro du contorsionniste, Félix Salas, originaire du Paraguay. Le perchiste promène une lumière autour du contorsionniste pendant sa prestation, qui se déroule dans une ambiance de fête foraine. « C’est émouvant, la musique et les chants italiens, c’est superbe. »
Stéphane Gentilini, de France, est un des deux clowns qui animent cette scène « touchante, plus théâtrale qu’acrobatique, et très émotive ».
Joseph Pinzon, d’origine américaine, fait des acrobaties aériennes en s’enroulant autour de longs foulards rouges descendus du plafond.
Jean-Philippe Cuerrier, du Québec, et Gustavo Lobo Alves da Fonte, du Brésil, sautent sur un trampoline en se lançant un homme comme un ballon.
Le clown Stéphane Gentilini exécute son numéro avec les cerceaux. L’éclairage qui ressemble à une lune nimbée de brume vient du titre du spectacle, Nebbia, qui signifie brouillard en italien.
Stéphane Gentilini fait passer plusieurs cerceaux autour de son corps, en créant des illusions d’optique.
Des acrobates au trampoline sautent et s’amusent. « À certains moments, la caméra nous réserve des positions du corps de l’acrobate qui deviennent extraordinaires, parce qu’elles sont figées. C’est comme s’il n’y avait plus de gravité, tout est léger. C’est la beauté de la chose, seule la caméra nous révèle ces scènes. Les corps défient la gravité. »
Cette scène de groupe se déroule dans un restaurant. Les assiettes circulent et fusent de toutes parts, alors que les personnages se hèlent comme des serveurs dans un restaurant occupé.
Cette scène est inspirée des gauchos (cowboys) d’Argentine. Pendant qu’un musicien joue du tambour, les artistes font tourner les cordes rapidement autour d’eux, en frappant les boules au sol pour créer un rythme.
Jean-Philippe Cuerrier et Catherine Girard, deux trampolinistes québécois, jouent un couple d’amoureux. Ils sont aussi partenaires dans d’autres numéros.
Marc-Alexandre Brûlé, un concepteur de magie et d’illusions, essaie de trouver une façon de dégager de la fumée à partir d’un parapluie. « La vie trépigne de partout dans un cirque. Tout le monde travaille pour culminer au même point, en même temps. »
Les artistes prennent une pause-café entre deux répétitions : le Colombien Gonzalo Munoz Ferrer, clown, est assis, avec à sa gauche le Suisse Nicola Marinoni, musicien, et à sa droite, Félix Salas, le contorsionniste du Paraguay. « Ils sont parfois fatigués, car ils font de longues heures de travail avant les premières. » La troupe rassemble tout un amalgame de cultures différentes. Les artistes communiquent en plusieurs langues : espagnol, français, anglais et italien !
Ce numéro rassemble les deux clowns, Stéphane Gentilini et Gonzalo Munoz Ferrer, ainsi que le contorsionniste, Félix Salas. « C’est un des numéros que j’aime le plus. On dirait une vieille image de cirque. Avec les costumes, les expressions sur le visage des personnages, le porte-voix… on dirait que ça vient d’un autre temps. »
Le numéro commence avec les chassés-croisés amoureux des personnages. Ils déposent ensuite des assiettes sur de longues tiges de métal, puis les font tourner, en espérant qu’elles ne tombent pas.
Les clowns Stéphane Gentilini et Gonzalo Munoz Ferrer racontent des histoires à la foule, pendant que l’un d’eux joue de l’égoïne avec un archet.
Dans les locaux de la gare Dalhousie du Vieux-Montréal, les musiciens répètent. Ils participent activement à plusieurs scènes du spectacle.
Daniele Finzi Pasca fait des ajustements dans la mise en scène.
Les trapézistes sont immobilisées dans un mouvement gracieux, comme de petites poupées suspendues. « C’est magnifique, très sensuel et rêveur… La mise en scène, les costumes, la musique, tout est très raffiné. »
Des musiciens discutent pendant la répétition. Nicola Marinoni est percussionniste et Maria Bonzanigo s’occupe de la composition musicale, des arrangements et des chorégraphies.
La trapéziste québécoise Evelyne Allard descend de son perchoir, dans un éclairage vert bleuté.
Gustavo Lobo Alves da Fonte et Jean-Philippe Cuerrier exécutent des acrobaties, accrochés à des sangles.
Andrée-Anne Gingras-Roy, une musicienne québécoise, joue du marimba, un grand instrument de percussion en bois très répandu en Amérique latine.