Petit guide pour louer son chalet

La pandémie a fait croître la demande pour les chalets, à tel point que leur prix a grimpé en flèche au cours des dernières années. Il est donc tentant de les louer pour en amortir le coût. Toutefois, des précautions de base s’imposent pour éviter les ennuis. Voici des conseils pratiques d’experts pour louer votre chalet en toute quiétude. 

En louant un chalet, les vacanciers souhaitent que leur séjour en marge de la vie quotidienne se déroule sans heurts. « Quand je loue un chalet, je m’attends à ce qu’il soit propre et fonctionnel, avec une belle vue, une bonne cafetière, et aucune mauvaise surprise ou aucuns frais cachés », dit Ulric Deschênes, de Québec, qui loue des chalets plusieurs fois par année.

Chaque habitation a toutefois ses particularités, ce qui risque de déconcerter les visiteurs. Il peut s’agir de comprendre comment déverrouiller une porte d’entrée, faire fonctionner un poêle au gaz ou manipuler le mécanisme de fermeture d’un foyer.

Airbnb conseille entre autres à ses hôtes de laisser des instructions d’arrivée claires sur les lieux, à un endroit visible, et de les envoyer par courriel. Les locateurs expérimentés recommandent aussi de restreindre l’accès à certains équipements ou aux objets fragiles ou de valeur, que l’on peut ranger dans un placard verrouillé.

Connecté aux imprévus

Les propriétaires de chalet peuvent compter sur la technologie comme alliée de proximité pour superviser à distance ce qui se déroule sur place et pour recevoir des notifications en cas de pépin.

Un système de domotique et de sécurité comme celui de la Maison connectée de TELUS , que l’on peut personnaliser, comprend entre autres des sonnettes avec caméra vidéo, des serrures intelligentes, des mécanismes de contrôle du chauffage et de l’éclairage pour éviter le gaspillage d’énergie ainsi que des détecteurs de fuite d’eau.

Ainsi, si le réservoir d’eau chaude se met à fuir, on peut en être prévenu sans tarder, et ce, à distance. Il est alors plus facile de se coordonner avec une personne vivant à proximité pour régler le problème rapidement, sans devoir retourner au chalet. Il est aussi possible de modifier le code d’accès de la porte d’entrée entre chaque location et de s’assurer que nos invités ont bel et bien verrouillé la porte en quittant les lieux. Ou alors de le faire soi-même, au moyen de son cellulaire, si les locataires ont omis de le faire.

Bien protégé, en toute légalité

Enfin, avant de se lancer dans l’aventure, mieux vaut vérifier si on est convenablement assuré.

En règle générale, les polices d’assurance standards ne couvrent pas les sinistres qui surviennent lors d’une location à court terme. Pour obtenir une telle couverture, il faudra verser une surprime ou se tourner vers des assureurs dits sous-standard s et payer une prime plus élevée, selon Stéphanie Cardinal, stratège en assurances de dommages chez Alcor & Mizar.

Certaines plateformes de location offrent des assurances. Chez Airbnb, par exemple, la protection pour la responsabilité et les dommages peut aller jusqu’à 1 M$ US. Chaque plateforme de location ayant ses propres règles, il faut prendre le temps d’en consulter les détails.

Ces bonnes pratiques permettront au locateur averti de bien profiter des avantages de son nouveau chalet, tout en le louant à l’occasion, sans maux de tête.


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