Climat : les lanceurs d’alerte n’avaient pas tort

Avions-nous besoin du dôme de chaleur dans l’ouest du Canada, l’un des pays les plus froids du monde, pour enfin croire ce dont on nous prévient depuis des dizaines d’années ?

Des véhicules et des structures endommagées à Lytton, en Colombie-Britannique, après qu’un incendie a ravagé la majeure partie du village, le 30 juin dernier. (Photo : Darryl Dyck / La Presse Canadienne)

L’auteure est directrice des politiques domestiques de Climate action network Canada.

Dans la mythologie grecque, Cassandre reçoit du dieu Apollon le don de prédire l’avenir. Depuis des années, la communauté scientifique et les peuples autochtones nous avertissent des dangers de l’emballement climatique et de la destruction de la biodiversité. Mais comme les prédictions de la princesse troyenne, condamnée par Apollon à n’être jamais écoutée sérieusement lorsqu’elle prévoit les malheurs qui affligeront sa famille — dont la prise de Troie —, leurs avertissements ne sont pas entendus. Si bien que des événements climatiques extrêmes bien pires encore que ce que les modèles prévoyaient se réalisent. C’est le cas du dôme de chaleur qui a enveloppé l’ouest du continent nord-américain il y a quelques jours : le village de Lytton a fracassé le record absolu de chaleur au pays trois jours de suite, pour culminer à 49,6 °C (avant d’être détruit par un feu), des centaines de personnes sont mortes, et plus d’un milliard de créatures marines ont cuit dans leur coquille. 

Ces événements nous réveilleront-ils ? Et si oui, avions-nous besoin d’une telle dévastation — plus près de chez nous, et dans un des pays les plus froids du monde — pour enfin croire ce dont on nous prévient depuis des dizaines d’années ?

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Une semaine après cette vague de chaleur, World Weather Attribution, une initiative regroupant des climatologues de partout dans le monde, a estimé que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre avait rendu l’événement au moins 150 fois plus probable, soit « virtuellement impossible sans changements climatiques causés par l’humain ». Alors que la planète se réchauffe, ce genre d’incident va devenir beaucoup moins rare. Le pic de température extrême a même amené plusieurs collaborateurs de ce groupe à soulever la possibilité qu’aient été atteints des « points de bascule » — ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) définit comme des seuils au-delà desquels certains impacts sont irréversibles, même si les températures sont abaissées ultérieurement.

Les effets et les dangers des changements climatiques sont connus depuis longtemps, comme le détaille dans un blogue la scientifique du climat Katharine Hayhoe. Dans les années 1820, le mathématicien français Joseph Fourier a calculé que la Terre devrait être beaucoup plus froide, étant donné l’énergie qu’elle reçoit du Soleil chaque jour, rappelle la directrice du Centre de la science du climat à l’Université Texas Tech, aux États-Unis. L’effet du gaz carbonique sur la séquestration de la chaleur a été découvert par la scientifique amatrice Eunice Foote en 1856, note-t-elle également. Et c’est dans les années 1890 qu’un chimiste suédois, le Nobel Svante Arrhenius, a calculé à la main le tout premier modèle climatique, qui évaluait de combien le monde se réchaufferait si les humains doublaient ou triplaient la quantité de carbone émis dans l’atmosphère.

En octobre 2015, un symposium a souligné le 50e anniversaire de la première alerte climatique lancée à un président américain : Lyndon B. Johnson a été prévenu en 1965 par ses conseillers en science et technologie que les émissions continues de carbone dans l’atmosphère à partir de la combustion de fossiles « provoqueraient presque certainement des changements importants » et « pourraient être délétères pour les êtres humains ». En 1981, une étude publiée par James Hansen et son équipe de l’Institut d’études spatiales de la NASA au Goddard Space Flight Center prédisait avec précision les impacts géophysiques du réchauffement, comme la création de régions sujettes à la sécheresse en Amérique du Nord et la montée du niveau des océans. Déjà, on proposait d’« encourager la conservation de l’énergie et de développer des sources d’énergie de substitution, ainsi que d’utiliser les énergies fossiles si nécessaire seulement au cours des prochaines décennies ».

Sept ans plus tard, James Hansen se retrouvait devant le Congrès américain et sonnait à nouveau l’alarme lors d’un témoignage, évaluant à 99 % sa certitude que l’augmentation de la température n’était pas une variation naturelle, mais plutôt liée à l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, soulignant qu’« il [était] temps d’arrêter de baratiner autant ». Et en 1990, le premier rapport d’évaluation du GIEC soulevait que les changements climatiques étaient un problème d’envergure mondiale nécessitant une coopération internationale.

C’est sans parler des connaissances traditionnelles des peuples autochtones, dont les vies et les moyens de subsistance sont intrinsèquement liés au territoire, et qui observent les changements dans leur environnement depuis des millénaires. En 2005, Sheila Watt-Cloutier, alors présidente de la Conférence circumpolaire inuit (maintenant Conseil circumpolaire inuit), a lancé avec des chasseurs et aînés inuit de communautés du Canada et de l’Alaska la première action juridique internationale au monde sur les changements climatiques : une pétition à la Cour interaméricaine des droits de l’homme alléguant que les émissions de GES incontrôlées des États-Unis constituaient une violation des droits de la personne.

***

Je pourrais continuer ainsi jusqu’à 2021, car la fréquence et l’intensité auxquelles on tire la sonnette d’alarme n’ont fait qu’augmenter : les scientifiques, Autochtones et activistes climatiques sont les Cassandres des temps modernes, et leurs prophéties se sont maintenant réalisées.

Il ne faut pas oublier le rôle que joue Apollon dans le mythe de Cassandre. C’est ce dernier qui, pour la séduire, lui promet le don de la prophétie. Mais lorsqu’elle rejette son amour, il la punit et lui jette une malédiction : ses prophéties ne seront jamais crues.   

Dans la déclinaison climatique du mythe, c’est l’industrie fossile qui fait en sorte que les avertissements de Cassandre soient vains en semant le doute sur la science du climat, plantant ainsi les graines du climatoscepticisme. La société pétrolière américaine Exxon, par exemple, était au courant des changements climatiques et de l’impact de son modèle d’affaires dès 1977 — plus de 10 ans avant que l’enjeu se retrouve devant le Congrès américain. Cela n’a pas empêché l’entreprise de refuser de reconnaître la réalité des changements climatiques, et même de promouvoir de fausses informations à ce sujet. Une enquête publiée par la Union of Concerned Scientists, qui rassemble 85 documents et notes d’entreprises fossiles et des associations commerciales qui les représentent, conclut que celles-ci ont mené sur plusieurs décennies des campagnes visant à « tromper le public américain en déformant les réalités et les risques des changements climatiques, agissant parfois directement, parfois indirectement ». L’une de ces notes soutient même que la « victoire » sera atteinte lorsque les « citoyens moyens » et les médias seront convaincus d’« incertitudes » au sujet de la science du climat, malgré le consensus quasi unanime de la communauté scientifique sur la véracité du réchauffement. 

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La température a aujourd’hui déjà augmenté de 1,2 °C en comparaison des niveaux préindustriels — à 1,5 °C, on s’expose aux effets les plus catastrophiques et irréversibles des changements climatiques. Selon les calculs du Climate Action Tracker, un outil d’analyse scientifique indépendant, les politiques actuelles nous mènent vers entre 2,7 °C et 3,1 °C de hausse en 2100. De surcroît, le Canada se réchauffe deux fois plus rapidement que la moyenne mondiale, et trois fois plus vite dans le nord du pays. Il s’agit, au regard non seulement des avertissements scientifiques mais également des événements dans le Nord-Ouest du Pacifique des derniers jours, d’un avenir dangereux et terrifiant.

Des milliards de tonnes de gaz à effet de serre continuent pourtant d’être rejetées et accumulées dans l’atmosphère. La reprise économique post-COVID et les milliards investis en subventions dans les énergies fossiles auront mené à une croissance des GES estimée à 5 % en 2021 par rapport à 2020, la deuxième augmentation en importance après celle, record, de 2018-2019.

Ce n’est pas le moment de baisser les bras. Nous avons encore la possibilité de réduire rapidement nos émissions et de briser notre dépendance aux énergies fossiles pour éviter le pire. Chaque dixième de degré et chacun des impacts épargnés comptent. Nous devons aussi repenser nos communautés et nos villes pour les adapter à cette nouvelle réalité d’urgence permanente. Le temps presse, et pour rattraper les années perdues, il faudra augmenter la cadence et l’ampleur de l’action climatique.

La dissonance cognitive dont nous sommes atteints est de plus en plus intenable et dangereuse. La vague de chaleur aurait causé 719 morts en quelques jours en Colombie-Britannique, selon le bureau du coroner de la province. Envoûtés par les supercheries des Apollons fossiles, les gouvernements sont loin de réagir à la crise climatique avec l’urgence requise.

Nous ne pouvons plus ignorer les Cassandres du climat. Sinon, tout comme Troie, la planète continuera de brûler.

(L’auteure remercie Keith Stewart, de Greenpeace Canada, pour l’inspiration relativement au mythe de Cassandre.)

Les commentaires sont fermés.

Une chronique bien documentée qui devrait en principe confondre les climato-sceptiques. Mais veulent-ils être confondus ?

Pour revenir sur la question mythologique, il convient de préciser que la tragédie de Cassandre ne s’arrête pas là. Après le pillage et le saccage de Troie ; Agamemnon le roi de Mycènes qui était à l’origine de cette coalition contre Troie, tombe amoureux fou de Cassandre qui selon la légende lui donnera des jumeaux.

Comme Agamemnon avait une épouse, Clytemnestre ; cette romance viendra jusqu’à ses oreilles. Bien que Clytemnestre avait elle aussi un amant, elle n’appréciera pas cette infidélité, si bien qu’elle fera assassiner Agamemnon (le vainqueur de Troie) et Cassandre dès son retour à Mycènes.

L’histoire ne nous dit pas précisément ce que sont devenus les jumeaux.

Sommes-nous prêts à regarder la réalité telle qu’elle est et changer pour survivre ou bien préférons-nous des vérités alternatives comme notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et aux vertus d’un progrès sans fin qui viendrait à bout de tous nos tracas ?

Comme le mentionne Caroline Brouillette, il n’est pas impossible qu’on ait atteint ici ou là quelques « points de bascule » ; bien malins et peut-être insensés sont ceux et celles qui puissent prédire à « coup sûr » de quoi sera fait demain. Dans la mythologie les dieux n’apprécient guère qu’on prenne leur place, eux seuls on le pouvoir de déterminer l’avenir.

Pas même une adorable princesse ne peut se substituer aux pouvoirs divins.

Du coup :
Les climato-sceptiques seront cons fondus .
Et incidemment le reste de l’humanité, les glaciers et banquises.
La Terre s’en remettra en quelques milliers d’années …

@ Serge Brosseau,

Très drôle le jeu de mot en effet….
Mais encore, une possible extinction de l’espèce humaine aurait certainement pour effet de permettre la restauration ou la re-création des écosystèmes terrestres. Quelques milliers d’années, c’est peu à l’échelle géologique et moins encore à l’échelle universelle.

Il faut se le dire, l’humain est câblé et programmé pour la pénurie, et cela étant, il est naturellement incapable de se restreindre quand il se trouve en situation d’abondance. Tout ce qui vit cherche à se nourrir, à grandir, à se reproduire et à prendre le plus d’expansion possible. Depuis sa toute première apparition sur la Terre, la vie veut vivre à tout prix, et cette tendance profonde (dont l’humain a bien sûr hérité) a été essentielle à son développement et à sa pérennité, il n’y a qu’à imaginer à quel point les conditions initiales étaient difficiles.
En tant qu’espèce, nous continuons inéluctablement sur cette lancée, incapables de constater que nous avons réussi et que, paradoxalement, notre réussite menace maintenant notre survie même. En tant qu’espèce, nous ne sommes pas plus capables que le virus de la COVID-19 de freiner notre propre expansion. Ceux qui se rendent compte du péril dans lequel nous sommes doivent bien sûr continuer à essayer d’infléchir le comportement de l’humanité, mais c’est très loin d’être gagné. La montée de l’extrême droite aux États-Unis et ailleurs dans le monde, des gens qui considèrent que le changement climatique est une fumisterie inventée pour les empêcher de commercer du charbon et du pétrole en paix, n’augure rien de bon à cet égard.

Merci pour cet article éclairant

Rappelons à nos élus que les masques ne sont pas fait pour être portés sur les yeux quand on est sur le sujet des externalités négatives de l’énergie fossile.

Quand on pense qu’un véhicule thermique coûte moins cher qu’un VE,
c’est pcq on évite de compter les morts et ce que ça coûte de détruire notre biosphère.

Ce que je constate les gens quand ils ont de l argent ne se sente pas (Caserné)) c es généralisée nous somme des rêveurs le mur est atteint ça n a rien changé

Il est assez hasardeux d’affirmer que le dôme de chaleur survenu en C.B. est attribuable au changement climatique quand les changements climatiques s’analysent sur de longues périodes, surtout pas sur des fluctuations saisonnières et encore moins avec des projections de modèles imparfaits. Il y a plus de chance que l’explication du dôme de chaleur ait eu une cause naturelle comme la Niña plutôt qu’à une cause anthropique.

À cela, il faut ajouter que les vagues de chaleur étaient beaucoup plus importantes en longueur et en force au début du siècle dernier, notamment durant les années 30, que maintenant. À cette époque, il n’était pas question de changement climatique.

Mais Monsieur Sauvageau
ne perdez pas votre temps ici avec des citoyens lambdas comme moi qui n’ont rien de mieux à faire que de se fier sur ce que les scientifiques nous disent.

Allez tout de suite informer ces scientifiques que leurs mesures ne correspondent pas aux vôtres et leur apprendre votre théorie et qu’ils pourraient être dans l’erreur.
Ces scientifiques n’attendent que ça d’avoir des preuves qui pourraient contredire leurs prévisions, pcq eux aussi comme les citoyens lambdas sont inquiets de voir nos élus qui n’appliquent même pas le principe de précaution;
l’absence de preuve, n’est pas une preuve d’absence.

Quand la première page des journaux nous informera que ceci est le changement climatique, il sera peut-être trop tard, alors faites vite.

Quelle assurance ou serait-ce de la complaisance devant ce qui nous pend au bout du nez!!!
Qu’est-ce que votre astrologue a bien vous raconter?

Comme dans la chanson de R. Whittaker, le dernier mot qui sera prononcé par l’homme sera « pourquoi? »

Mais Monsieur Sauvageau
ne perdez pas votre temps ici avec des citoyens lambdas comme moi qui n’ont rien de mieux à faire que de se fier sur ce que les scientifiques nous disent.

Allez tout de suite informer ces scientifiques que leurs mesures ne correspondent pas aux vôtres et leur apprendre votre théorie et qu’ils pourraient être dans l’erreur.
Ces scientifiques n’attendent que ça d’avoir des preuves qui pourraient contredire leurs prévisions, pcq eux aussi comme les citoyens lambdas sont inquiets de voir nos élus qui n’appliquent même pas le principe de précaution;
l’absence de preuve, n’est pas une preuve d’absence.

Quand la première page des journaux nous informera que ceci est le changement climatique, il sera peut-être trop tard, alors faites vite.

Quelle assurance ou serait-ce de la complaisance devant ce qui nous pend au bout du nez!!!
Qu’est-ce que votre astrologue a bien vous raconter?
Comme dans la chanson de R. Whittaker, le dernier mot que l’homme prononcera est « Pourquoi »

Mais Monsieur Sauvageau
ne perdez pas votre temps ici avec des citoyens lambdas comme moi qui n’ont rien de mieux à faire que de se fier sur ce que les scientifiques nous disent.

Allez tout de suite informer ces scientifiques que leurs mesures ne correspondent pas aux vôtres et leur apprendre votre théorie et qu’ils pourraient être dans l’erreur.
Ces scientifiques n’attendent que ça d’avoir des preuves qui pourraient contredire leurs prévisions, pcq eux aussi comme les citoyens lambdas sont inquiets de voir nos élus qui n’appliquent même pas le principe de précaution;
l’absence de preuve, n’est pas une preuve d’absence.

Quand la première page des journaux nous informera que ceci est le changement climatique, il sera peut-être trop tard, alors faites vite.

Quelle assurance vous avez devant ce qui nous pend au bout du nez!!!

Comme dans la chanson de R. Whittaker, le dernier mot que l’homme prononcera est « Pourquoi »

Contrairement à vous, je n’aurai pas à faire le perroquet pour vous donner une réponse.

La science n’est pas, quoi que vous pensiez, une religion où il faut croire aux prophètes du climat comme l’auteure de cet article. Les vagues de chaleur dans l’ouest s’expliqueraient « lorsque des conditions atmosphériques anticycloniques fortes se combinent aux influences de La Niña, créant de vastes zones de chaleur étouffante qui sont piégées sous le « dôme » de haute pression. » Ce n’est pas un site obscurantiste climatosceptique qui le dit, mais la NOAA.

Quant aux catastrophes naturelles, elles sont en déclin depuis 20 ans, ce sont des données empiriques qui l’affirment, pas des modèles probabilistes peux fiables.

source : https://oceanservice.noaa.gov/facts/heat-dome.html
https://ourworldindata.org/grapher/number-of-natural-disaster-events?time=2000..2019
https://ourworldindata.org/grapher/heat-wave-index-usa

@Marc Sauvageau

Seriez-vous le même Marc Sauvageau qui désinformait sur le climat dans Le Devoir récemment (https://bit.ly/3ibhQOF). Comme je l’écrivais, vous devriez vous garder une petite gêne, car semer le doute contribue à donner «bonne conscience» à ceux qui veulent continuer à vivre leur petit confort dans l’indifférence.

Pas de chance, je suis un scientifique abonné à la fois à L’Actualité et au Devoir et je vous promets de mettre en pièces vos arguments fallacieux. Je le ferai tout à fait bénévolement, avec plaisir, et en citant mes sources, d’abord pour l’avenir de nos enfants et parce que la crise climatique est bien réelle et qu’il faut combattre la désinformation.

1-Les modèles climatiques imparfaits

Commençons par les modèles climatiques… Vous revenez toujours avec la même rengaine sur les modèles climatiques imparfaits. C’est un peu facile, puisque rien n’est parfait, en commençant par vous et moi.

On ne parle pas ici de Nostradamus ou de boule de cristal, mais d’études scientifiques qui l’une après l’autre confirment la crise environnementale et climatique dans laquelle nous nous enfonçons. Ne vous en déplaise, les modèles climatiques et les simulations numériques à bases de scénarios possibles demeurent le meilleur moyen de prédire l’évolution du climat. Les scientifiques du climat basent leurs modèles sur des données et des faits vérifiables. Les modèles climatiques ne sont pas des spéculations, mais de complexes simulations basées sur des lois physiques et alimentées par de vraies mesures. Ce sont aussi des modèles probabilistes ce qui rajoute un élément d’incertitude. Cette incertitude est normale et avec le temps et l’effort de milliers de scientifiques plus intelligents que vous et moi, les modèles s’affinent et les prédictions se font plus claires. Jamais parfaites, mais jusqu’ici malheureusement plus alarmantes!

Oui, la science est inexacte, mais c’est tout ce que nous avons pour comprendre le monde et prévenir le pire… Pour cheminer, je vous invite à lire l’article « Climate Uncertainty No Excuse for Inaction » (http://bit.ly/2XMoJhh) paru dans Scientific American en 2014.

En passant, les données historiques des modèles que vous ne comprenez pas, ou plutôt que vous feignez ne pas comprendre (Le Devoir: https://bit.ly/3ibhQOF), sont les prévisions réalisées par les modèles après leur publication avec les données récoltées depuis. Malheureusement pour vos prétentions et l’avenir de nos enfants, elles collent bien à la réalité observée (source: https://bit.ly/3kkmv3n).

Avant de mépriser le travail des milliers de scientifiques du GIEC sous le prétexte facile de l’imperfection, vous pourriez vous garder une petite gêne!

2-L’effet de «La Niña»

Bel écran de fumée avec cette allusion à un effet de «La Niña» sur le dôme de chaleur observé récemment sur la Côte-Ouest. En effet, il est probable que «La Niña» ou d’autres «causes naturelles» soient impliquées par des mécanismes physiques assez bien compris (source: https://bit.ly/3i9AS8d). Ce que vous négligez d’ajouter est que les changements climatiques causés par l’homme entraînent une hausse des températures et que cela a rendu les vagues de chaleur plus chaudes, d’une durée plus longue et avec une fréquence accrue (source: https://bit.ly/3kypSnN).

L’emploi de ce genre de fausse piste devrait vous gêner!

3-La comparaison avec la vague de chaleur des années 30

La vague de chaleur des années 30 que vous établissez comme un comparable était en plein «Dust Bowl» (https://bit.ly/3xJNuJD). Cette vague de chaleur résultait d’une sécheresse pluriannuelle amplifiée par un sol dénudé car trop labouré, donc en grande partie causée par l’homme lui-même (https://bit.ly/3hFKCYT). Oups!

Mais le dôme de chaleur observé récemment sur la Côte-Ouest est un événement qui ne devrait se produire qu’une fois par millénaire (source: https://bit.ly/3B83A1G). Les températures sont tellement au-dessus des normales saisonnières que les chercheurs ont du mal à trouver des points de comparaison historiques. Plus grave, cela montre qu’il est maintenant possible que la température monte soudainement jusqu’à 50 °C dans les régions jusqu’ici considérées tempérées.

En résumé, pour le «Y’a rien là!», vous pouvez vous garder une petite gêne!

4-L’éthique de votre comportement

Pour terminer, à titre de père de famille et d’humain à humain qui partageons cette planète malheureusement bien mal en point, je vous invite à réfléchir sur l’éthique de votre comportement. Détourner l’attention du problème des émissions de GES contribue à donner «bonne conscience» à ceux qui veulent continuer à vivre leur petit confort dans l’indifférence.

La chose ne date pas d’hier, et les cigarettiers ont jadis utilisé cette redoutable technique qui consiste à semer le doute. J’en arrive à me demander si vous ne seriez pas un mercenaire à la solde de l’industrie fossile? Ou plutôt un avocat du diable qui cherche à avoir raison à tout prix malgré les évidences.

Je ne le vous demande pas pour moi mais bien pour vous, ou plutôt pour votre conscience, ou votre souci pour les autres personnes et nos enfants. Pour vivre en société il faut avoir un minimum d’éthique et de souci des autres à moins de se voir intrinsèquement le centre du monde et que les autres aillent se faire foutre.

À votre place, je serais gêné!

Quand des milliers de scientifiques annoncent une catastrophe, arrêtons le déni et agissons.

Scientifiquement et éthiquement vôtre

Claude COULOMBE

« D’abord ils vous ignorent. Ensuite ils vous ridiculisent. Et après, ils vous attaquent et veulent vous brûler. Mais ensuite, ils vous construisent des monuments. » – Nicholas Klein 1919 (parfois faussement attribué à Gandhi)

Et bien moi aussi je suis dans la même situation que Monsieur Coulombe, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer vos propos diffamatoires envers les scientifiques dans le Devoir aussi.

Votre épithète de perroquet n’est pas surprenante venant d’un climato-sceptique qui ne se gêne pas pour traiter de bouffons les membres du GIEC.
Je pensais avoir manqué d’étique dans mon 1er commentaire et repris 3 fois avec une petite variante envers votre personnage qui répand la confusion en mêlant l’oratoire avec le laboratoire et traite la science de religion.

Monsieur Coulombe a très bien décrit ce que vous inspirez dans vos commentaires.

L’actualité et le Devoir sont des média qui aident à réfléchir alors Monsieur Sauvageau informez-vous donc du niveau d’ignorance de ceux qui vous lisent avant de répandre vos demi-vérités sur la science, vos propos appartiennent aux médias poubelles.

À celui qui se dit «Scientifiquement et éthiquement vôtre »,

Je croyais que l’Actualité avait un perroquet, elle en a deux maintenant.

Les modèles sont censés représentés la réalité ou s’en rapprocher. Les bons modèles devraient converger avec les données observées. Les modèles du GIEC, c’est le contraire, ils s’en éloignent. Un écolier aurait été capable d’arriver à cette conclusion en regardant les modèles soumis dans les rapports du GIEC, mais pas vous, le prétendu « scientifiquement vôtre ».

Vous affirmez vous-même qu’il soit probable que le dôme de chaleur soit attribuable à une cause naturelle, il est où alors l’écran de fumée. Votre unique explication est que la température augmente, sauf que depuis les cinq dernières années on observe une tendance au refroidissement.

Votre explication du Dust Bowl prend plusieurs raccourcis, mais ne dément pas mes affirmations, de plus vous omettez d’expliquer pourquoi dès les années 1900, sans Dust Bowl , on observe une tendance à la hausse des vagues de chaleur plus importante que maintenant.

On remarque que vous ne connaissez rien de la structure du GIEC. Quand j’ai fait le lien avec Nostradamus dans le Devoir, je visais le groupe de travail II, auquel aucun scientifique n’est présent et dont les rapports sont douteux. Ainsi l’analyse sur le groupe de travail II de l’IAC mentionnait :
« Cependant, de nombreuses conclusions de la section « Connaissances actuelles sur les impacts futurs » du résumé du groupe de travail II à l’intention des décideurs sont fondées sur des documents non publiés ou non évalués par des pairs. (…)
Bon nombre des 71 conclusions de la section « Current Knowledge About Future Impacts » du Working Group II Summary for Policy makers sont des déclarations imprécises faites sans référence à la période considérée ou à un scénario climatique dans lequel les conclusions seraient vraies. (…)
Rien n’indique quand ces événements devraient se produire ni dans quelles conditions. Quels changements climatiques donneraient lieu à ces résultats ? Quelle est l’hypothèse concernant l’adaptation ? On pourrait faire valoir que, compte tenu de l’imprécision de l’énoncé, il a 80 % de chances d’être vrai dans certaines circonstances.
De l’avis du Comité, l’attribution de probabilités à des énoncés imprécis n’est pas une façon appropriée de caractériser l’incertitude. Si l’échelle de confiance est utilisée de cette manière, les conclusions seront probablement formulées de manière si vague qu’il sera impossible de les réfuter, et donc les déclarations de « confiance très élevée » auront peu de valeur substantielle. Plus important encore, l’utilisation de probabilités pour caractériser l’incertitude est plus appropriée lorsqu’elle est appliquée à des quantités empiriques (Morgan et al., 2009). (…)

Le Rapport d’évaluation contient de nombreuses déclarations vagues de « confiance élevée » qui ne sont pas suffisamment étayées dans la littérature, ne sont pas mises en perspective ou sont difficiles à réfuter. »

Pour notre adorateur de modèles, l’IAC rapporte : « Swart et al. (2009) soutiennent qu’il est inapproprié pour le groupe de travail III d’utiliser l’échelle de vraisemblance en raison des difficultés de modélisation du choix humain. Cela est également vrai pour l’analyse du groupe de travail II des impacts climatiques futurs et de leurs coûts, ainsi que des coûts d’adaptation. L’incertitude de ces modèles est mieux caractérisée par des analyses de sensibilité qui soulignent le rôle des paramètres clés dans les résultats du modèle et, le cas échéant, par des analyses d’incertitude formelles (par exemple, Webster et al., 2003). » (Climate change assessments Review of the processes and procedures of the IPCC)

Ceci dit, je n’en ai rien à cirer de vos leçons de morale digne des curés d’une autre époque, heureusement révolue, mais, on dirait, se sont transformés en curés alarmistes du climat.

@Daniel Grant – Cher Monsieur Grant, merci de votre soutien!
En passant, j’anticipe une attaque «ad hominem» de M. Sauvageau…
Il n’y a simplement pas d’arguments scientifiques solides dans le camp des climato-négationnistes. Car ce ne sont pas des sceptiques mais des personnes qui nient les faits scientifiques en prétendant être sceptiques. En anglais, on dit « climate denier », une personne « en déni » de l’urgence climatique. En français, le terme « climato-sceptique » est beaucoup moins péjoratif. Appelons un chat un chat et ce chat est un négateur des faits.

@ Coulombe
Attaque « ad hominem » ! Je rêve. C’est vous qui n’arrêtez pas de m’envoyer des mises en garde. J’avais bien raison de vous traiter de curé. Votre dernier commentaire le reflète bien. Ceux qui n’ont pas la foi sont destinés aux malheurs de l’enfer.

Je peux vous nommer des climatologues et non des moindres, ils ont déjà travaillé pour le GIEC, qui affirment qu’il n’existe pas de crises climatiques sans nier que la terre se réchauffe, avec des études sérieuses pour le prouver. Ils dénoncent que l’activité humaine ait une importance sur le réchauffement climatique, soulignant que le climat est davantage affecté par la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère et serait en grande partie responsable de l’effet de serre plutôt que la maigre présence de CO2 dans l’atmosphère.

N.B. En dessous de votre commentaire principal, juste mon prénom a été publié accidentellement, mais c’est bien moi.

Les vrais scientifiques ne cherchent pas à coller des étiquettes sur ceux qui ne pensent pas comme eux. Ceux-ci acceptent que leurs théories puissent être contestées et ils tentent de répondre par des arguments qui soutiennent leurs hypothèses. C’est ainsi que la science fonctionne et non par des commentaires de pseudo-savants qui répètent des généralités apprises sans réfléchir, comme le font les croyants avec les dogmes religieux, et qui accusent les autres de menteurs quand ce qu’on dit leur déplaît.

Vous avez bien raison, M. Sauvageau. C’est non seulement hasardeux de relier le dôme de chaleur survenu en C.B. au changement climatique, mais c’est malhonnête. Voici pourquoi : Le record de 47,9 degrés établi à Lytton le 28 juin dernier était la température la plus élevée enregistrée au Canada depuis celle de 45 degrés enregistrée … en 1937. Or comme vous dites si bien, on ne parlait pas de changement climatique en 1937. Le fait que le record de 2021 s’est produit 84 ans après celui de 1937 alors qu’on émettait encore très peu de CO2 montre bien qu’il n’y a pas d’augmentation exponentielle de la température comme on essaye encore de nous le faire croire. Ce que l’on observe ce sont des fluctuations plus ou moins sporadiques dont la cause n’a rien à voir avec nos émissions de CO2. C’est d’ailleurs ce que nous confirme James Hansen lui-même dans une étude publiée en 1981 et dont Madame Brouillette nous fournit l’adresse dans son article. On y lit en effet : Variations of volcanic aerosols and possibly solar luminosity appear to be primary causes of observed fluctuations about the mean trend of increasing temperature. It is shown that the anthropogenic carbon dioxide warming should emerge from the noise level of natural climate variability by the end of the century… Ce qui signifie que le réchauffement imputable à l’effet de serre du CO2 n’était pas encore assez important en 1981 pour se distinguer du « bruit de fond de la variabilité naturelle du climat ».
Plutôt que nous sortir ces vieilles sornettes sur la mythologie grecque, Madame Brouillette aurait mieux fait de se demander tout simplement pourquoi les gens ne croient plus les prophéties catastrophistes de ces prétendus « lanceurs d’alertes ». Elle aurait vite trouvé que c’est parce que ces prophéties ne sont pratiquement jamais vérifiées dans les faits. J’en donne un exemple parmi tant d’autres dans une autre étude dont parle Madame Brouillette dans son article, mais dont elle ne donne pas la source. Il s’agit de la fameuse étude publiée en août 1988 dans le Journal of Geophysical Research Vol.93, pages 9341-9364 et qui a donné le coup d’envoi à l’idéologie réchauffiste qui sévit hélas encore jusqu’à aujourd’hui : http://www.klimaskeptiker.info/download/1988_Hansen_etal.pdf
Pour donner une idée des catastrophes réchauffistes qui nous attendaient, Hansen et al. ont calculé le nombre de jours par année où la température devrait dépasser 95 degrés F (ou 35 degrés C) dans deux grandes villes américaines : New York et Washington. Je reproduis ci-dessous le tableau qui apparaît à la page 9356 pour la Ville de New York:
Pour les années
1990’s : 4 jours en moyenne par année où la température excède 95F (ou 35C)
2010’s : 5 jours
2030’s : 10 jours
2050’s : 22 jours
Le nombre de jours de canicule devait donc augmenter à New York, selon Hansen, de façon exponentielle à compter de 1990. Et il y en aurait 2,5 fois plus dans les années 2030 (dans 9 ans!) que durant les années 1990.

Or, cette prédiction est très mal partie pour se réaliser si on en juge par les données fournies par le site https://www.currentresults.com/Yearly-Weather/USA/NY/New-York-City/recent-annual-new-york-city-temperature-precipitation.php qui donne le nombre de jours par année en moyenne à New York où la température a dépassé 90 °F (ou 32 °C) depuis 1930 :

Décennies N.de jours

1930-39 19 jours en moyenne par année où la température excède 90F (ou 32C)
1940-49 20 jours
1950-59 18 jours
1960-69 18 jours
1970-79 17 jours
1980-89 20 jours
1990-99 20 jours
2000-09 12 jours
2010-19 19 jours
Moyenne 18 jours

De 1930 à 2019 — sur près d’un siècle! — on y observe aucune augmentation notable du nombre de jours de canicule ! Au contraire, la décennie où il y en a eu le moins est celle 2000-09 — c’est-à-dire dix ans à peine après que Hansen eut formulé sa fameuse prédiction! — qui a connu en moyenne par année que 12 jours de canicule. C’est-à-dire, presque deux fois moins que durant la décennie 1990-09.

Vous voyez maintenant pourquoi on a perdu confiance aux prédictions des « lanceurs d’alertes ». C’est parce qu’ils nous ont trop souvent trompés. C’est aussi simple que ça.

Mais ce n’est pas la première fois que je reproche à l’Actualité de livrer ses lecteurs en pâture à tous ces curés de la religion écologiste. C’est devenu une vraie honte. C’est encore le cas ici avec cet article de Madame la curé (doit-on dire « Madame la curette » dans son cas ?) Caroline Brouillette, issue de l’Église évangélique d’Équiterre qui nous endoctrine encore une fois avec la bénédiction bienveillante de son évêque Keith Stewart, confortablement assis avec nos subventions sur le Saint-Siège de Greenpeace Canada…
Quand aurons-nous droit enfin à une chronique réaliste sur le climat ?
Alain Bonnier, physicien

@ AlainBonnier
Votre commentaire du 15 juillet 2021, 20 h 56 min

Monsieur Bonnier,

Je relève que pour soutenir votre argumentation vous avez choisi les relevés de températures et de précipitations enregistrés à Central Park (New York) sur une période de 10 années (2010-2020) en sorte qu’il faudrait conclure selon vos dires qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter des changements climatiques, puisque les écarts sont grosso-modo conformes à la normale.

Devrait-on conclure que ce qui est bon pour Central Park (qui d’ailleurs bénéficie d’un microclimat favorable de par sa canopée) l’est aussi pour le reste du globe ?

Si vous prenez les relevés de Houston au Texas, la température moyenne au cours de ces dix dernières années, s’est avérée être au moins de 90ºF (32ºC) 109 jours par an contre 97 au cours du demi-siècle précédent. Même si la hausse n’est pas exponentielle, il y a bien une tendance qui se répète années après années qui démontre bien d’un accroissement.

En moyenne sur dix ans, la température s’est avérée être à Houston de 16 jours par an supérieure à 90ºF comparativement aux cinquante années qui ont précédé. — Cela ne vous interpelle-il pas ?

Selon Statistique Canada de 1948 à 2016, la température au nord du 60ième parallèle s’est élevée constamment depuis cette date de 2,3ºC en moyenne. Cette élévation de la température n’est pas résultante de « fluctuations sporadiques » comme vous le prétendez, elle est constante, récurrente et mesurée. En météorologie ce sont des écarts considérables qui sont considérés comme des anomalies climatiques.

Est-ce normal selon vous que la température puisse s’élever de plus de 6,5ºC en moyenne dans le nord du Canada d’ici la fin de ce siècle et que ceci soit sans conséquences ? N’est-il pas prudent de prendre des dispositions qui visent à réduire les impacts des changements climatiques plutôt que de prendre les risques de devoir les subir tout au fil du temps ?

En 1937 on émettait déjà beaucoup de CO2 (des mesures que vous estimez négligeables) en proportion du nombre d’habitants de par l’usage extensif du charbon. Déjà bien plus qu’en 1850 (environ 3 fois plus) quand commence l’ère industrielle.

@ Marc Sauvageau,
Votre commentaire du 15 juillet 2021, 18 h 18 min

La vapeur d’eau contribue effectivement à hauteur de 60% des émissions de gaz à effet de serre. C’est un fait connu depuis longtemps. Mais… ce qui accroit la génération de vapeur d’eau, c’est précisément l’élévation de la température des océans. C’est un phénomène de physique encore assez bien connu qui s’appelle : l’évaporation.

La production de CO2 faite par les activités humaines, représenterait plus du quart des effets de serre. C’est considérable, c’est une présence qui n’est pas si « maigre » que ça comme vous dites…. Dans certains pays industrialisés, la production de CO2 dépasse largement le seul phénomène d’évaporation. Je trouve cette « maigre présence » encore un peu « grasse » et non dépourvue d’une certaine corpulence.

Pourquoi ne pas réduire notre empreinte énergétique, climatique et écologique si nous le pouvons ? Une telle transition assumée ne contribue-t-elle pas à créer des emplois stimulants pour celles et ceux qui les exercent ?

La rédaction de L’actualité avait pris la décision de fermer cette conversation le 16 juillet, voyant que des intervenants s’invectivaient. Nous la réouvrons ce lundi 19 juillet, mais nous pourrions la clore à nouveau si le ton des échanges dégénère. Les commentaires seront approuvés seulement s’ils respectent les règles de la nétiquette en vigueur.

Le peu que nous pouvons faire individuellement n’a absolument rien à avoir avec ce que les dirigeants d’états peuvent y faire. C’est à eux qu’un tel papier et avis doivent être dirigés et sérieusement pris en compte.

@Marc Sauvageau

Seriez-vous le même Marc Sauvageau qui désinformait sur le climat dans Le Devoir récemment (https://bit.ly/3ibhQOF). Comme je l’écrivais, vous devriez vous garder une petite gêne, car semer le doute contribue à donner «bonne conscience» à ceux qui veulent continuer à vivre leur petit confort dans l’indifférence.

Pas de chance, je suis un scientifique abonné à la fois à L’Actualité et au Devoir et je vous promets de mettre en pièces vos arguments fallacieux. Je le ferai tout à fait bénévolement, avec plaisir, et en citant mes sources, d’abord pour l’avenir de nos enfants et parce que la crise climatique est bien réelle et qu’il faut combattre la désinformation.

1-Les modèles climatiques imparfaits

Commençons par les modèles climatiques… Vous revenez toujours avec la même rengaine sur les modèles climatiques imparfaits. C’est un peu facile, puisque rien n’est parfait, en commençant par vous et moi.

On ne parle pas ici de Nostradamus ou de boule de cristal, mais d’études scientifiques qui l’une après l’autre confirment la crise environnementale et climatique dans laquelle nous nous enfonçons. Ne vous en déplaise, les modèles climatiques et les simulations numériques à bases de scénarios possibles demeurent le meilleur moyen de prédire l’évolution du climat. Les scientifiques du climat basent leurs modèles sur des données et des faits vérifiables. Les modèles climatiques ne sont pas des spéculations, mais de complexes simulations basées sur des lois physiques et alimentées par de vraies mesures. Ce sont aussi des modèles probabilistes ce qui rajoute un élément d’incertitude. Cette incertitude est normale et avec le temps et l’effort de milliers de scientifiques plus intelligents que vous et moi, les modèles s’affinent et les prédictions se font plus claires. Jamais parfaites, mais jusqu’ici malheureusement plus alarmantes!

Oui, la science est inexacte, mais c’est tout ce que nous avons pour comprendre le monde et prévenir le pire… Pour cheminer, je vous invite à lire l’article « Climate Uncertainty No Excuse for Inaction » (http://bit.ly/2XMoJhh) paru dans Scientific American en 2014.

En passant, les données historiques des modèles que vous ne comprenez pas, ou plutôt que vous feignez ne pas comprendre (Le Devoir: https://bit.ly/3ibhQOF), sont les prévisions réalisées par les modèles après leur publication avec les données récoltées depuis. Malheureusement pour vos prétentions et l’avenir de nos enfants, elles collent bien à la réalité observée (source: https://bit.ly/3kkmv3n).

Avant de mépriser le travail des milliers de scientifiques du GIEC sous le prétexte facile de l’imperfection, vous pourriez vous garder une petite gêne!

2-L’effet de «La Niña»

Bel écran de fumée avec cette allusion à un effet de «La Niña» sur le dôme de chaleur observé récemment sur la Côte-Ouest. En effet, il est probable que «La Niña» ou d’autres «causes naturelles» soient impliquées par des mécanismes physiques assez bien compris (source: https://bit.ly/3i9AS8d). Ce que vous négligez d’ajouter est que les changements climatiques causés par l’homme entraînent une hausse des températures et que cela a rendu les vagues de chaleur plus chaudes, d’une durée plus longue et avec une fréquence accrue (source: https://bit.ly/3kypSnN).

L’emploi de ce genre de fausse piste devrait vous gêner!

3-La comparaison avec la vague de chaleur des années 30

La vague de chaleur des années 30 que vous établissez comme un comparable était en plein «Dust Bowl» (https://bit.ly/3xJNuJD). Cette vague de chaleur résultait d’une sécheresse pluriannuelle amplifiée par un sol dénudé car trop labouré, donc en grande partie causée par l’homme lui-même (https://bit.ly/3hFKCYT). Oups!

Mais le dôme de chaleur observé récemment sur la Côte-Ouest est un événement qui ne devrait se produire qu’une fois par millénaire (source: https://bit.ly/3B83A1G). Les températures sont tellement au-dessus des normales saisonnières que les chercheurs ont du mal à trouver des points de comparaison historiques. Plus grave, cela montre qu’il est maintenant possible que la température monte soudainement jusqu’à 50 °C dans les régions jusqu’ici considérées tempérées.

En résumé, pour le «Y’a rien là!», vous pouvez vous garder une petite gêne!

4-L’éthique de votre comportement

Pour terminer, à titre de père de famille et d’humain à humain qui partageons cette planète malheureusement bien mal en point, je vous invite à réfléchir sur l’éthique de votre comportement. Détourner l’attention du problème des émissions de GES contribue à donner «bonne conscience» à ceux qui veulent continuer à vivre leur petit confort dans l’indifférence.

La chose ne date pas d’hier, et les cigarettiers ont jadis utilisé cette redoutable technique qui consiste à semer le doute. J’en arrive à me demander si vous ne seriez pas un mercenaire à la solde de l’industrie fossile? Ou plutôt un avocat du diable qui cherche à avoir raison à tout prix malgré les évidences.

Je ne le vous demande pas pour moi mais bien pour vous, ou plutôt pour votre conscience, ou votre souci pour les autres personnes et nos enfants. Pour vivre en société il faut avoir un minimum d’éthique et de souci des autres à moins de se voir intrinsèquement le centre du monde et que les autres aillent se faire foutre.

À votre place, je serais gêné!

Quand des milliers de scientifiques annoncent une catastrophe, arrêtons le déni et agissons.

Scientifiquement et éthiquement vôtre

Claude COULOMBE

« D’abord ils vous ignorent. Ensuite ils vous ridiculisent. Et après, ils vous attaquent et veulent vous brûler. Mais ensuite, ils vous construisent des monuments. » – Nicholas Klein 1919 (parfois faussement attribué à Gandhi)

@ Cher monsieur Coulombe,

Félicitation pour cette belle intervention qui présente bien les faits et les met en perspective. Je suis au diapason avec vous quant à l’éthique et le moindrement la discipline que cela implique.

@M. Drouginsky Merci de votre soutien! En passant, j’ai bien apprécié votre commentaire très instructif sur la mythologie grecque. Claude COULOMBE

Cher scientifique que dites-vous de ces affirmations mentionnées dans l’article qui déclare sérieusement « C’est sans parler des connaissances traditionnelles des peuples autochtones … qui observent les changements dans leur environnement depuis des millénaires » et « les scientifiques, Autochtones et activistes climatiques sont les Cassandres des temps modernes, et leurs prophéties se sont maintenant réalisées » ?

Est-ce que la science s’accommoderait de chamans, qui, par incantation, seraient devenus depuis des millénaires, rien de moins, des climatologues avertis ?

Monsieur Coulombe,
oui vous avez raison encore une fois, il s’agit bien d’un négationniste.

Mais de toute façon on a pas besoin d’être musicien pour reconnaitre une fausse note,
même si je ne suis pas scientifique, je peux reconnaître les faux-nez comme M. Sauvageau et les scientifiques comme vous (et je partage le commentaire de M. Serge Drouginsky).
Les vrais scientifiques ne s’expriment pas comme M. Sauvageau.

Les propos de Marc Sauvageau sont bourrés de fausses notes et de demi-vérités qui montrent qu’il connait tout tout tout du climat mais ne comprend rien
et ça normalement c’est soit
quelqu’un qui vit dans le sous-sol chez sa maman et qui passe ses journées devant un écran en sous-vêtement et manque de vitamine D (soleil)
qu’on appel troll du pétrole qui dégaine facilement des épithètes à ceux qui ne partagent pas son avis
ou
c’est un communicant bien cravaté payé par l’industrie du fossile qui répand de la FUD (peur, incertitude et le doute) autour des solutions (EnR et VE) qui dérangent l’économie basée sur le baril de pétrole comme les « Marchands de doute » (voir le livre).

De toute façon je n’ai pas interprété l’article de Mme Brouillete comme si c’était
… attribuable au changement climatique… selon M.Sauvageau qui a déformé le sens de l’article ,
mais plutôt ce qui nous attend si la tendance se maintien.

@ D. Grant
N’est-ce pas vous qui m’accusiez hier de diffamation dans l’un de vos commentaires ? À titre de renseignement, la diffamation « couvre toute atteinte portée à la réputation ou l’honneur d’une personne », dixit Nadeau dans son Traité de Responsabilité Civile Délictuelle, avec l’intention de nuire. Je vous conseille d’aller mollo avec vos dénigrements.

Énarques et tous nazes . Ils ne voient pas plus loin que leur suffisance alors que René Dumont dès 1974 leur disait tout.
Leurs enfants comme les nôtres creveront de leur incompétence.

@ White bread,

Vous faites référence à la candidature de René Dumont lors de l’élection présidentielle française de 1974 pour le Parti écologiste. J’avais trouvé ses propos très inspirants. Tout avait été dit en effet.

La véritable honte dans cette sale histoire c’est que les dérèglements climatiques actuels seront imposés à nos successeurs sur cette planète alors que le consensus scientifique documente clairement leurs causes et établit qu’ils se produisent déjà depuis un bon bout de temps tout en s’amplifiant toujours plus, et ce, devant nos yeux. Nous on sera déjà disparus quand les véritables conséquences de nos gestes collectifs actuels seront vécues par les générations futures. C’est un héritage immonde à leur laisser et c’est tout simplement révoltant de voir à quel point tant de gens s’en balancent dans notre société. Être devant tant d’inconscience est à vomir.

@Marc Sauvageau

Monsieur Sauvageau, vous êtes tellement prévisible! Malgré votre vaine tentative de prolepse, en allant au-devant de mes objections, il n’en reste pas moins que vous avez sombré dans l’attaque «ad hominem» et l’insulte personnelle.

Les épithètes de perroquet et de curé à toute les sauces (curé d’une autre époque, curé alarmiste du climat, etc.) et d’adorateur de modèles et de prétendu « scientifiquement vôtre » sont insultantes pour un apostat, détenteur d’un Ph.D. et d’une M.Sc. en informatique, d’un B.Sc. en physique et lauréat de la médaille de l’Université de Montréal (http://bit.ly/2ICtofw). Je n’en fais pas un argument d’autorité, c’est pourquoi je ne signe pas mes commentaires de Ph.D. Mais disons qu’en matière de science et de laïcité, je mérite au moins qu’on me respecte.

Pour élever le débat, je vous invite à critiquer les faits (« argumentum ad rem ») et non le messager (« argumentum ad hominem »). Malheureusement pour vous, sur ce terrain, il n’y a simplement pas d’arguments scientifiques solides dans le camp des climato-négationnistes.

D’ailleurs, il n’y a pas de débat, puisque la question des changements climatiques fait l’objet d’un très large consensus parmi les scientifiques depuis des années. Pour comprendre comment la science établit un consensus, contrairement à vos affirmations («Cher monsieur Coulombe, la science ne fonctionne pas par consensus», dans Le Devoir https://bit.ly/3ibhQOF ), je vous invite à lire cette entrevue avec Mme Naomi Oreskes, auteure de «​​Les marchands de doute» dans Québec-Science (https://bit.ly/3BkBh05) et cet autre article dans Scientific American, «​​How to Determine the Scientific Consensus on Global Warming» (https://bit.ly/3eAY6TF).

Aussi, faites preuve de sérieux et comme moi citez vos sources. Par exemple, qu’est-ce que l’IAC? Je devine qu’il s’agit des travaux du Conseil interacadémique (IAC) dont le travail était justement d’améliorer la qualité des rapports du GIEC. Bien sûr, ils ont trouvé un petit nombre d’erreurs dans les rapports du GIEC, mais rien qui remette en question les principales conclusions du GIEC sur les changements climatiques et les risques encourus (https://bit.ly/3eCkjk7). C’était en 2009 et des améliorations ont été apportées depuis. Je ne suis pas dupe de votre manège qui consiste à exiger la perfection et à relever de petites erreurs ça et là dans l’abondante recherche sur les changements climatiques (les rapports du GIEC font des milliers de pages) pour semer le doute. Si vous n’aimez pas le GIEC, je vous invite à lire les conclusions de la NASA et de 18 associations de scientifiques (https://go.nasa.gov/2m9d776).

Maintenant, laissez-moi vous expliquer la contribution de la vapeur d’eau au réchauffement climatique. Vous avez raison, la vapeur d’eau est de loin le principal contributeur à l’effet de serre (~75 %) (https://go.nasa.gov/3acbf0x) car il piège la chaleur (les radiations infrarouges). Heureusement, les quantités de vapeur d’eau rejetées dans l’atmosphère par les activités humaines sont négligeables dans le contexte du cycle de l’eau qui les remet en circulation rapidement, sans accumulation dans l’atmosphère. En clair, pas d’effet cumulatif.

Contrairement à la vapeur d’eau, le CO2 qui contribute à l’effet de serre à ~20 %, lui s’accumule dans l’atmosphère. Le cycle du carbone n’arrive pas à absorber tout le CO2 rejeté par les activités humaines, essentiellement à travers la combustion de combustibles fossiles. Beaucoup du CO2 est absorbé par les plantes et les océans (https://go.nasa.gov/3acbf0x), mais le reste s’accumule dans l’atmosphère pour des milliers d’années. Quiconque a placé de l’argent même avec un faible taux d’intérêt est à même de constater qu’avec le temps les excédents s’accumulent. En fait la concentration en CO2 augmente d’une façon exponentielle depuis les débuts de l’ère industrielle (https://bit.ly/2VxT3Ji). C’est la cause essentielle du réchauffement climatique. J’espère que vous avez compris!

Terminons avec l’éthique et votre édifiante affirmation «je n’en ai rien à cirer de vos leçons de morale». C’est votre droit, chacun peut décider de sa vie, à moins que ce ne soit néfaste aux autres. Je sais que cela vous échappe, mais sachez que j’ai le devoir moral comme père de famille et scientifique, de poser des gestes concrets (les fameux 6R: refuser, réduire, réutiliser, réparer, recycler, réinventer), de tenter d’informer et d’éveiller la conscience des personnes, du moins celles de bonne volonté. Cela passe par mes petits commentaires dans « Le Devoir » et «L’Actualité». Croyez-moi, j’ai bien d’autres choses à m’occuper, mais devant l’immobilisme et surtout la désinformation telle que vous la pratiquez, je n’ai pas le choix que de m’engager.

Ainsi, vous restez libre, mais informé… Vous pouvez ne pas vous laisser distraire par mon discours éthique, qui s’il fait réfléchir au bien commun, n’en demeure pas moins dépourvu de sanction en cas de manquement. Cela dit, à votre place je me garderais une petite gêne, car les jeunes, adeptes de la rectitude politique tout azimuth, vont éventuellement passer aux choses sérieuses et s’occuper des questions de vie et de mort, comme la crise climatique. Malheureusement, ils risquent d’être sans pitié pour les «marchands de doute» qui leur ont volé leur avenir. En attendant, voyez cela comme une autre «leçon de morale à ne rien cirer» et vivez votre indifférence dans votre confort, mais l’enfer, le vrai, n’est pas loin.

Scientifiquement et éthiquement vôtre

Claude COULOMBE

«La réalité c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire.» – Philip K. Dick

@ Cher monsieur Coulombe,

Encore toutes mes félicitations pour vos commentaires qui élèvent parfaitement la discussion. Merci d’avoir développé l’impact de la vapeur d’eau sur l’effet de serre. J’avais oublié d’ailleurs de mentionner dans ma réponse sur le sujet (faite à monsieur Sauvageau) de l’effet cumulation des émissions du dioxyde de carbone ce que toute évidence il ne connaissait absolument pas.

Vous faites honneur par votre engagement dans ce débat.

Comment devrais-je nommer quelqu’un qui publie deux, et même trois fois le même commentaire ? Comment se nomme une personne dogmatique qui fait de la morale ?

Je n’ai pas toutes vos compétences, mais je sais lire et comprendre quand un scientifique tout aussi compétent que vous dit :

« La théorie de l’élimination du GIEC ne peut être vraie que si la nature sait distinguer le CO2 humain du CO2 naturel, puis traiter différemment le CO2 provenant de ces deux sources.

Bien sûr, cela est impossible, car les atomes de carbone humains et naturels et les molécules de CO2 sont identiques. Par conséquent, la nature traite le carbone humain de la même manière que le carbone naturel.

Cette conclusion est une extension du principe d’équivalence qu’Einstein a utilisé pour élaborer sa théorie de la relativité. Einstein a raisonné : « comme nous ne pouvons pas faire une expérience qui distingue la gravité des forces d’inertie, alors la gravité doit être la même qu’une force d’inertie ».

Selon le principe d’équivalence appliqué à la physique du climat, le carbone humain suit la même physique que le carbone naturel. Par conséquent, les constantes de temps du carbone humain sont les mêmes que celles du carbone naturel.

Le principe d’équivalence exige que le CO2 humain et le CO2 naturel se comportent de la même manière. Si le CO2 naturel devait rester dans l’atmosphère, alors le CO2 atmosphérique serait des milliers de fois plus important qu’il ne l’est aujourd’hui.

Comme le CO2 naturel ne reste pas dans l’atmosphère pendant des milliers d’années, le CO2 humain ne reste pas dans l’atmosphère pendant des milliers d’années. La théorie de l’élimination du GIEC est fausse.

Par conséquent, la théorie de l’élimination du GIEC est fausse. Le » haut niveau de confiance » du GIEC disparaît. »
Source : https://static.climato-realistes.fr/2021/01/Berry-Ed-traduction-finalisee-22-I-2021.pdf
Traduit de l’anglais par Camille Veyres.

@M. Drouginsky
Je n’ai fait que préciser l’explication que vous aviez ébauchée. En effet, l’évaporation fait partie du cycle de l’eau. Aussi, l’élévation de la température provoque l’élévation du niveau des océans à cause de la fonte des glaciers terrestres et de la dilatation thermique de la masse liquide (https://bit.ly/3iv6FR1).

À propos du consensus scientifique :
« Que les effets du CO2 sur le climat soient minimes n’est en rien une conclusion inédite. Les auteurs qui l’ont déjà établie sur d’autres bases se heurtent cependant au prétendu consensus qu’on leur oppose sur la question. Mais cette notion de consensus n’a aucune pertinence ici car l’histoire des sciences n’est qu’une longue promenade dans le cimetière où les idées longtemps admises sans discussion reposent désormais en paix. Elle sert plutôt de justification pour bannir du débat toute idée hétérodoxe. Comme l’auteur de ces lignes en fait en ce moment l’expérience, le trait le plus inquiétant du débat climatique est la volonté de disqualifier d’entrée l’adversaire en l’entraînant sur d’autres champs étrangers au problème plutôt que de lui opposer des commentaires critiques auxquels des réponses seraient apportées en laissant le public trancher. De manière surprenante, les débats francs et honnêtes sur lesquels le progrès scientifique a reposé au cours de l’histoire sont remplacés par des actions de nature totalitaire telles que diffamation et tentatives de réduire au silence ou de réprimer les opinions divergentes sous la menace de l’ostracisme.

Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, il conviendrait pourtant de garder en tête la réflexion que fit au début du VIe siècle le philosophe et homme d’État romain Boèce : « La philosophie grecque elle-même, en effet, n’aurait jamais été tenue dans un si grand honneur, si elle n’avait pas été nourrie des conflits et des dissensions des plus grands savants. » (Pascal Richet)

https://www.climato-realistes.fr/climat-et-co2-levidence-contre-le-dogme/

@ Claude Coulombe,

Vous faites très bien d’apporter de telles précisions, elles contribuent à parfaire notre instruction. Le graphique joint à vos commentaires, aide à bien comprendre que l’augmentation du niveau de la mer en près de 140 ans, la hausse des températures, que tout cela accroit l’évaporation, ce qui accroit aussi le nombre et l’amplitude des situations météorologiques extrêmes comme celles vécues récemment en Europe et en Asie avec la mousson.
Sans parler de phénomènes connexes tels que l’érosion qui gruge l’espace habitable. Des faits observables même chez nous présentement.

@ Marc Sauvageau,
Votre exposé du : 20 juillet 2021, 16 h 26 min

Vous produisez une citation, la suivante : « La théorie de l’élimination du GIEC ne peut être vraie que si la nature sait distinguer le CO2 humain du CO2 naturel, puis traiter différemment le CO2 provenant de ces deux sources. » Sans faire mention de l’auteur.

Pour le bénéfice des internautes, j’aimerais préciser que dans cette citation, il s’agit d’un physicien américain : Edwin X Berry qui a développé sa propre théorie sur le carbone. Il estime qu’il n’y a pas de crise et que la nature contrôle parfaitement le climat.

Théorie reprise et traduite dans le document dont vous faites mention à la fin de votre exposé.

Rappelons pour information que Edwin X Berry, est aussi un supporter de l’ex-président Donald Trump. Sa théorie lui permet de vendre beaucoup de livres, ce qui est très bon pour la croissance de ses finances personnelles…. Petits détails (en tout respect) qui positionnent selon moi assez bien la médiocrité du débat.

Simplement l’énoncé (là où le bât blesse), c’est selon l’avis de plusieurs scientifiques, qu’Edwin X Berry récupère des études qui remontent aux années 60, il se contente de les remettre au goût du jour. Le fait pourtant qu’on ait procédé dès les années 60 à des études sur la génération de source humaine du CO2 devrait nous mettre la puce à l’oreille. Cela s’explique par le fait qu’on avait déjà remarqué des variations sur les modèles climatiques. Finalement Le pouvoir public avait choisi de ne pas tenir compte de ces variations pour ne pas compromettre la croissance économique.

À l’époque, les scientifiques avaient établi que les émissions de CO2 produites par l’activité humaine étaient de l’ordre de 415 ppm (partie par million) effet de dilution des particules dans l’atmosphère, donc cela était considéré comme négligeable lorsque comparé aux émissions naturelles de CO2, constantes et assez stables.

Le calcul en ppm donne l’illusion fausse que les émissions de CO2 d’origine fossile constituent bien peu de choses, lorsqu’elles se comptent dans les faits en milliards de tonnes par années, aujourd’hui ce qu’on compte ce sont les kilotonnes (ou les mégatonnes) émis ; et non spécifiquement la dilution. Lorsque l’effet est cumulatif qui plus est. Quand la croissance de ces émissions est constante depuis plus de 30 ans (exception faite de 2020).

Ainsi les propos de monsieur Sauvageau, démontrent seulement que les méthodologies de calcul des émissions de gaz à effets de serre et des principaux contaminants atmosphérique ont changé. Tous les calculs sont basés sur des hypothèses (comme l’avait écrit monsieur Coulombe dans des commentaires), ainsi des hypothèses différentes entrainent-elles des résultats différents qui peuvent être comparés.

Hélas monsieur Sauvageau préfère une fois de plus le mode polémique lorsqu’il se fie à un seul son de cloche plutôt que de se faire une idée en regardant l’ensemble des études faites sur le climat.

La nature absorbe toutes les émissions de GES en les mélangeant à l’atmosphère, il demeure toutefois possible d’évaluer la proportion de GES résultant de l’activité humaine. L’effet de serre est un phénomène naturel qui est amplifié par la génération additionnelle croissante de chaleur quotidienne sans commune mesure avec ce qu’elle était avant 1750. Ce qui progressivement réduit la capacité de l’atmosphère terrestre de réguler l’élimination des excédents de chaleur vers l’espace. En d’autres termes la Terre transpire naturellement, mais sa capacité d’éliminer les surplus de chaleur n’est pas illimitée.

Le principe d’équivalence attribué faussement à Albert Einstein, ne fonctionne pas entièrement en matière d’échanges thermiques, pas plus qu’il n’est exactement valable en chimie. Ce qu’Einstein a énoncé ce sont les effets des champs gravitationnels. On parle ici de vitesse et d’astrophysique.

Ce n’est pas le CO2 qui est la source du problème, c’est plutôt la cause, la conséquence c’est le réchauffement climatique. C’est la quantité de chaleur additionnelle générée par le CO2 qui ne peut être complètement éliminée vers l’espace. C’est cette chaleur emmagasinée (effet cumulatif) qui peut prendre jusqu’à quelques milliers d’années pour être entièrement résorbée. Si ce principe d’équivalence qui est mentionné existait, eh bien 100% des excédents de température seraient éliminés dans l’espace et la Terre serait parfaitement tempérée à peu près partout tout le temps. — Hors, ce n’est pas le cas.

La question fondamentale est donc de savoir si en tant qu’espèce nous devons servir la nature ou si la nature a été faite pour être entièrement mise à notre service pour satisfaire tous nos désirs les plus fous.

Il n’existe pas à proprement parler de théorie du GIEC, c’est une pure invention qui est prétendu par quelques-uns. Le GIEC publie un Rapport annuel (usuellement lu en entier par peu de personnes) et quelquefois des rapports intermédiaires, rapports qui comprennent beaucoup de courbes, de graphes et leur évolution dans le temps. Voilà tout. Pas vraiment de quoi fouetter un pauvre petit chat sans défenses et qui fait miaou.

On peut être de droite et être un bon scientifique. Tout ce que vous écrivez n’explique pas si le CO2 anthropique se comporte différemment du CO2 naturel, non plus que le CO2 anthropique reste dans l’atmosphère durant des milliers d’années.

Vous écrivez : «À l’époque, les scientifiques avaient établi que les émissions de CO2 produites par l’activité humaine étaient de l’ordre de 415 ppm (partie par million) effet de dilution des particules dans l’atmosphère, donc cela était considéré comme négligeable lorsque comparé aux émissions naturelles de CO2, constantes et assez stables. »

415 ppm, c’est la concentration actuelle de CO2 dans l’atmosphère (CO2 naturel+anthropique), vous exagérez nettement les émissions anthropiques. Pour rendre les choses plus faciles, ici j’ironise, les émissions de CO2 sont calculées en tonnes de CO2, alors que la concentration de CO2 dans l’atmosphère se calcule en ppm(v).Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous êtes mêlés. 415 ppm équivaut à des émissions de 407,155 Gt de CO2 par les humains, c’est ridicule.

@ Marc Sauvageau,
Vos commentaires du : 21 juillet 2021, 16 h 20 min

Je m’apprêtais justement à ajouter un « addenda » sur cette mesure en ppm, il s’agit effectivement des données actualisées de 2015 (415 ppm) qui sont considérées comme négligeables par Edwin X Berry. Dans les années 60, les particules de dioxyde de carbone émises, devaient être sauf erreur de ma part aux alentours de 99 ppm. Il y a donc bien accroissement significatif du CO2 dans l’atmosphère. Ceci au moins fait consensus. Ce qui démontre bien qu’il n’est pas naturellement entièrement éliminé.

Je ne comprends pas par contre votre calcul d’émission de gaz à effet de serre basé sur une concentration en ppm(v) donnée. Lorsque les données connues d’émissions de CO2 liées à l’énergie font état d’environ 33 Gt actuellement.

— Pourriez-vous nous donner votre base de calcul, s’il vous plait ?

Vous écrivez ceci : « Tout ce que vous écrivez n’explique pas si le CO2 anthropique se comporte différemment du CO2 naturel, non plus que le CO2 anthropique reste dans l’atmosphère durant des milliers d’années »

Le CO2 étant une molécule, je ne vois pas comment il me serait possible de faire un tri entre une molécule produite à l’état naturel et une molécule identique produite par l’activité humaine. Pas plus qu’il ne m’est possible d’établir que le cycle d’élimination naturel serait plus long pour l’une et plus court pour l’autre. Je laisse ce genre de calculs et de discernements plutôt complexes aux climato-sceptiques.

Ce qui importe c’est la capacité de transfert du rayonnement (la chaleur émise) dans l’espace. Selon les modèles existants, l’accumulation de chaleur dans l’atmosphère du CO2 et d’autres gaz comme le méthane notamment ne permettent pas cette forme d’élimination optimale. Ainsi la « respiration » de la Terre est en quelques sortes compromise.

Certains éternels optimistes comme Edwin X Berry estiment que la nature a des trésors cachés qui lui permettent de s’autoréguler. Tant mieux pour vous si êtes au nombre de ceux-ci. Je m’efforce d’être quant-à-moi un peu plus pragmatique et tout comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois.

J’ai eu la chance de connaître dans ma vie au moins un excellent scientifique (il était astrophysicien) qui était de droite, conservateur et catholique pratiquant. Il n’y a effectivement pas de monopole de la science. Mais quand on met sur la page d’accueil de son site Web le cours journalier du Bitcoin et de l’Ethereum, je me pose naturellement quelques questions.

Pour exprimer clairement ma pensée, ce ne sont pas les changements climatiques qui sont ma première préoccupation, c’est la dégradation des écosystèmes planétaires qui m’inquiète le plus. Hors cette dégradation est bien résultante de l’activité humaine. Oui ou non ?

@Serge Drouginsky
Il faut distinguer un stock d’un flux. Votre chiffre de 33 Gt de CO2 correspond aux flux (émissions de CO2). Le stock est la masse de CO2 dans l’atmosphère, avec, selon la dernière donnée du Mauna Loa, une moyenne annuelle de 414,24 ppm pour l’année 2020. On est près des 415 ppm. En conservant 415 ppm, sa masse en tonne de CO2 correspond à (415 * 7.81 Gt) 3 241 milliards de tonnes de CO2. 33 Gt sur 3 241 milliards de tonnes de CO2 est une bien mince fraction ajoutée sur le total de CO2 dans l’atmosphère.

Vous me dites que vous êtes incapables de distinguer une molécule de CO2, ni sa durée dans l’atmosphère. C’est exactement ce que disait l’auteur du texte, c’est impossible de distinguer une même molécule de CO2 et c’est encore plus fou de croire le GIEC, lorsqu’il affirme que le CO2 naturel ne s’accumule pas dans l’atmosphère parce que les flux d’entrée et de sortie s’égalisent et dire que le CO2 humain s’accumule, alors que l’atmosphère devrait traiter une molécule de CO2 de la même façon.

En addenda de mon précédent commentaire.
Précisément 1 ppm = 7,81 Gt de CO2, d’où 415 * 7,81 Gt
J’ai écrit que 33 Gt de CO2 serait ajouté à l’atmosphère, en réalité seulement 44 % à 45 % de ce chiffre s’ajoute à l’atmosphère, le reste est absorbé par la Terre.

@ Marc Sauvageau,
Vos commentaires du : 22 juillet 2021, 12 h 24 min

Revenons d’abord sur votre addenda du 21 juillet 2021, 16 h 41 min : « Erreur : 415 ppm vaut 3 241 milliards de tonnes de CO2 », nous sommes pas mal loin des 407,155 Gt mentionnés initialement. À ce qui parait, ce serait moi qui suis mêlé….

Ceci confirme ce que j’écrivais auparavant que le calcul de la dilution des molécules de CO2 dans l’atmosphère ne constitue pas une mesure pertinente prise isolément pour déterminer l’effet du réchauffement global. Il y a donc une adéquation entre la masse émise (toutes sources confondues), la masse cumulée et la capacité de l’atmosphère de transférer ses calories excédentaires vers l’espace. Plus la masse augmente et plus le transfert est lent et la température augmente. Rien de bien neuf dans tout cela. Ce sont des règles de base en physique.

Ici, il n’est donc ni question de flux, ni de stock. Vous faites ici une analogie économique (pas très juste) entre les flux et les stocks monétaires. Les stocks de CO2 sont actuellement encore enfouis dans le sol. Les émissions ne correspondent pas à un flux mais plutôt à une équivalence en mégatonnes d’émissions de dioxyde de carbone.

En d’autres termes, ce sont des indicateurs, pas des absolus.

Mon deuxième point est que vous interprétez les avis exprimés par le GIEC de façon erronée. Vous oubliez selon moi, tout simplement de remettre la chose dans son contexte. Pour pouvoir aller plus loin, cela me prendrait l’année du rapport et l’endroit précis (paragraphe) dans ce rapport où sont tenus de tels arguments. Alors je pourrais valider si ce que vous écrivez est vrai ou faux.

Votre addenda du : 22 juillet 2021, 13 h 25 min
Ici encore vous balancez des chiffres en l’air. Ou bien on vous croit ou bien on ne vous croit pas. Les océans par exemple absorbent une partie du CO2 (c’est vrai) mais avec leur réchauffement global, ils émettent du méthane (CH4) qui contribue aussi à l’effet de serre. Les stocks de méthane au fond des océans sont colossaux.

— En conclusion : On peut tout dire et rien dire et croire en prime qu’on a toujours raison.

@Serge Drouginsky
Mêlé, non, trop souvent distrait, oui.

En moins de temps qu’il en faut, j’ai trouvé un site « mainstream » de l’Université de Louvain avec une présentation du cycle du carbone. Les flux et les stocks sont bien mentionnés autant pour l’atmosphère que pour le sol. Je n’ai rien inventé.

Comme vous me reprocheriez mes sources « sceptiques », une institution plus neutre comme Radio-Canada devrait être correcte. À la fin du texte, on précise :
« L’océan absorbe aujourd’hui environ le quart des émissions totales de CO2 et la biosphère un autre quart, limitant ainsi l’accroissement du CO2 atmosphérique. » Un quart plus un quart, ça donne une demie, ma foi, ils sont plus généreux que moi avec 44%-45%. Mais, paraît-il, c’est moi qui désinforme.

https://sites.uclouvain.be/teclim-conferences/Climat/Accumulation_du_CO2.html
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1064264/quantite-co2-atmosphere-explose-dioxyde-carbone

Je croyais que R.-C. avait un code strict sur les informations qu’elle nous donne, mais en vérifiant la source fournie, je constate que j’étais pile dessus :
«Of the total emissions from human activities during the period 2006–2015, about 44% accumulated in the atmosphere, 26% in the ocean and 30% on land. »
https://ane4bf-datap1.s3-eu-west-1.amazonaws.com/wmocms/s3fs-public/ckeditor/files/GHG_Bulletin_13_EN_final_1_1.pdf?LGJNmHpwKkEG2Qw4mEQjdm6bWxgWAJHa

@ Marc Sauvageau,
Vos commentaires du 23 juillet 2021, 15 h 35 min et du 23 juillet 2021, 16 h 04 min :

Je n’entrerai pas dans une querelle sémantique, ce que je définis comme un flux dans la génération des gaz à effet de serre d’origine humaine, c’est l’usage de la formule anglaise : « Material flows ». J’aurais pu peut-être préciser qu’il s’agissait de flux de matière (traduction littérale). Suivant ces termes, il existe deux types principaux de flux : des flux directs et des flux indirects. Ainsi sans surprise les hydrocarbures par exemple sont des flux directs, lorsque l’élevage est considéré comme un flux indirect. Ce sont les flux de ces matières qui par leur transformation génèrent les émissions de GES d’origine humaine.

Dans le cas des dessins proposés par l’Université de Louvain (que je connais assez bien soit dit en passant) ce qui est défini comme un flux, ce sont les relevés en ppm de CO2 ventilés par années, tout comme les milliards de tonnes de CO2 générées pas années. Ce qui forme deux flux concourants mais différents. Ce qui selon moi porte à confusion.

Le fait de ne pas tout confondre et de bien discerner me semble plus probant. En sorte que ce que vous présentez comme un flux est bien une équivalence en mégatonnes d’émissions de dioxyde de carbone. Dans le cas d’un cycle de carbone, décrire le carbone comme un fluide (homogène) est complètement faux, puisque le carbone est complètement mélangé à l’atmosphère et ne peut être extrait de la dite atmosphère quand il est mélangé. Si cela pouvait se faire, on pourrait justement réduire les effets des GES en les capturant et en n’en relâchant dans l’atmosphère que le juste montant.

Dans l’article de Radio-Canada que vous prenez en référence, il est écrit ceci : « Les concentrations des gaz à effet de serre (dont font également partie le méthane, l’ozone, la vapeur d’eau et le protoxyde d’azote) sont les principaux moteurs des changements climatiques dans l’atmosphère. »

La conclusion de cet article ne prend en compte que le CO2, mais ne mentionne pas que les mers sont actuellement un puissant émetteur de méthane (CH4) considéré comme 25 fois plus puissant que le CO2. On mesure actuellement mal le volume réel d’émissions de CH4 et plusieurs scientifiques considèrent qu’elles sont largement sous-évaluées. Les Norvégiens ont mené des études sérieuses sur ce sujet dans l’archipel des Svalbard.

Théoriquement une partie du méthane peut être captée, lorsque c’est pour le moment plus difficile pour le CO2 à moins qu’on ne plante beaucoup plus d’arbres sur cette planète qu’il ne s’en trouve encore présentement. En telles occurrences la part de la biosphère pourrait être largement supérieure au quart.

L’avantage du document : « WMO GREENHOUSE GAS BULLETIN » que vous mentionnez, est qu’il fait bien état de tout.

— Mais après tout cela et autant d’éreintantes recherches de votre part, je ne comprends vraiment pas que vous ne soyez toujours pas convaincu de la réalité des changements climatiques. Est-ce que vous auriez finalement par hasard quelque peu mitigé votre avis ?

@Serge Drouginsky
Qu’est-ce que vous essayez de prouver ? Que la Terre est la principale émettrice de carbone, dont les océans ? Nul doute. Mais le sujet principal des discussions est l’importance du CO2 humains émis dans l’atmosphère et la portée de celui-ci sur le réchauffement terrestre.

La Terre se réchauffe, personne ne le nie, et contrairement au fameux consensus, plusieurs climatologues croient qu’elle se réchaufferait moins vite et à des degrés moindres que les prédictions faites par des modèles plus que douteux.

Et à mettre des étiquettes sur ceux qui ne pensent pas comme les bien-pensants de la science, je préfère être climato-sceptique que climato-naïf.

@ Marc Sauvageau,
Vos commentaires : 24 juillet 2021, 20 h 07 min

Vous voudrez bien m’excuser de répondre tardivement à votre question : « Qu’est-ce que vous essayez de prouver ? »

Eh bien ma réponse vous paraîtra peut-être déconcertante, elle est cependant la suivante : À vrai dire je n’essaye rien de prouver, car je n’ai rien à prouver. Des scientifiques du monde entier, certainement plus intelligents que moi et mieux outillés on fait leur démonstration et je pense que cela est probant.

J’estime que l’activité humaine s’inscrit dans le mécanisme des changements climatiques lorsque « le principe de précaution » (prudence, prévention, précaution) tel que défini lors du Sommet de la Terre de Rio Janeiro en 1992, qu’il s’applique en matière de changements climatiques.

Comme vous l’écrivez vous-même : « La Terre se réchauffe, personne ne le nie (…) », il serait hasardeux pour l’humanité de ne pas assumer ses responsabilités, pour ne pas vouloir s’impliquer pour assurer un avenir meilleur pour tous.

Vous ajoutez encore : « (…) plusieurs climatologues croient qu’elle se réchaufferait moins vite et à des degrés moindres que les prédictions faites par des modèles plus que douteux. »

D’autres pensent qu’elle se réchaufferait plus vite.

Mes questions en la matière sont les suivantes : Êtes-vous réellement compétant en la matière pour pouvoir déterminer le caractère » plus que » douteux des modèles ? Savez-vous précisément de quoi sont faits ces modèles ? Êtes-vous apte pour en faire une analyse détaillée ?

Vous insinuez que je mettrais des étiquettes sur des gens comme vous ou sur qui que ce soit. J’ai toujours eu horreur de toutes formes arbitraires de discrimination. Je ne pense pas que vous soyez climato-sceptique ou climato-réaliste, je pense plus pragmatiquement pour paraphraser le philosophe Michel Foucault, que vous êtes une victime collatérale de cette terrible condition humaine qu’est : l’enfermement.

Au plaisir.

Je viens de terminer quelques lectures intéressantes dont celles de Cliff Mass, un météorologue du climat à Seatle, qui dément l’affirmation selon laquelle le dôme de chaleur serait dû au réchauffement climatique. Il détruit l’explication donnée dans l’article ci-haut.

Une autre lecture captivante cette fois de Douglas J. Keevan, un statisticien redoutable, qui déclare sans détours :
« The reliance on merely proclaimed assumptions, in statistical analyses of climatic data, implies that virtually all claims to have drawn statistical inferences from climatic data are untenable. In particular, there is no demonstrated observational evidence for significant global warming. »
En français : « La dépendance à l’égard d’hypothèses simplement proclamées, dans les analyses statistiques des données climatiques, implique que pratiquement toutes les allégations de déductions statistiques à partir de données climatiques sont indéfendables. En particulier, il n’y a aucune preuve observationnelle démontrée d’un réchauffement climatique significatif. »

Plus loin, il y va de cette observation : «You might well ask how the misperception that observational evidence exists could have become widespread. Part of the problem is that climatologists generally have no training in the statistical analysis of time series—even though almost all climatic data sets are time series. In other words, climatologists do not know how to statistically analyse climatic data. » [Traduction]

« Vous pourriez vous demander comment la perception erronée de l’existence de preuves observationnelles a pu se répandre. Une partie du problème réside dans le fait que les climatologues n’ont généralement pas été formés à l’analyse statistique des séries chronologiques, même si presque tous les ensembles de données climatiques sont des séries chronologiques. En d’autres termes, les climatologues ne savent pas comment analyser statistiquement les données climatiques. »

Sur le dernier rapport du GIEC, il remarque :
« The third paragraph states that the IPCC has chosen a statistical model that comprises a straight line with first-order autocorrelated noise. If you are unfamiliar with such noise, that does not matter here. What is important here is that a model has been chosen, yet there is no scientific justification given for the choice. The failure to present any evidence or logic to support the assumptions of the model is a serious violation of basic scientific principles. »

[Traduction] « Le troisième paragraphe indique que le GIEC a choisi un modèle statistique qui comprend une ligne droite avec un bruit autocorrélé de premier ordre. Si vous n’êtes pas familier avec un tel bruit, cela n’a pas d’importance ici. Ce qui est important ici, c’est qu’un modèle a été choisi, mais qu’aucune justification scientifique n’est donnée pour ce choix. Le fait de ne pas présenter de preuves ou de logique pour soutenir les hypothèses du modèle est une violation grave des principes scientifiques de base. »

Il y a ici de quoi à douter des modèles fait par des incompétents.

Quant aux étiquettes, je ne vous visais pas, mais vous savez qui.

source :
https://cliffmass.blogspot.com/2021/07/flawed-heatwave-report-leads-to-false.html
https://cliffmass.blogspot.com/2021/07/miscommunication-of-recent-climate.html
https://www.informath.org/AR5stat.pdf

@AlainBonnier

De grâce, préservez le bon souvenir de votre passage comme président des Sceptiques du Québec.

Vos affirmations grossières du genre «fluctuations plus ou moins sporadiques dont la cause n’a rien à voir avec nos émissions de CO2» sont contredites par 40 ans de science climatique. En effet, les valeureuses années 80 sont déjà loin… De même, en sélectionnant uniquement les éléments qui vous conviennent (cherry picking), comme vos données climatiques à New-York, vous ne mystifier que vous-mêmes. Je n’ose en rajouter par respect pour l’homme de science que vous étiez.

Scientifiquement et sceptiquement vôtre.

Claude COULOMBE

Nous avons droit aux usuels arguments fallacieux des climato-sceptiques. Typique du picorage, on choisi un point de mesure qui fait notre affaire et on dit que les modèles sont erronés. Cela fonctionne à tout coup quand on ne comprend pas les données ou la dynamique du système sous-jacent, ce qui est le cas de la grande majorité des interlocuteurs. Cette façon de fonctionner permet de maintenir un débat public et se donnant une impression de supériorité intellectuelle. On a vu cela toute l’année avec la COVID-19.

La base du scepticisme est de connaître ses propres limites.

Je constate que vous me visez, je me permets de répliquer. En ce qui concerne le « picorage » de mesures, il semble que les modèles du GIEC soient les champions. Par exemple :

« Le raisonnement circulaire imposé par l’utilisation d’une période d’échantillonnage de convenance dans le test d’une théorie qui implique une période d’échantillonnage allant de l’ère 1850-1900 à aujourd’hui est également courant dans la recherche sur le niveau de la mer. Dans ce cas, les résultats spectaculaires du test empirique de la théorie selon laquelle l’élévation du niveau de la mer est anthropique découlent du choix de la période d’échantillonnage, comme le montre la figure 5. L’extrapolation des résultats d’une période d’échantillonnage de 25 ans, de 2017 à 2100, est basée sur l’hypothèse de raisonnement circulaire selon laquelle le comportement de l’élévation du niveau de la mer observé au cours de la brève période de 25 ans est homogène dans le temps, en avant et en arrière. […]

L’utilisation de périodes d’étude de convenance est courante dans la recherche sur le changement climatique, où l’on observe une grande variance dans les périodes d’échantillonnage utilisées pour la même question de recherche (Jevrejeva, 2008) (Church, 2006). » (Jamal Munshi) (1) Traduit avec http://www.DeepL.com

Concernant les modèles, C. Coulombe s’obstine à affirmer qu’ils sont crédibles, parce qu’ils s’appuieraient sur les lois de la physique. En plus de ce qui est démontré ci-haut, que ces modèles sont basés sur des raisonnements circulaires, Roy Spencer (de mémoire) disait que si les modèles étaient basés sur les lois de la physique, ils seraient tous semblables et celui-ci de conclure que soit les modélisateurs ne comprennent rien à la physique, soit les modèles sont bourrés d’incertitudes.

Ajoutons aussi :
«Le GIEC est bien conscient du problème [des modèles], mais dans son cinquième rapport d’évaluation (FAR, 2013) il a évité d’attirer l’attention sur ce point. Dans mes commentaires de relecture du rapport, j’ai souligné cette discordance et écrit que les affirmations du GIEC ne résisteraient pas à un examen contradictoire. Bien entendu, le processus de relecture du GIEC n’est pas un vrai examen contradictoire car les auteurs principaux [NDT lead authors], soigneusement sélectionnés pour que le « bon » message soit fourni, ont toujours le dernier mot. En réponse à mes objections, le GIEC a inséré un nouveau graphique, mais l’a enfoui dans les annexes, publiées longtemps après le rapport principal. »(2) On voit bien ici que contrairement aux affirmations de C.Coulombe sur les rapports du GIEC (« des améliorations ont été apportées depuis. » ) Plus ça change, plus c’est pareil.

Sur les « petites erreurs çà et là » des modèles :
« Les modèles sur lesquels s’appuient la plupart des conclusions des climatologues paraissent ajustés de manière assez sommaire, et sur des données, le plus souvent indisponibles. Leurs conclusions sont présentées par des organismes officiels, tel que le GIEC, comme vérité d’Evangile, sans que de telles affirmations soient systématiquement assises sur des vérifications statistiques crédibles ». (3)

1- https://www.academia.edu/36025745/circular_reasoning_in_climate_change_research

2- https://www.climato-realistes.fr/alarmisme-climatique-infonde-conference-john-christy-mai-2019/

3- http://images.math.cnrs.fr/Quelques-questions-de-nature-statistique-liees-au-debat-sur-le-climat

Rechofement climatique les gouvernement se calise bient de sa et il parlent de scientifiques heux c est pareille….faitte s’en des imeuble et des gros bâtiments faites s’en des chemins en sfalt et greuser s’en des immense carrière….le noir atire la chaleur et les carrière déssanligne la terre…prend une roue et anlever une broche pour la maitre n’importer ou sûre la roue elle va tourné tous croches….les bâtiments avec les toi en bardeaux noir aller marché nue pied on va voir combient de t’en allé tenire …mes les gouvernements parlent pas de mes idée bin non il on traux d’argent a faire et les riche c est pareille il parlent de sac de plastique et de voiture poluent ….mes un sac blanc au soleil et marche anue pied decu ca va aitre froid…..allorsi un scientifiques a fais des études a l’université moi j’ai pas de scolarité et je réfléchi a tous …..allor c est comme les vaccins il polluent le monde avec le erreur et leure mensonges allons petite brebis suie le chemin pour enfin tombé esclaves et martire de l’unanimité dun peuples d’argent et mensonge pour finir avec un étiquettes sur la grosse orteils……

Bonjour. On nous prévient en France depuis les années 1972. Plusieurs numéros de la revue : La Gueule Ouverte, anticipaient la situation climatique d’aujourd’hui. Ils étaient des Lanceurs d’Alertes il y a déjà une cinquantaine d’années. Des écrits et dessins d’une équipe de Hara Kiri /Charlie Hebdo dont le fondateur était Pierre Fournier. Sortes de visionnaires… Is voyaient juste. Terrible !! C’est déjà trop tard, hélas !!!

Bonjour je pense qu il il y a pas de marche arrière il faudrait revenir 100ans en arrière arrêtez le profit et l extraction des matières premières le réchauffement et voulut dépit des années il faut penser pas moi mais les grosses entreprises et firme que dans les pôles il y a des milliards à explorer et extraire il s en foutent des gens qui meure de faim de catastrophe ou de chaleur eut c et le profit alors qu l homme aura compris il saura trop tard il y a pas longtemps le président trump la dit ouvertement que si les pôle se mettent à fondre il y aurait des richesse à extraire je pense qu il y a pas de marche arrière sa s appelle le progrès

Je ne comprends pas pourquoi l explosion démographique – et donc le bétonnage, l’hyperconsommation électrique, la disparition de la nature vierge…- sont autant occultes par les politiques, médias…
Notre Terre n est pas faite pour supporter 10 milliards d’humains.

La terre se recycle identiquement apres chaque 5000 annees apres une series de graves pandemies, calamites naturelles extremes et une grande guerre nucleaire. C’est predestine et tout ceci se produit apres que la pollution ait atteint un niveau record, le monde est surpeuple, les ressources ont ete surexploites,les glaces ont ete fondues,la mer est rechauffee, la couche d’ozone ait disparue et les gens sont tombes dans un niveau extremement bas.C’est alors ‘heure pourque Dieu reprenne les choses en main et apporter le paradis sur terre comme l’a bien dit le philosophe Plato.Tout va se degrader d’avantage a partir de 2025 parceque le nouceau cycle va recommencer a partir de l’annee 2036.

@Marc Sauvageau,

Désolé d’avoir à intervenir à nouveau. Il y a décidément des concepts scientifiques qui vous échappent, mais je ne vais pas trouver d’épithètes pour vous qualifier.

Au contraire, je vous remercie d’étaler des théories en apparence scientifiques des «climato-réalistes». Cela me donne l’occasion, après le non-effet de la vapeur d’eau, de corriger leurs demi-vérités et sophismes. Je dois reconnaître qu’à défaut de rigueur, les «climato-réalistes» ne manquent pas d’imagination. Je pense à votre extension du principe d’équivalence d’Einstein à la physique du climat et à l’enchaînement de raisonnements disons surprenants, pour rester poli, que vous en tirez. Ce procédé peut berner les non-scientifiques, mais sachez qu’un scientifique s’en amuse beaucoup! Je tâcherai donc d’être très didactique.

En effet, il n’y a aucune différence entre les molécules de CO2 d’origine naturelle et anthropique, du moins au niveau chimique et du cycle du carbone (https://go.nasa.gov/3ronC3K). La différence, vous l’avez abordé, est plutôt dans l’équilibre entre l’émission et la captation du CO2. On parle de sources (émission) comme la combustion du carbone (C+O2 => CO2) et de puits (captation) de carbone, comme la photosynthèse des plantes (grossièrement, CO2 + H2O => CH2O + O2).

Avant l’ère industriellle, qui a débuté vers 1750, le cycle du carbone n’impliquait que des causes naturelles et les combustibles fossiles ne faisaient pas vraiment partie du cycle du carbone. Le cycle du carbone était équilibré. Il y avait bien quelques surplus à la suite d’activités volcaniques ou de grands feux de forêt, mais tout revenait à l’équilibre assez rapidement. À partir de 1750, en détruisant la végétation et en utilisant les combustibles fossiles, l’activité humaine est venue perturber le cycle du carbone (https://bit.ly/3eIfaap). Il faut comprendre que les combustibles fossiles: pétrole, charbon et gaz naturel sont d’énormes réserves d’énergie et de carbone séquestrées d’abord par les êtres vivants puis par des processus géologiques sur des millions d’années.

Ce qui arrive est que les combustibles fossiles sont utilisés à une trop grande vitesse par les humains et le CO2 produit n’a pas le temps d’être entièrement «recyclé» par le cycle naturel du carbone. C’est le fait que nous produisons du CO2 plus vite que les océans et la biosphère ne peuvent l’absorber qui explique l’augmentation (https://go.nasa.gov/3ronC3K). Par conséquent, le surplus CO2 s’accumule dans l’atmosphère et cela est mesuré (https://bit.ly/2VxT3Ji).

De nos jours, les quelques 7,8 milliards d’humain et leurs 1,2 milliards de véhicules, sans compter les centrales au charbon, au gaz et les usines émettent des milliards de tonnes de CO2, plus précisément 37,1 milliards de tonnes (Gt) en 2018 (http://bit.ly/36zvfJ0). On estime qu’environ 2 000 milliards de tonnes de CO2 ont été émises vers l’atmosphère par les activités humaines depuis 1750. Et la tendance n’est pas encore à la baisse… Par comparaison, l’activité humaine émet par année 100 à 300 fois plus de CO2 que l’ensemble des volcans en activité pour la même année (https://go.nasa.gov/3ronC3K). Revenons à votre principe d’équivalence climatique. S’il y avait 100 à 300 fois plus d’activités volcaniques sur une base permanente en remplacement de l’activité humaine, oui, le climat serait autant perturbé, mais cette fois par une cause naturelle, c’est à dire tous ces nouveaux volcans en activité. Nous en serions au même point, si ce n’est que pour l’activité humaine nous pouvons plus facilement intervenir que pour des volcans.

Pour vous faire comprendre et détendre l’atmosphère, je vais imaginer un petit exemple amusant, mais pas vraiment une extension du principe d’équivalence d’Einstein. Je vous le laisse… Parlons plutôt bateau. Vous et moi, on est sur un lac dans une embarquation qui prend l’eau. On ne coule pas, car nous arrivons à écoper la quantité d’eau qui entre au fur et à mesure. Mais là, vous décidez après la lecture d’un texte des «écopeurs-réalistes», que vous pouvez vous reposer. En fait, vous ne faites qu’exercer votre «liberté». Pour éviter que nous coulions, je me mets à écoper deux fois plus vite. Mieux, bien essoufflé, je n’ai même pas le temps de vous faire mon petit discours éthique qui vous énerve. Cela m’épuise et vous amuse, mais nous restons à flot. C’est alors que vous avez une idée de génie, digne d’Einstein et de son principe d’équivalence. Toute cette belle eau douce qui nous entoure, vous pourriez la vendre et vous enrichir. Surtout qu’il y des sécheresses aux États-Unis pour des raisons qui vous échappent, mais vous vous en cirer. Vous vous mettez alors à remplir le bateau avec l’eau du lac. Je vous laisse deviner la suite…

En ce qui concerne l’urgence climatique, nous en ressentons déjà les effets. Très honnêtement, je préférerais que la science se trompe et je serais le premier à m’en réjouir et à passer à autre chose.

Scientifiquement vôtre

Claude COULOMBE

P.-S.: Ce sera mon dernier mot dans cet échange.

« D’abord ils vous ignorent. Ensuite ils vous ridiculisent. Et après, ils vous attaquent et veulent vous brûler. Mais ensuite, ils vous construisent des monuments. » – Nicholas Klein 1919 (parfois faussement attribué à Gandhi)

@ Claude Coulombe,

Dommage que ce soit vos derniers échanges. Tout cela est très bien expliqué. Merci pour vos efforts très louables pour avoir si bien clarifié la situation.

Vous aimez les récits imagés, voici le mien.

Le climat se comporte comme un jeu de tir-à-la-corde. Vous avez l’équipe rouge (chaud) d’un côté et l’équipe bleue (froid) de l’autre. Quand l’équipe bleue tire le plus fort, la Terre se refroidit. Quand l’équipe rouge tire le plus fort, la Terre se réchauffe. Sauf que dans l’équipe des rouges, un des membres est Schtroumpf rouge. Les alarmistes croient que quand les rouges ont le dessus sur les bleus, c’est Schtroumpf rouge qui a fourni le plus grand effort.

Histoire inspirée par John Christy dans : «L’alarmisme climatique est infondé ».
https://www.climato-realistes.fr/alarmisme-climatique-infonde-conference-john-christy-mai-2019/

Merci Monsieur Coulombe pour vos explications et à Mme Brouillete pour nous aider à réfléchir sur le sujet.

Je ne suis pas scientifique mais on ne se trompe pas à vous lire.

Votre recherche de la vérité est claire, nette et précise.

La petite musique fielleuse de ceux qui sont dans le déni est pleine de fausses notes et c’est facile à détecter même pour les non-initiés.

« Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement. » Einstein

C’est pour ça que Greta a compris Einstein quand il a dit:
« L’homme et sa sécurité doivent constituer la première preoccupation de toute aventure technologique »

Vous rejoignez ce qu’écrit M. Magnason dans le Devoir:
…les volcans terrestres émettent au total environ 200 millions de tonnes de CO2, l’humanité en dégage 35 milliards sur la même période….

https://www.ledevoir.com/lire/591919/essai-du-temps-et-de-l-eau-requiem-pour-un-glacier-le-plus-dangereux-de-tous-les-volcans-c-est-nous

Nous étions dans la crainte des ‘Actes de Dieu’
maintenant nous somme en plus
dans la crainte des ‘Actes de l’homme’

Justin devrait s’inspirer de ce que son papa disait:

La protection de l’environnement est

“Un acte rationnel et de gros bon sens dans un monde de plus en plus irresponsable.” P.E. Trudeau

La plume de Mme Brouillette est esquise!
Merci a l’actualité de rendre accessible des enjeux aussi important …pour ne pas dire l,eneju le plus important de l’heure. C’est tous ensemble que nous reussirons a vaincre LE défi de notre temps et ainsi permettre, grâce a nos actions et gestes ambitieux, le réel changement de paradigme dont nous avons besoin. Merci infinimemt de contribuer via vos texte pertinent et intelligent a cet urgent éveil collectif qui contribuera a sauver l’humanité…si toutefois nos élus se réveils auusi !