« Cinq voix et des pieds » : inchangée depuis maintenant 25 ans, la formule des Charbonniers de l’enfer repose sur la complicité qu’entretiennent les amis Michel Bordeleau, Normand Miron, Jean-Claude Mirandette, André Marchand et Michel Faubert. Figure marquante du renouveau de la musique traditionnelle québécoise, amorcé par La Bottine Souriante et poursuivi par des groupes comme Mes Aïeux et Le Vent du Nord, la formation a cappella s’offre maintenant une tournée québécoise pour souligner son quart de siècle.
S’amorçant à Montréal dans le cadre du festival Coup de cœur francophone, Avoir su est une célébration des quatre albums studio du quintette, ainsi qu’un clin d’œil à ses aspirations modestes des années 1990. « Avoir su, c’est une allusion à nos débuts, alors qu’on voyait Les Charbonniers comme une expérience à temps partiel. On était loin de se douter qu’on serait encore là 25 ans plus tard, explique Michel Faubert. Le titre du spectacle renvoie aussi au savoir qu’on a accumulé pendant toutes ces années. Quand on était jeunes, on tripait sur les vieux qui chantaient des chansons, et maintenant, c’est rendu nous, les vieux. C’est à notre tour de transmettre notre bagage. »
Le 4 novembre à L’Astral.