Le FIFA : c’est aussi ça, le cinéma

En cette ère de bluettes soft porn et de mégaproductions, le Festival international du film sur l’art (FIFA), qui se tiendra du 19 au 29 mars, a quelque chose de délicieusement anachronique, dit le chroniqueur Tristan Malavoy-Racine.

coco-chanel
Coco Chanel – Photo : Lipnitzki/Roger Viollet/Getty Images

Alors que les marquises des cinémas sont quasi monopolisées par des bluettes soft porn, des épopées mystico-futuristes et autres mégaproductions, le Festival international du film sur l’art (FIFA) a quelque chose de délicieusement anachronique.

De cette 33e mouture, on attend entre autres Ai Weiwei – Evidence, d’Irene Höfer, qui nous fait entrer dans l’atelier du célèbre artiste dissident chinois, Chanel vs Schiaparelli, le noir et le rose, de Katia Chapoutier, qui revisite l’une des plus intenses rivalités de l’histoire de la haute couture, et Au Québec avec Tintin, de Jean-Philippe Duval et Benoit Godbout, où des personnalités québécoises, dont Claude Legault, Dany Laferrière et Guy Laliberté, parlent de leur affection pour le reporter à la houppe.

(Du 19 au 29 mars, à Montréal)