
Marié, divorcé, conjoint de fait ? Si vous décédiez demain matin, qui hériterait de vos biens ? Un testament fera toute une différence pour protéger vos avoirs et votre famille.
Au Québec, pour un couple marié avec enfants, dans le cas d’un décès sans testament, la succession revient aux deux tiers aux enfants. L’autre tiers revient au conjoint. Cependant, les conjoints de fait ne sont pas reconnus comme successeurs par le Code civil, et ce, peu importe la durée de l’union. Sans testament qui le désigne comme héritier, le conjoint de fait peut se retrouver devant rien.
« Au Québec, c’est encore tabou de parler de la mort. Il n’est jamais plaisant de planifier son décès, mais être bien accompagné fait toute la différence. »
François Archambault, conseiller senior pour Banque Nationale Gestion privée 1859
« Avec les unions de fait, en l’absence de testament, on se retrouve devant des situations problématiques, dit François Archambault, conseiller senior pour Banque Nationale Gestion privée 1859. Par exemple : un couple en union de fait se bâtit une maison, pensant que si l’un des deux décède, le survivant héritera de la part de l’autre. Mais sans testament, le conjoint de fait peut se retrouver copropriétaire avec les enfants ou les parents du défunt. »
DIVORCE ET SUCCESSION
Au Québec, de nombreux couples vivent séparés sans avoir obtenu de jugement de divorce.
« Certaines personnes n’habitent plus ensemble depuis des années et vivent avec un autre conjoint en union de fait, mais sans avoir divorcé. Si le mariage n’a pas été dissous par un jugement de divorce et qu’il existait un testament en faveur de l’ex-époux, c’est celui-ci qui va hériter au détriment du conjoint de fait. Un divorce annule les legs à l’ex-époux. Il faudra tout de même produire un second testament si vous désirez que votre nouveau conjoint de fait soit héritier. »
L’IMPORTANCE DU TESTAMENT
Quand on a des avoirs considérables ainsi qu’une famille reconstituée à la suite de plus d’une union, il est primordial de réfléchir pour s’assurer que le testament reflétera vraiment ce que l’on souhaite.
« Au Québec, c’est encore tabou de parler de la mort. Il n’est jamais plaisant de planifier son décès, mais être bien accompagné fait toute la différence, dit François Archambault. Plus les avoirs sont importants et la situation familiale complexe, plus cette réflexion est essentielle. Nous ne perdons jamais de vue que nous sommes devant une personne qui a bâti un patrimoine au fil des ans et qui a une histoire familiale. »
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Cet article a été publié dans le numéro de novembre 2021 de L’actualité.