
Quel est le meilleur moyen d’investir l’argent que j’épargne en vue de m’acheter une maison dans cinq ans ?
Le mot investir montre que vous voulez faire des gains sur vos placements. Je serais moins ambitieux si c’étaient mes propres économies en vue d’une mise de fonds. Cinq ans, c’est court. La priorité doit être de protéger le capital.
Si vous avez des droits de cotisation à un CELI inutilisés, je vous suggère de chercher le meilleur taux offert pour un compte d’épargne. Un certificat de placement garanti d’un an offrira un taux supérieur, mais vous ne pourrez pas facilement ajouter de petites sommes ni retirer quand vous le voulez. Un fonds commun de placement permettra d’ajouter de petites sommes, mais vous exposera aux fluctuations du marché, et je pense que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Tout compte fait, plutôt que d’essayer d’accroître le rendement, je viserais à mettre le plus d’argent possible de côté.
Que peut-on faire de l’argent inutilisé d’un REEE après la fin des études ?
Un étudiant avec de l’argent en trop ? C’est aussi improbable qu’un étudiant qui a du temps libre dans sa semaine d’examens ! Mais si c’est le cas, que faire ?
Si les subventions gouvernementales et les gains d’intérêt ont déjà été utilisés, on peut retirer le reste du capital. Le détenteur du REEE peut aussi transférer les revenus de placement restants dans son REER, s’il a des droits de cotisation inutilisés.
Les subventions et les gains d’intérêt peuvent aussi être versés à l’étudiant jusqu’à six mois après la fin de ses études. L’étudiant sera imposé sur ces montants selon son taux d’imposition. Après ces six mois, c’est le cotisant original qui devra payer les impôts et une pénalité de 20 % sur les revenus de placement, en plus de rembourser la subvention inutilisée. Mieux vaut retirer l’argent quand l’étudiant est aux études ou, si possible, désigner comme bénéficiaire un frère ou une sœur, qui pourra utiliser l’argent (pour organiser le party de l’année).
Comment puis-je m’assurer d’obtenir 100 % du REER de mes parents à leur décès ? Tout ce que j’ai trouvé dit qu’il faut payer un impôt à la source.
Vous avez fait des recherches et n’aimez pas ce que vous avez trouvé. J’admire votre persévérance, mais je dois vous dire qu’il faudra sans doute payer un impôt pour ce REER, inclus dans la dernière déclaration de revenus de vos parents.
Il y a cependant une exception, selon Grace Chow, coauteure du livre Taxation at Death et experte en fiscalité chez Cadesky and Associates. « On peut demander une déduction… si l’héritier désigné est un enfant ou un petit-enfant financièrement à charge de la personne décédée. » Quelqu’un dont le revenu dépasse le montant personnel de base, 11 327 dollars en 2015, ne serait pas considéré comme financièrement à charge. Le seuil est plus élevé si l’enfant vit avec un handicap.
Une analyse du plan successoral de vos parents pourrait valoir le coût, pour le revérifier des points de vue fiscal et juridique.
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