Devenir propriétaire : du rêve à la réalité

Être propriétaire est-il un gage de bonheur?

Devenir propriétaire de son logis ne signifie pas seulement investir en immobilier. C’est aussi une manière de couler les fondations d’un bonheur durable, pas si superficiel qu’on pourrait le croire.

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Parmi les projets d’une vie, avoir une maison ou un condo arrive souvent dans le haut de la liste. Selon un sondage réalisé par Léger en 2021, 52 % des Québécois âgés de 18 à 34 ans et 28 % de ceux âgés de 35 à 54 ans avaient l’intention d’acheter une propriété d’ici 2025.

Au-delà du bien matériel, « investir un logement comporte une forte dimension identitaire et symbolique », souligne le chercheur Fabrice Larceneux, de l’Université Paris Dauphine. Dans un article scientifique, il explique que l’habitation, considérée comme une partie de soi, contribue à projeter une image de réussite. Elle sécurise et rassure tout en étant associée à une bonne qualité de vie. Elle a aussi une fonction sociale, puisqu’elle permet de loger sa famille et de tisser des liens avec les amis et le voisinage.

Quatre bienfaits à considérer

En écumant les études et articles consacrés aux avantages d’être propriétaire, on peut dégager quatre bienfaits psychologiques qui aident à gravir l’échelle du bonheur.

1. Accomplissement

La recherche d’une habitation, le financement, les démarches administratives et l’aménagement constituent un chemin de croix qui demande rigueur, patience, temps et argent. En venir à bout représente un accomplissement en soi, d’autant plus que selon Statistique Canada, seulement 6 Québécois sur 10 sont propriétaires de leur lieu de vie.

2. Liberté de choisir

Être propriétaire signifie pouvoir faire ses propres choix en matière d’entretien et d’amélioration d’un logement. Réaménager la division des pièces, agrandir le balcon : lorsqu’on se libère du bail, le spectre des possibles s’élargit. Sans compter que l’on contrôle davantage le calendrier et la priorisation des travaux.

3. Intimité accrue

La pandémie et le télétravail ont permis à bien des locataires de se rendre compte que les murs de leur nid étaient plus minces qu’ils le pensaient. Lorsqu’on entend les voisins comme s’ils étaient dans notre salon, le désir d’avoir de l’intimité et un plus grand espace de vie se transforme en besoin.

4. Enracinement sécurisant

« Être propriétaire procure un sentiment d’ancrage, d’enracinement, de continuité dans la possession des biens », soutient-on dans l’ouvrage Un chez-moi à mon coût. Les personnes qui possèdent leur logement n’ont plus à craindre la possibilité d’être évincées (ou réno-évincées) et elles s’y implantent généralement à plus long terme que si elles étaient locataires.

Avec la volatilité du marché locatif, acheter devient une manière de s’assurer la paix d’esprit. Choisir une ville, un quartier, une rue est un symbole identitaire fort qui n’est pas près de se démoder – et qui, pour plusieurs, en vaut amplement le prix.


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