
Saison faste pour les musées québécois: à quelques jours de l’inauguration du pavillon Pierre Lassonde, nouveau segment du Musée national des beaux-arts, à Québec, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) entrouvrait cette semaine les portes du Pavillon pour la paix Michal et Renata Hornstein. Une occasion pour la presse de juger de l’imposante construction de six étages, qui ouvrira ses portes au public en novembre prochain.
Situé rue Bishop, derrière le pavillon Jean-Noël Desmarais (par rapport à la rue Sherbrooke), le nouveau pavillon abritera quelque 700 pièces d’art international couvrant plusieurs siècles, du Moyen Âge à l’époque moderne, dont les 75 œuvres composant la riche collection de maîtres anciens élaborée par Michal et Renata Hornstein, amis et contributeurs de longue date du MBAM. On y trouvera aussi de vastes salles qui se grefferont aux espaces actuels de l’Atelier d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière.
Le bâtiment, dessiné par l’Atelier TAG et Jodoin Lamarre Pratte, séduit par l’impression de légèreté qui s’en dégage et par la lumière naturelle qui y circule. Une façon, pour les concepteurs, de lutter contre ce qu’on appelle dans le domaine la «fatigue muséale» et de donner au visiteur la sensation de faire une promenade ponctuée d’œuvres d’art plutôt que de se déplacer dans un labyrinthe.
Bravo MBAM! Une raison de plus pour visiter Montreal…
Bravo, vous pourriez en construire un par mois pendant que les malades et les personnes démunies crèvent de faim.
Bravo au MBAM! Oui c’est bon pour nous et pour les touristes! JE suis à visiter Barcelone et je suis tellement impressionnée des musées, de leur culture; il y a des grues partout même à la Sagrada Familia et c!est comme ça que l’on rénove une ville….. Notre maire devrait s’en inspirer.
Merci à ces philanthropes qui nous aident à aimer la culture. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire, quand on pense par exemple à la démolition par la Ville de Québec du monument « Dialogue avec l’Histoire » de Jean-Pierre Raynaud, artiste reconnu mondialement. On remplace généralement ces oeuvres ‘incomprises » par des « installations » faites d’aluminium ou d’acier représentant un coq, un orignal ou un canot, enfin, par quelque chose que les gens reconnaîtront sans sans faire d’efforts, comme un marque de commerce. C’est qu’il ne ne faut pas blesser les passants. Tout doit rester dans les musées. Raison de plus d’aimer les musées, devenus des îlots de culture.