Les temps sont durs pour les glaciers. En Suisse, des ONG environnementales ont organisé le mois dernier des funérailles pour le Pizol, un petit glacier dont il ne reste presque plus rien. Au même moment, sur le versant italien du mont Blanc, le glacier de Planpincieux menaçait de se détacher, ce qui a forcé les autorités de la ville la plus proche à mettre des mesures de sécurité en place.
En août, les Islandais ont souligné la première disparition d’un de leurs glaciers. Au Venezuela, des scientifiques affirment que le dernier glacier du pays disparaîtra d’ici 20 ans.
Les glaciers de montagne tels qu’on en trouve en Europe, en Asie, en Afrique de l’Est et en Amérique du Sud sont petits si on les compare aux calottes glaciaires et aux grands glaciers situés près des pôles, mais leur fonte contribue tout de même à la hausse du niveau des océans. Surtout, ils sont une importante source d’eau pour des millions de personnes vivant dans ces montagnes ou à plus basse altitude.
Dans leur plus récent rapport, paru le 24 septembre dernier, les membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estiment que ces petits glaciers perdront plus de 80 % de leur masse actuelle d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre demeurent élevées.
Cet article a été publié dans le numéro de novembre 2019 de L’actualité.