Les secrets de la forêt boréale

Une chaire de recherche québécoise étudie comment maximiser la rétention du gaz carbonique par une gestion intelligente des arbres.

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Une nouvelle chaire de recherche sur la gestion du carbone forestier lancée fin avril tentera de comprendre comment la forêt boréale s’adapte aux changements climatiques. Établi au cégep de Sept-Îles, mais piloté par l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), ce pôle de recherche a pour but de documenter la captation des gaz à effet de serre par les sols et les arbres. Les recherches serviront à modéliser les conséquences des opérations forestières afin de maximiser la rétention de CO2 par la forêt, explique Xavier Cavard, professeur à l’Institut de recherche sur les forêts de l’UQAT et titulaire de la chaire. Grâce à ces données, les industries québécoises qui émettent beaucoup de GES pourront compenser leurs émissions en plantant des arbres dans les secteurs où ils seront le plus utiles pour absorber le carbone. « Nous voulons également intégrer les effets des changements climatiques pour déterminer les types d’opérations forestières les mieux adaptées au climat futur », précise le chercheur. La chaire est financée par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, qui lui a accordé 625 000 dollars pour cinq ans.

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81 kilos

C’est la quantité de GES qu’une famille québécoise de trois ou quatre personnes économisera annuellement en privilégiant l’achat de fruits et de légumes frais, locaux et de saison, a calculé le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (ou CIRAIG) en utilisant la méthodologie d’analyse du cycle de vie. Ça correspond grosso modo à un aller-retour en voiture à essence entre Montréal et Ottawa.

Une présentation de unpointcinq, média de l’action climatique au Québec