Succès d’ici : Nés pour courir

Alors que les chaussures de course sont de plus en plus coussinées et high-tech, l’entreprise québécoise JOGX croit que nos pieds ont déjà tout ce qu’il faut pour courir. Pour le reste, tout est dans la technique !

Photo : iStockPhoto

En septembre 2018, quelque 35 000 coureurs participeront au Marathon international Oasis de Montréal. De quoi inspirer les Québécois qui ne se sont pas encore mis à la course à pied, un sport qui croît en popularité du fait qu’il ne nécessite que de la volonté et une bonne paire de chaussures.

« C’est une activité peu coûteuse et accessible qui permet à tous de faire facilement les 30 minutes d’exercices quotidiens recommandées pour maintenir une bonne santé », explique Éric Boucher, président et cofondateur de JOGX, une boutique « tout inclus » offrant aux coureurs des produits adaptés ainsi que des conseils en vue de les aider à réduire les risques de blessures.

La simplicité avant tout

« Nous vendons bien plus que des chaussures de course. Nous proposons une expertise complète visant à la bonne pratique de ce sport », précise Éric Boucher, lui-même athlète de triathlon et physiothérapeute. L’idée d’ouvrir JOGX en 2012 lui est venue lorsqu’il a constaté que beaucoup de ses patients, des coureurs amateurs, se blessaient en s’entraînant ou après avoir été mal conseillés lors de l’achat de leurs chaussures de course, dont les matériaux et les technologies intégrées varient beaucoup d’une marque à l’autre (soutien, semelles, coussins, etc.).

Or, pour Éric Boucher et son équipe, plus une chaussure de course est simple, mieux c’est. «Comme la course est une activité que les êtres humains pratiquent depuis des millions d’années pour se déplacer et chasser, nos pieds ont déjà tout ce qu’il faut pour courir. Il faut juste s’en servir ! »

Ainsi, certaines technologies présentes dans les chaussures peuvent agir comme des « béquilles » susceptibles d’entraîner des blessures dues à une surcharge sur les genoux et le bas du dos, mentionne Éric Boucher. « Les caractéristiques premières à regarder dans une chaussure de course sont le confort et le dynamisme [flexibilité, etc.], précise-t-il. Pour le reste, notre philosophie est de corriger la technique de course, au besoin. »

Les clients qui veulent s’équiper font donc tous un tour sur le tapis roulant, afin que leur démarche et leur pas de course soient analysés par un conseiller de l’une des quatre boutiques JOGX, situées à Vaudreuil-Dorion, à Laval, dans les locaux d’Apex Physio Les Méandres, à Québec, et dans ceux de Kinatex Sports Physio, au Quartier DIX30, à Brossard.

Courir intelligemment

Selon Éric Boucher, courir intelligemment signifie de maximiser l’utilisation des modérateurs d’impact présents dans les différents composants des pieds, des chevilles, des genoux, des hanches et des muscles des jambes.

« Pour y arriver, il faut faire de plus petites enjambées, afin d’atteindre une cadence de 180-185 pas par minute. Ensuite, il faut éviter de courir soit trop sur les talons ou trop sur la pointe des pieds. Un bon truc pour trouver l’équilibre entre les deux est de courir en faisant le moins de bruit possible. C’est sûr que cela demande un peu de pratique, conclut-il, mais les bienfaits de la course, soit la perte de poids, l’endurance cardiovasculaire et musculaire, de même qu’une bonne dose d’endorphines, valent le coup ! »

Ce contenu a été produit par Mishmash Studio de marques en collaboration avec l’annonceur. Les journalistes de L’actualité n’ont joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

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Tout à fait d’accord, Abbebe Bekila fut une révélation en 1960 parce qu’il était très bon en courant pieds nus. Je me souviens, jeune , dans les années 50, nous courrions avec des chaussures munies de pointe, mais avec seulement une épaisseur de cuir. Lorsque je suis allé à Burlington acheté mes premières« new balance» ce fut une révélation de confort, mais pas forcement de performance