Annonces politiques du jour, mises en contexte, analyses de sondages, tendances à surveiller : tout pour vous aider à peser les arguments avant de voter.
Les mathématiques et les statistiques sont implacables. Certains partis ont tenté de faire croire leur tendance, mais les sondeurs québécois ont une fois de plus vu juste.
Les analystes et les adversaires du gouvernement sortant ont cherché la fameuse « question de l’urne ». En vain. Car l’élection était en fait un plébiscite sur la personne de François Legault.
Hors de l’île de Montréal, il n’y a eu à peu près aucun morceau laissé à l’opposition, qui récolte quand même 6 votes sur 10 à la grandeur du Québec. Où cela nous mènera-t-il ? Notre chef du bureau politique décrypte le tout.
Quel bilan tirer d’une campagne aussi inédite ? Elle devait être ennuyeuse parce que depuis des mois, les sondages en annonçaient le vainqueur. Elle s’est pourtant avérée surprenante parce que le vainqueur présumé a tout fait pour la faire dérailler !
Pour l’électeur, apposer son X sur le bulletin de vote ne demandera que quelques secondes. Pour un chef politique, ses conseillers et ses bénévoles, la journée durera une éternité. Notre collaborateur la raconte de l’intérieur.
Des propos controversés. Des enjeux qui divisent. Et quatre partis au coude-à-coude dans les sondages. La campagne électorale québécoise de 2022 n’a pas été de tout repos. L’analyse en huit constats de notre chef du bureau politique, Guillaume Bourgault-Côté.
On vote pour des valeurs, des candidats, des visions. N’empêche, les promesses fiscales sont nombreuses, et on a calculé pour vous leurs effets sur votre portefeuille ! Qui vous en donne plus, selon votre situation ?
La quantité de déclarations de François Legault et de certains de ses ministres à l’endroit de Montréal laisse entendre que la CAQ a peut-être fait une croix sur la métropole, juge notre analyste de sondages.
La difficulté des partis d’opposition à fédérer le vote de protestation, malgré la majorité de Québécois qui n’appuient pas François Legault, est un mystère qui s’observe aussi aux États-Unis et au Canada.
L’annonce, le 20 septembre, du programme fédéral de soins dentaires aurait dû donner lieu à un festival de la chemise — ou plutôt de la blouse blanche — déchirée dans la campagne électorale québécoise. Pourtant, non.
Le projet de troisième lien à Québec siphonne toute l’attention en matière de transports. Or, des millions de Québécois attendent plutôt des partis leurs plans pour les déplacements collectifs.
Le chef du Parti québécois fait une campagne irréprochable, les électeurs l’apprécient, mais cela ne semblait pas suffisant pour lui adjuger un siège à l’Assemblée nationale. Puis vint la main de Dieu, ou plutôt celle d’une candidate solidaire…
La qualité et la quantité de l’offre politique provinciale dont bénéficient les Québécois par rapport aux autres Canadiens permettent de se poser des questions fort intéressantes, impossibles ailleurs.
Les sondages ont semblé favorables au PQ durant la dernière semaine. Les performances du chef aux deux débats ont-elles vraiment fait bouger l’aiguiller en sa faveur ?
Les cinq chefs de parti ont pu faire valoir des compétences certaines et exprimer des idées claires dans le débat de Radio-Canada, jeudi soir. Mais aucun ne risque de faire bouger l’électorat, selon notre analyste, qui est également un ancien stratège politique.
Contrairement à la comédie-culte de Jerry Seinfeld, la campagne électorale au Québec est loin d’être à propos de rien. Les récents sondages montrent que les enjeux sont élevés pour tous les partis.
Si vous croyez que le logement, et plus largement l’habitation dans son ensemble, est en crise, vous n’avez encore rien vu. Plusieurs facteurs en marche actuellement reviendront hanter les politiciens dans quatre ans.
Les chefs Dominique Anglade, Éric Duhaime, François Legault, Gabriel Nadeau-Dubois et Paul St-Pierre Plamondon ont croisé le fer sur les grands thèmes de la campagne. Réécoutez leurs échanges ici.
Qu’on ne se détrompe pas : la CAQ sera majoritaire le 4 octobre au matin. Mais la campagne révèle un premier ministre qui devra composer avec son pire ennemi lors d’un second mandat.
Viser la carboneutralité d’une campagne électorale, comme le font quatre partis, est un joli symbole. Le défi politique dans la sauvegarde du climat, c’est justement de sortir de la parabole et d’avoir un impact réel. Ça, c’est moins facile.