1. On cesse de tout partager
« Il y a deux types de fraudes en ligne, et dès que l’on comprend leur fonctionnement, on s’en protège mieux », explique François Charron, éditeur du site techno francoischarron.com et conférencier. Il y a l’hameçonnage et le harponnage. Le premier vise un grand nombre de personnes au moyen d’un message générique, pour attraper un petit pourcentage de victimes. On parle de faux courriels, de faux textos et de faux appels de la part d’une prétendue organisation connue. Le harponnage, lui, cible des individus. On vise un gros poisson en prenant le temps d’accumuler des informations sur cette victime avant de frapper. Une fois que l’on a assez de renseignements, on concocte une fraude sur mesure. La meilleure façon de s’en protéger est de cesser de révéler des détails sur notre vie et notre passé à gauche et à droite, notamment sur les réseaux sociaux. La planète entière n’a pas besoin de savoir que vous avez un nouveau chalet ni de voir une photo nostalgique de votre première auto.
2. On protège nos appareils et nos mots de passe
François Charron insiste: «En 2023, on doit avoir des mots de passe complexes et différents pour tous nos comptes, que l’on gère avec un gestionnaire de mots de passe. Sur ce plan, l’efficacité des outils de gestion de mots de passe et des antivirus gratuits est insuffisante, car leurs fonctionnalités sont limitées. Cela vaut la peine d’opter pour les outils payants les mieux cotés dans les palmarès. »
Par exemple, des médias spécialisés comme PCMag publient chaque année un palmarès des meilleurs antivirus. En 2023, Bitdefender arrive en tête. Du côté des gestionnaires de mots de passe, Dashlane est au premier rang.
«Une autre erreur consiste à croire que les systèmes de protection fournis avec nos appareils sont suffisants. Sachant que beaucoup de gens ont recours à ces solutions incomplètes, les fraudeurs misent sur leurs failles. De plus, la majorité des mises à jour informatiques a pour but d’améliorer la sécurité de nos appareils. On doit donc les installer au fur et à mesure, sans oublier le renouvellement de notre antivirus au bout d’un an. Enfin, si on reçoit un nouveau routeur ou autre appareil branché en réseau, il faut modifier le mot de passe du fournisseur », propose M. Charron.
3. Halte aux clics
Il explique également que «si les gens cessaient de cliquer partout sans se méfier, on mettrait fin à la plupart des fraudes. Quand vous recevez un courriel qui vous propose de cliquer sur un lien, prenez le temps d’aller consulter le site de l’organisme qui se prétend l’expéditeur. Vous recevez un courriel d’un service gouvernemental ou d’un fournisseur qui vous offre un remboursement? Allez voir sur leur site. Si c’est vrai, vous retrouverez l’information facilement. N’oublions pas qu’il existe aujourd’hui des outils pour maquiller une adresse d’expédition. On ne peut donc pas se fier à l’adresse de courriel de l’expéditeur. »
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