Fabrique des pièces d’avion et de l’outillage
Croissance : 678 %
Chiffre d’affaires : entre 20 et 50 millions
Nombre d’employés : 208
Siège social : Blainville
La lourde pièce courbée que le PDG dépose sur la table a l’air d’un long cigare de métal. « L’avenir, c’est ça », me dit Éric Ledoux.
« Ça », c’est un rail de volet, qui permet au pilote d’un avion d’améliorer la portance des ailes à l’atterrissage et au décollage. Mais c’est aussi ce qui permet au Groupe DCM de se propulser plus haut dans l’immense chaîne de fournisseurs aéronautiques, en le faisant passer de simple fabricant de pièces à sous-assembleur. Car un rail de volet n’est pas monobloc : il est constitué d’une centaine de pièces traitées chimiquement, puis assemblées, rivetées, soudées et peinturées dans les trois usines de l’entreprise, pour des clients comme Boeing, Bombardier, Airbus et ATR.
Éric Ledoux, 53 ans, rêve de voir la société qu’il a acquise en 2008 devenir un jour assembleur de grandes sections comme l’aile, la carlingue ou la queue. Pour y arriver, le comptable professionnel agréé est à l’affût d’occasions d’acquisitions d’entreprises. Mais cela le force à naviguer dans le dédale administratif. Un exemple ? L’usine de Boucherville fait des pièces destinées au sol, alors que celle de Boisbriand fabrique des pièces embarquées. Et les règles d’inspection ne permettent pas de les regrouper.
Groupe DCM fait son chemin malgré tout, en se moulant aux besoins des grandes usines d’assemblage. « Dans notre industrie, pour survivre, il faut exporter, avoir plus qu’un client et coller de très près à leurs demandes », dit le PDG.
Depuis quelques années, Groupe DCM élabore des produits, comme un nouveau type de capteur de la famille des tubes de Pitot (ces bidules qui mesurent la température de l’air extérieur, sa pression et sa vitesse, autant de choses qui permettent le vol de nuit). Autre nouveauté : une tablette de contrôle électronique des sièges, qui vérifie le fonctionnement de leurs circuits électroniques, ce qui permet aux équipes d’entretien d’économiser énormément de temps et d’énergie. « Tout le monde nous dit : “Bravo, super, mais qui l’approuve ?” » note Éric Ledoux. Le PDG est conscient qu’il faudra du temps pour obtenir les approbations réglementaires. « Il va nous falloir 5, 10 ou 15 ans. »
L’industrie de l’aviation avance bien plus lentement que les avions !

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