
La Lancée agit sur plusieurs fronts pour inciter le plus grand nombre de filles et de femmes à participer au sein des organisations sportives et à en prendre le leadership ou la direction. Elle met aussi en lumière des modèles inspirants. Voici trois femmes qui se démarquent.
Partir à l’aventure sans complexes
Anabelle Guay, qui entreprendra un triathlon de 1250 km cet été, montre qu’on peut carburer à l’adrénaline et au grand air peu importe notre morphologie.
« J’ai toujours été plutôt ronde. La diversité corporelle était peu présente dans les films d’aventures qui m’inspiraient, alors même si j’adorais bouger, je ne me sentais pas représentée », raconte l’étudiante en psychologie.
Heureusement, elle a pu compter sur des partenaires de plein air pour qui le plaisir passait avant la performance. « Je montais des montagnes en famille ou entre ami·es sans jamais sentir de pression, et je suis certaine que ça a fait une différence. »
Pendant son primaire, Anabelle a fait la traversée de l’Île-du- Prince-Édouard à vélo avec son père, un grand randonneur. Ç’a été le déclic. « C’est là que j’ai compris que même si je ne me considérais pas comme une athlète, je pouvais, moi aussi, partir à l’aventure », note-t-elle.
Aujourd’hui, son rêve prend forme. Pendant 49 jours, elle pédalera de Saint-Denis-de-Brompton jusqu’au mont Albert, marchera jusqu’au parc national Forillon, puis ramera jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine. Une équipe de tournage immortalisera La grande traversée. « J’espère que ce film-là sera vu par plein de gens qui se donneront le droit de croire à quelque chose de grand, même s’ils ne ressemblent pas à la norme. »
Gravir les échelons à SPORTSQUÉBEC
Se donner le droit d’y croire, c’est justement ce qui a propulsé l’implication de deux femmes de tête qui sont présentement à la barre de SPORTSQUÉBEC, l’un des collaborateurs de La Lancée.

En 1996, la directrice générale Isabelle Ducharme a réalisé qu’une carrière dans le sport était possible pour elle lorsqu’elle est devenue responsable du baseball et du softball à la Ville de Boisbriand. Puis, elle a travaillé à Volleyball Québec, où elle a participé activement au développement de ce sport qui la passionne. Aux futures leaders, elle conseille d’oser s’impliquer et de foncer.

Comme joueuse, arbitre et entraîneure de soccer, Julie Gosselin, présidente du CA, a appris à travailler en équipe et à bâtir des plans de match pour atteindre ses objectifs. « Le milieu sportif a besoin d’avoir des façons de faire diversifiées qui, mises ensemble, contribueront à son succès et à une meilleure représentativité de ses membres », souligne-t-elle.
Pour y arriver, il reste encore du travail à abattre. Et c’est pour ça que La Lancée existe.
Portée par le gouvernement du Québec, cette initiative est mise en œuvre par M361, en partenariat avec Fillactive et Égale Action.
Ce contenu a été produit par Mishmash Studio de marques en collaboration avec l’annonceur. Les journalistes de L’actualité n’ont pas été impliqués dans la production de ce contenu.