

Grand amoureux des chevaux, Philippe Noiret pose ici avec Temeresco, un andalou gris. La bête, rencontrée lors du tournage de La fille de d’Artagnan, était sa monture préférée.

Qui aurait pu prédire que ce bambin à tête de chérubin était promis à une grande carrière d’acteur?

Noiret entouré de ses parents et de son frère aîné, Jean. Le métier du père, employé d’une firme de vêtements, les a forcés à déménager souvent. La famille a même vécu quelques années au Maroc, que Noiret évoque comme le vrai pays de son enfance.

L’acteur lors de sa première communion. La religion ne tenait pas une place énorme dans sa famille et, s’il aimait le côté spectaculaire des célébrations, il confie n’avoir jamais donné dans la mystique.

En 1955, Philippe Noiret fait sa première apparition au cinéma dans La pointe courte, d’Agnès Varda, avec Sylvia Monfort. Il raconte qu’il a vomi en se voyant à l’écran, choqué par son physique « d’ours mal léché qui marchait comme un canard ».

En compagnie de Jean Vilar, fondateur du Festival d’Avignon et directeur du Théâtre National Populaire (TNP) de 1951 à 1963, troupe dont Philippe Noiret a fait partie pendant six ans. L’acteur décrit Vilar comme son « maître de théâtre et de vie ».

Noiret incarnant Ossip le moujik dans Ce fou de Platonov, de Tchekhov, sur les planches du TNP, en 1956. Monique Chaumette, qui allait devenir sa femme quelques années plus tard, campe Sacha Ivanovna.

L’acteur flanqué de son basset artésien, Ogre. Apparemment, l’animal était très jaloux du chien qui apparaissait à l’écran avec Noiret dans Alexandre le bienheureux.

À Hollywood en compagnie d’Hitchcock, lors du tournage de L’étau, en 1968. Dès leur rencontre, l’acteur s’est senti très à l’aise avec le réalisateur britannique, avec qui il partageait une passion pour la bonne chère.

Lorsqu’il ne tournait pas, Philippe Noiret montait tous les matins. Il a connu des heures de grand bonheur grâce à l’équitation. On le voit ici avec sa fille unique, Frédérique.

En janvier 1978, Elle consacre sa couverture à Noiret. Il est le premier homme à recevoir cet honneur et il en tire une grande fierté. Sa réputation de séducteur au grand écran, cimentée par ses rôles dans Le vieux fusil et Un taxi mauve, est alors bien établie.

Dans cette scène de La vie et rien d’autre – son 100e film -, Noiret porte les médailles de son père, mort peu de temps avant le tournage. Il avait vécu les tranchées de la Grande Guerre.

Avec sa petite-fille, Deborah, sur le plateau de Max et Jérémie. « La naissance de cette enfant a été une des plus fortes émotions de ma vie », raconte-t-il.

Tournage d’Il Postino. Malgré les graves problèmes cardiaques du réalisateur napolitain Massimo Troisi, Noiret assure que l’atmosphère sur le plateau n’était pas triste et que personne ne doutait qu’il achèverait son film. Troisi est mort au lendemain du dernier jour de tournage.

Noiret en compagnie de ses amis Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Les trois acteurs partageaient les mêmes goûts, les mêmes dégoûts et la même façon de concevoir le métier.

Avec le peintre Balthus, dont l’amitié lui était précieuse. Peu avant la mort de Balthus, Philippe Noiret et Catherine Rich ont donné une représentation privée de L’homme du hasard, de Yasmina Reza, à la résidence du peintre. « Un des plus grands plaisirs de ma vie », affirme Noiret.

Manifestation contre un projet de décharge à ciel ouvert. C’est le mépris et la démagogie des autorités qui ont poussé Noiret à se joindre au mouvement de protestation. « Les gendarmes qu’ils avaient envoyés pour nous surveiller ne sont pas sur la photo », écrit-il.

Toujours élégant, Noiret pose ici au bras de sa fille, Frédérique.

À Cannes avec ses trois « fils » de Père et fils : Bruno Putzulu, Charles Berling et Pascal Elbé. Pendant le tournage, réalisé en partie au Québec, Noiret les a plus ou moins adoptés et l’amitié s’est poursuivie après la sortie du film.
Lecture de Contemplations, de Victor Hugo, au printemps 2002. Noiret a caressé le rêve de créer un spectacle autour des poèmes de Hugo pendant près de 50 ans avant de le concrétiser. « Oui, je suis un lent! » a-t-il écrit dans le programme du spectacle en guise d’explication. L’engouement et la ferveur du public l’ont beaucoup touché.