
Pourquoi la philanthropie est-elle importante pour vous?
La philanthropie a toujours fait partie de ma vie. Enfant, j’ai eu de beaux modèles qui m’ont inspiré. C’est donc naturellement que j’ai continué à œuvrer en ce sens à l’âge adulte. Pour moi, la philanthropie est essentielle afin de concrétiser les changements que nous désirons voir dans le monde. C’est poser un geste concret pour avoir un impact positif dans la société et créer une différence notable dans la vie des gens. Chaque fois que je vois une transformation sociale qui découle de ma contribution, ça m’apporte un grand sentiment de bonheur et d’accomplissement.
Quelles sont les causes qui vous tiennent le plus à cœur?
Mes engagements philanthropiques sont orientés vers les causes qui me touchent et auxquelles je sens que je peux réellement faire une différence. Je suis très active au sein de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, une organisation qui lutte contre l’intimidation, la violence et la discrimination chez les jeunes. J’ai aussi repris les rênes de La rue des femmes. Cette organisation fondée par ma mère sous le nom de la Maison Jacqueline vient en aide aux femmes itinérantes. J’ai, pour ma part, créé le Fonds pour le Big Band de l’Université de Montréal qui aide les étudiants défavorisés à accéder à la Faculté de musique. Le domaine médical me tient particulièrement à cœur. Par exemple, je finance des recherches américaines sur le cancer du sein et le cancer du cerveau – j’ai moi-même été atteinte d’une tumeur au cerveau en 2001. Vous l’aurez compris, quand les causes m’interpellent, mon implication est sans pareil!
Qu’est-ce qui vous a convaincue de soutenir la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal?
J’ai visité l’Institut de Cardiologie de Montréal il y a plusieurs années lors de l’inauguration du Centre de recherche Famille Desmarais. J’y ai découvert la vision unique de l’établissement et de son centre de recherche. J’ai alors pris la décision d’un engagement à vie, en donnant annuellement à la lutte contre la première cause de mortalité au monde, les maladies cardiovasculaires. Puis, au printemps 2020, le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de Recherche de l’Institut, a lancé une étude intitulée ColCorona. Cette recherche vise à déterminer le potentiel de la colchicine pour prévenir le phénomène de « tempête inflammatoire majeure des poumons » chez les patients atteints de la COVID-19. Dès que j’ai pris connaissance de cette recherche, j’ai tout de suite voulu aider, car je crois réellement que c’est un traitement prometteur.
Comment réussissez-vous à mobiliser les gens à donner?
J’essaie toujours de sensibiliser mon réseau en expliquant que la philanthropie n’est pas seulement accessible aux plus aisés. C’est une action où l’on se passe de quelque chose pour le donner à une personne qui en a vraiment besoin, mais ça ne doit pas nécessairement représenter de grandes sommes. Imaginez si nous donnions chacun 10$ par année à une cause. Nous serions en mesure d’amasser une grande richesse pour des projets qui changent et transforment la vie des gens.

La FICM : des dons qui soignentÉtablie en 1977, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal recueille des fonds pour soutenir la réalisation des projets de l’Institut dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité au monde. Elle compte 26 032 donateurs, qui ont permis aux chercheurs de l’ICM de faire des découvertes importantes et aux spécialistes d’offrir des soins à la fine pointe de la technologie à des dizaines de milliers de patients. Depuis sa création, la Fondation a amassé plus de 309 millions de dollars en dons. fondationicm.org |
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Bravo pour cette belle générosité qui touche tous les aspects de notre vie (santé, bien-être et culture). Le monde a besoin de plus de Sophie Desmarais.