Des femmes aux commandes de l’économie mondiale

Le plafond de verre en économie s’est considérablement lézardé en 2018, avec la nomination de trois femmes au poste d’économiste en chef dans trois institutions majeures.

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GITA GOPINATH
Fonds monétaire international (FMI)

Elle sera la première femme à occuper ce poste au FMI lorsqu’elle entrera en fonction, à la fin de 2018. Cette Américaine, qui est née et a grandi en Inde, est l’une des rares femmes professeures d’économie à Harvard et est spécialiste des taux de change, de la productivité et de la dette. Ces enjeux préoccupent un grand nombre des 189 pays membres du FMI, qui est dirigé par la Française Christine Lagarde depuis 2011.

 

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LAURENCE BOONE
Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

Économiste en chef de l’OCDE depuis l’été 2018, cette Française a notamment occupé le poste de conseillère économique et financière auprès de l’ancien président de la France François Hollande. Un doctorat d’économétrie appliquée de la London Business School fait partie de ses nombreux diplômes. Elle est d’avis que la croissance mondiale arrive à un plateau et met en garde entre autres contre l’escalade des restrictions commerciales.

 

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PINELOPI KOUJIANOU GOLDBERG
Banque mondiale

Née à Athènes, cette Américaine est économiste en chef de la Banque mondiale depuis avril 2018. Experte en commerce international, elle a pour mandat d’aider les pays en développement à se préparer à l’économie de demain. Elle travaille aussi à améliorer l’égalité des chances dans le monde.

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Si elles sont les meilleures pour occuper leur poste respectif, no problemo, par contre, si elles ont été nommées à cause de leur genre, on est dans le trouble. Dans le GROS trouble.

Cher François, Saviez-vous qu’on doit dire « no problema », du moins dans la langue de Cervantes… Eh oui, sans vouloir être sexiste ( d’un côté comme de l’autre, d’ailleurs ), il semble bien que pour bien du monde ( incluant les Espagnols « de y’a bien longtemps », le « problème », ce soit effectivement quelque chose de « féminin »… Allez donc savoir pourquoi… Sans rancune, ni pour ces dames rêvant chaque jour d’ascension sociale, ni pour ces messieurs qui semblent craindre ( comme la peste ) de constater que leurs vis-à-vis féminin(e)s prennent de plus en plus de place, dans nos sociétés… Ce qui, ma foi, est aussi inévitable que hautement souhaitable — à compétence égale, bien entendu. N’ayons aucune crainte morbide à ce sujet, je le souhaite ! Y’ toujours eu suffisamment d’incompétents « mâles », à tous les niveaux, pour nous permettre au moins de satisfaire une saine curiosité de voir si c’est forcément pareil, « de l’autre bord »… Le genre n’a pas grand’ chose à voir là-dedans. Le jugement, si…

@ Jean 26 novembre 2018, 22 h 49 min:

Préférer la compétence au genre est devenu chauvin maintenant? Eh ben…

Personnellement, je préfère, et de loin, voir une personne compétente, intelligente et expérimentée occuper un poste (surtout si celui-ci en est un de haute responsabilité) qu’une nullité placée là seulement à cause de son sexe.

Imaginez que vous deviez vous faire opérer pour le coeur par exemple, laquelle préféreriez-vous?

@ Ginette
26 novembre 2018, 17 h 28 min.:

Pourquoi le suggérer? Simplement parce qu’il y a une tendance à favoriser un genre plutôt qu’un autre dans plusieurs fonctions (discrimination positive sans regard à la compétence) et qu’à la longue, ça jouera contre nous.

Je répète: à compétence égale, no problemo mais que l’on cesse de favoriser une certaine classe ou genre au détriment d’une autre. Tant qu’à y être, pourquoi s’arrêter en si bon chemin. Faudrait-il également favoriser les gauchers, les roux, les nains, etc…?

Bravo, bravo, bravo

Mais le job de ces femmes me laisse perplexe sur l’avenir immédiat de la planète quand on sait que la consommation voir surconsommation est la plaie de cette époque avec les changements climatiques. J’espère que leur influence aura un impact positif et saura du coup dirigé d’autres femmes vers les emplois au gradés qui pourront faire une différence sur la survie de notre espèce sur cette planète en folie, enfin non pas la planète mais ceux qui y sévissent au sommet des grandes entreprises insatiables. Ceux-là mêmes qui ont besoin de se faire botté le derrière.