Il était une fois deux adolescents qui passaient leurs étés chez les voisins à réparer clôtures, niches, remises et patios. Aujourd’hui, les deux amis de Beaconsfield, fraîchement diplômés en génie civil, dirigent sept équipes qui réalisent plus de 200 terrasses en bois et en composite par année entre Vaudreuil et le centre-ville de Montréal.
« Ça fait trois ans que je n’ai pas tenu un marteau », dit Justin Szekely, 25 ans, le chef des opérations, qui partage la direction avec Brandan Ranaldi, 24 ans, le chef des ventes.
Dans une industrie de la construction où il y a beaucoup d’improvisation, ils rationalisent constamment leurs processus afin de garantir une exécution rapide, propre et clés en main. « On a nos méthodes, on maîtrise les séquences d’opérations. Les structures, le recouvrement, la finition, tout est normé. »
Cette spécialisation extrême a mis l’entreprise à l’abri des pénuries de matériaux, qui plombent l’industrie de la construction depuis 2020. « On ne fait qu’une chose, ce qui nous assure de gros volumes chez un petit nombre de fournisseurs. Ça nous permet de cultiver cette relation et d’anticiper les pénuries en achetant d’avance. »
L’entreprise n’a pas non plus connu de pénurie de main-d’œuvre, peut-être en partie parce que 3 de ses 29 employés sont des femmes, soit plus de 10 % de son équipe, ce qui est cinq fois mieux que la moyenne de l’industrie de la construction. Et puis, il y a les vacances, qui ne peuvent pas nuire : « De la mi-décembre à mars, c’est congé pour tout le monde. »
Cet article a été publié dans le numéro de janvier-février 2023 de L’actualité, sous le titre « Leaders de la croissance 2022 ».
Pourquoi une raison sociale en anglais ? Est-elle légale ?