Reportages, analyses, projections de sondages, vérifications de faits, cartes postales… L’actualité se met à l’heure américaine pour ne rien manquer de la course à la Maison-Blanche.
Tout en rappelant que les États-Unis étaient le plus grand allié du Canada, le premier ministre a reconnu que les quatre dernières années n’avaient pas été de tout repos.
À quelques jours du vote, trois indicateurs semblent rendre inéluctable la défaite de Donald Trump à l’élection présidentielle. La prédiction de notre chroniqueur Rafael Jacob.
« Dès la nuit des élections, dès que l’élection est terminée, nous allons aller de l’avant avec nos avocats », a fait savoir l’actuel occupant de la Maison-Blanche.
Si le candidat démocrate gagnait en Pennsylvanie, le chemin vers la victoire serait considérablement plus ardu pour M. Trump sans les 20 grands électeurs de cet État.
Des partisans conservateurs tentent de limiter le nombre de façons de voter dans le plus grand État républicain qui demeure aujourd’hui à la portée de Joe Biden.
En 2016, Hillary Clinton avait été critiquée après sa défaite pour ne pas avoir accordé suffisamment d’attention à cet État, ainsi qu’à la Pennsylvanie et au Wisconsin, qui avaient déserté les démocrates.
Portée par le mouvement Black Lives Matter, l’idée du définancement des corps policiers fait son chemin en Californie. Certaines villes ont déjà décidé de réduire le budget de leur service de police ou de bannir la présence policière sur les campus. Reportage.
Les responsables de la sécurité nationale des États-Unis signalent peu d’ingérence électorale réelle de la part de la Russie en dehors des campagnes de désinformation. Mais le pays est toujours considéré comme la cybermenace étrangère la plus importante.
Seulement 20 % des Canadiens disent avoir confiance en Donald Trump pour faire ce qui est juste en ce qui concerne les affaires mondiales, selon un récent sondage.
Les mineurs apportent leur soutien à Trump malgré que les promesses du président de rouvrir les mines et de renvoyer des milliers de personnes au travail ne se sont jamais concrétisées.
La décision a été rendue deux jours après qu’un juge eut déclaré que la secrétaire d’État Jocelyn Benson avait outrepassé son autorité en interdisant le port visible d’arme à feu à moins de 100 pieds (30 mètres) d’un bureau de vote.
Les superviseurs s’attendent à ce que 90 % des bulletins aient été comptés avant minuit, ce qui pourrait être suffisant pour identifier un vainqueur si son avance est assez confortable.
M. Trump a fait de la peur — et surtout de la peur des immigrants — un thème central de sa campagne en 2016. Il présente maintenant aux électeurs une liste des raisons les plus improbables de craindre une présidence Biden.
C’est au Sénat que se situe le plus grand suspense puisque les démocrates n’ont besoin que d’un gain net de trois sièges (quatre si Biden ne gagne pas) pour être majoritaires.
L’élection de Joe Biden pourrait provoquer des changements rapides dans l’arrivée au Canada de demandeurs d’asile qui passent par des points d’entrée non officiels. Depuis 2017, près de 60 000 personnes sont arrivées au Canada de cette façon en provenance des États-Unis.
Selon de nombreux spécialistes, une victoire de Biden permettrait de gagner en stabilité et en prévisibilité nécessaires à une bonne relation commerciale entre le Canada et les États-Unis. Mais il ne faut pas s’attendre à des faveurs.
Le sort du président américain se retrouve entre les mains des membres de la classe ouvrière blanche dans les villes industrielles, les fermes et les communautés minières, qu’il décrit comme les « Américains oubliés ».