
1- Vérifiez l’enregistrement de votre conseiller auprès de l’AMF.
Les professionnels de l’investissement doivent s’inscrire au registre de l’Autorité des marchés financiers du Québec (AMF), l’organisme qui encadre les marchés financiers de la province. Si l’enregistrement n’est pas une garantie contre la fraude – Vincent Lacroix était enregistré -, il vous assure néanmoins que la personne ou l’entreprise avec qui vous faites affaire a le droit d’exercer des activités liées au conseil ou à la vente de produits financiers.
2- Comprenez les produits dans lesquels vous investissez.
La règle d’or en investissement : s’informer. Obtenir des renseignements sur les placements qui vous intéressent vous permet de comprendre les risques, le rendement et la nature des activités des entreprises dans lesquelles vous investissez. Il est recommandé de lire les documents financiers – comme les prospectus et les états financiers -, mais également des rapports d’analystes, des articles de journaux et de sites Web spécialisés ainsi que des commentaires de groupes de discussion à l’intention des investisseurs. Bien sûr, n’hésitez pas à questionner le professionnel avec qui vous faites affaire.
3- Assurez le suivi de votre portefeuille.
Un suivi régulier vous permet d’être au courant des hauts et des bas de vos investissements. Plusieurs moyens peuvent être envisagés. Il est souhaitable que vous vous assoyiez avec votre conseiller de façon mensuelle afin qu’il puisse vous présenter un compte rendu détaillé de votre dossier et vous en expliquer le contenu. Si votre horaire ne vous permet pas de telles rencontres, rien ne vous empêche de demander une version papier de cette information et d’obtenir des détails lors d’un court entretien téléphonique.
4- Décelez les comportements douteux.
Le rendement élevé d’un investissement s’accompagne nécessairement d’un risque important. Il est légitime de douter d’un professionnel qui tente de vous convaincre du contraire. Méfiez-vous aussi d’une personne qui vous presse de « sauter sur une occasion en or » ou d’investir « avant qu’il ne soit trop tard ». Souvent, les fraudeurs prétendent être les seuls à détenir de l’information « privilégiée ». Si tel est le cas, rappelez-vous qu’il est illégal d’exploiter de tels renseignements au Canada. En cas de doute, demandez un second avis, par exemple auprès d’un conseiller financier de votre institution financière.