« Quand il n’y a plus de confiance entre un écrivain et son éditeur, ça ne peut plus fonctionner », dit Daniel Larouche, agent et ami de Mme Cousture. « Nous avons dit à Arlette Cousture d’aller se faire éditer ailleurs, car elle nous empoisonnait la vie », réplique de son côté Jacques Fortin, p.-d.g. de Québec/Amérique.
A l’origine de cette guerre, la demande de l’auteur des Filles de Caleb de rouvrir son contrat concernant les droits d’auteur de l’édition de poche du célèbre roman. Mme Cousture veut plus, beaucoup plus d’argent. « Dans l’euphorie de la diffusion de la série télévisée, dit Jacques Fortin, Arlette Cousture a décidé que tout le monde faisait de l’argent grâce à elle. Elle a donc demandé une importante rétroactivité. » L’éditeur a déjà proposé un règlement (on parle de 230 000 dollars) qui servirait également d’avance sur le prochain livre de l’auteur. Mme Cousture a décliné l’offre. « Nous ne voulions pas lier la question des Filles de Caleb et celle du prochain roman. Ce sont deux choses séparées », dit Daniel Larouche.
Québec/Amérique assure que c’est la première fois qu’une chose pareille lui arrive. Quoi qu’il en soit, Arlette Cousture songe à traîner l’affaire devant les tribunaux.