
En 1889, le dramaturge suédois August Strindberg secouait son époque avec Mademoiselle Julie, un huis clos sur les thèmes du désir, du pouvoir et de la lutte des classes. Interdite dans son pays d’origine, la pièce fut d’ailleurs créée à Copenhague.
Un siècle et quart plus tard, la metteure en scène d’origine sud-africaine Yaël Farber, qui vit aujourd’hui à Montréal, présente sous le titre Mies Julie une relecture de l’œuvre, la situant en Afrique du Sud, sur une terre isolée, 18 ans après la fin de l’apartheid.
Ceux qui avaient vu sa pièce Molora (2008) le savent : Yaël Farber n’hésite pas, elle non plus, à secouer son époque.
(Du 24 avril au 3 mai, à la Cinquième Salle de la Place des Arts)