Là où l’immobilier boume au Québec

Villes ou arrondissements où les prix de l’immobilier ont connu les plus fortes hausses de 2008 à 2009.

Là où l'immobilier boume au Québec
Photo : Wikimedia Commons

La croissance moyenne du prix des maisons au Québec a beau n’être que de 5 %, certaines municipalités ont vu la valeur des transactions immobilières connaître un essor jusqu’à 10 fois plus important.

Pontiac, en Outaouais, mène la marche, avec un bond de 57 % du prix des maisons individuelles. Selon la Fédération des chambre­s immobilières du Québec, cette hausse y est attribuabl­e à deux facteurs : les maisons vendues en 2009 étaient plus grandes que celles vendues l’année précédent­e (donc nécessairemen­t plus chères) et le prix élevé des maisons dans les villes voisines a pu convaincre les acheteurs de s’établir à Pontiac. La forte demande de maisons aura poussé les prix à la hausse.

Du côté de Rouyn-Noranda et de Chibougama­u, le boum minier et l’afflux de nouveaux travailleurs ont fait augmenter le prix de l’immobilier.

Dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal, la cause serait la rareté des maisons individuelles. À Bromont, l’augmentatio­n est attribuable à la quantité et à la qualité des copropriétés construites­ au cours des dernière­s années ainsi qu’à un meilleur service de transport en commun vers Montréal. Bromont, bien que située à 75 km de Montréa­l, est presque devenue une banlieue de la métropo­le.

 


(Cliquez pour agrandir)

 

Ce texte vous a plu ? Recevez chaque samedi nos astuces pour faire de l’argent et économiser en vous inscrivant à l’infolettre Dollars et cents. Il suffit d’entrer votre adresse courriel ci-dessous. 👇