La puberté représente une éprouvante course à obstacles pour les filles. En effet, leur corps se transforme, leurs besoins psychosociaux changent et leur environnement scolaire n’est pas toujours propice à l’activité physique.
Ces facteurs sont résumés dans une vidéo de Fillactive, qui s’appuie sur des témoignages recueillis auprès d’adolescentes. Le tout est corroboré par un rapport du ministère de l’Éducation.
Les causes du décrochage sportif
Des facteurs psychosociaux, comme la pression, l’aspect compétitif, l’anxiété de performance et l’attitude de certains garçons ou enseignants, créent un climat désagréable chez de nombreuses filles. Le manque de modèles diversifiés et de visibilité des sports féminins dans les médias n’améliore en rien la situation.
La puberté s’accompagne de changements physiques importants, comme la sudation, l’apparition de poils, le développement des seins et les menstruations. D’autres obstacles – voire des tabous – difficiles à gérer dans un contexte scolaire ou de compétition sportive.
Ces bouleversements s’ajoutent aux irritants pratico-pratiques, comme l’inconfort d’aller transpirer entre un cours de maths et un examen de sciences ou le manque de temps.
Heureusement, plusieurs organismes mettent en œuvre des initiatives pour contrer le décrochage sportif chez les filles et ainsi permettre à la prochaine génération de s’épanouir en bougeant.
Les solutions pour changer la donne
Fillactive s’implique dans les écoles secondaires en créant des équipes multisports non compétitives. Chaque printemps, l’organisme organise de grands événements énergisants et colorés qui rassemblent des milliers de jeunes filles. Des vidéos d’entraînement et des formations sont aussi offertes en ligne.
Le rapport du ministère de l’Éducation évoqué plus haut propose des pistes d’action pour renverser la vapeur. Plusieurs recommandations touchent l’encadrement des jeunes filles et les infrastructures des écoles. Un premier pas consiste à amener les professeurs et les entraîneurs à comprendre et accepter les changements de la puberté en leur donnant accès à des formations sur le sujet. Aménager des douches fonctionnelles et laisser assez de temps aux jeunes pour les utiliser entre les cours en est un deuxième.
D’autres moyens ont été identifiés pour favoriser la participation sportive des filles, comme élargir l’offre d’activités physiques (avec et sans compétition, en plein air, incluant un aspect artistique) et multiplier les occasions de bouger entre amis. Citons en exemple l’école Sainte-Louise-de-Marillac, qui a instauré des récréations dansantes. D’autres établissements ont ajouté la corde acrobatique, la claque (cheerleading) ou le cirque à leur offre parascolaire.
Si raccrocher les filles aux sports représente un défi de taille, une partie de la solution consiste à leur fournir un environnement stimulant et adapté à leurs besoins. Alors, pourquoi ne pas consulter les principales intéressées pour connaître leurs envies en matière d’activités physiques?
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