Rarement aura-t-il fallu autant de pages à un budget pour atteindre un objectif aussi simple : convaincre les Québécois de ne pas écouter leur profond désir de changement. Pas moins de 2 084 pages réparties dans 17 volumes — probablement un record — pour tenter de rehausser la cote du Parti libéral avant les élections du 1er octobre prochain.
Le cinquième budget du ministre des Finances, Carlos Leitão, confirme que les familles seront le champ de bataille privilégié de la prochaine campagne.
Malgré la bonne tenue de l’économie ainsi que des finances publiques en ordre, près de 70 % des Québécois sont insatisfaits du gouvernement Couillard. Des chiffres presque identiques à ceux auxquels devait faire face Stephen Harper à la veille des élections fédérales de 2015. Après une décennie au pouvoir à Ottawa, la fatigue des électeurs se sentait partout au pays.
Au Québec, le Parti libéral dirige depuis 2003 — 15 ans, si on exclut la parenthèse péquiste de 18 mois en 2012-2014. Le pouvoir use.
C’est contre cette fatigue que Philippe Couillard et ses troupes luttent depuis des mois, avec l’objectif de l’atténuer autant que possible avant le début de la campagne électorale. Les annonces d’investissements, du remboursement de la dette et de baisses d’impôt se sont multipliées. Pour l’instant, rien ne fait bouger l’aiguille des sondages.
Le budget constitue la dernière grande occasion de faire tourner le vent avant le déclenchement de la campagne. Les prochaines semaines nous diront si l’opération charme auprès des familles a réussi.
Le grand dossier de L’actualité sur la revanche de la génération X, publié en novembre, montrait bien comment les 35-54 ans, écartelés entre leurs enfants encore à la maison et leurs parents qui prennent de l’âge, sont en colère et souhaitent du changement à la tête de l’État.
Ces électeurs sont moins loyaux en politique que les baby-boomers, mais votent en plus grand nombre que les plus jeunes de la génération Y. Et surtout, ces familles de la génération X résident dans des circonscriptions clés lors des prochaines élections, notamment en banlieue des grandes villes.
Les séduire est devenu l’obsession des trois grands partis qui aspirent au pouvoir. Ils ont toutefois une approche différente pour y arriver, ce qui rend la prochaine élection intéressante.
À la Coalition Avenir Québec, le positionnement est limpide depuis plus d’un an : redonner de l’argent aux familles. Diminuer leur fardeau fiscal et aider financièrement les familles ayant plus d’un enfant. Les troupes de François Legault semblent avoir compris avant les autres que les familles de la génération X seront l’électorat par excellence de la campagne, alors ils tapent sur ce clou depuis des mois. Encore lors du budget, le chef de la CAQ assénait : « Il n’y a rien pour le portefeuille des familles. Philippe Couillard a choisi le portefeuille des médecins plutôt que celui de l’ensemble des Québécois. »
Le PLQ a bien tenté de leur couper l’herbe sous le pied en baissant les impôts d’un milliard de dollars par année et en diminuant la taxe scolaire de 680 millions de dollars par année lors de la dernière mise à jour budgétaire, en novembre dernier.

Le Parti québécois a défini sa position au début de l’année, empruntant un sentier fidèle à son ADN : augmenter les services pour les familles. Un État fort. Un gouvernement au gym plutôt qu’au régime, comme le stipulait sa publicité. Pas de baisse d’impôt ou de taxe au menu du PQ, qui se concentrerait sur les dépenses et la qualité des services.
Tout comme avec la CAQ, le PLQ a utilisé sa marge de manœuvre pour marcher dans les platebandes du PQ : le budget 2018 prévoit une hausse importante des dépenses de programmes de 5,2 % cette année. Or, la moyenne est de 2,4 % depuis leur arrivée au pouvoir (et reviendra à 3,4 % dès l’an prochain).

Le budget Leitão ne tente pas seulement de contrecarrer les plans de ses adversaires. Il concrétise aussi celui du PLQ : redonner du temps aux familles.
Le gouvernement modifie les normes du travail pour donner quelques jours de congé de plus aux parents pour s’occuper de leurs enfants, devance la troisième semaine de vacances, ajoute de la flexibilité au congé parental, etc. Autre exemple : le président du Conseil du Trésor, Pierre Arcand, a annoncé que le gouvernement souhaite faciliter les procédures administratives lors du décès d’un proche. Actuellement, pas moins de 39 actions sont requises auprès de l’État et des assureurs pour officialiser la mort d’un parent ou d’un enfant. Québec souhaite simplifier le processus et créer un guichet unique.
Redonner du temps aux familles, particulièrement celles qui vivent en banlieue, signifie aussi donner un coup d’accélérateur aux grands projets de transport, tant routier que collectif. Le ministre des Finances a abordé la mobilité de la population dès la cinquième phrase de son discours budgétaire à l’Assemblée nationale. Devant les journalistes, il a ajouté : « Les jeunes familles perdent beaucoup de temps dans la congestion. Quand on perd une heure dans le trafic, ça ne contribue pas à la qualité de vie. »
Ainsi, le gouvernement bonifie le Plan québécois des infrastructures (PQI) de 10 milliards de dollars sur 10 ans. Sur la rondelette somme totale de 100 milliards de dollars d’investissements d’ici 2028 — un record —, près de 29 % iront au transport routier et collectif — 20 milliards pour les routes et 9 milliards dans le transport en commun. C’est le plus important poste de dépenses du PQI. Les secteurs qui suivent, Santé et Services sociaux (18,7 %) et Éducation (9 %), sont loin derrière. « Le Québec entre dans une ère de grands projets de mobilité durable », a dit Carlos Leitão.
Le réseau a besoin d’entretien — 81 % des sommes du secteur routier —, mais le gouvernement ajoute plusieurs projets qui seront bien utiles en campagne électorale. Il y en a pour toutes les régions : prolongement de l’autoroute 19 à Laval et Bois-des-Filion, prolongement de l’autoroute 35 jusqu’à la frontière américaine, parachèvement de l’autoroute 70 entre Grande-Anse et La Baie, construction d’un pont sur la rivière Saguenay entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine, étude d’un troisième lien entre Québec et Lévis, amélioration de l’autoroute 50 entre Gatineau et Mirabel, ajout de voies réservées et réfection de la chaussée sur l’autoroute 15 entre Laval et les Laurentides, élargissement de l’autoroute 30 entre les autoroutes 20 et 10 sur la Rive-Sud, etc.
Dans les transports en commun, le gouvernement confirme la facture de 3,9 milliards de dollars du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, qui ira de l’avant. À Montréal, le REM de la Caisse de dépôt sera en construction d’ici quelques semaines. Le réseau de tramway et de trambus de Québec sera en marche sous peu. Lévis aura aussi son projet de transport en commun de 87 millions de dollars…
À noter : aucun parti n’a promis de défaire ce que le gouvernement libéral a annoncé en matière de transport, sauf le REM du côté du PQ.
Le PLQ se colle sur la mobilité et le temps disponible pour les familles afin de combattre la fatigue de l’électorat à son endroit. Il souhaite montrer qu’il peut encore innover, après presque 15 ans au pouvoir. Ce faisant, il tente de dépeindre son principal adversaire, la CAQ, comme un parti rétrograde tourné vers le passé. Est-ce que ce sera suffisant ? François Legault profite d’un avantage de taille dans une lutte où le changement est un enjeu clé : ses troupes n’ont jamais gouverné.
Philippe Couillard ne peut pas véritablement compter sur la carte économique pour l’aider contre François Legault. Même si le PLQ est en voie de réussir à créer les 250 000 nouveaux emplois promis en 2014, faisant mentir les sceptiques (dont j’étais !) et que l’économie a roulé à plein régime en 2017, la population ne semble pas y accorder d’importance.
Au contraire, la conjoncture économique semble profiter à François Legault. Des finances publiques en ordre lui donnent de la marge de manœuvre pour ses promesses. L’emploi se portant bien, les gens n’ont pas peur de perdre leur gagne-pain. Bref, l’électorat semble penser qu’il peut se permettre un changement à la tête de l’État. Quand l’économie tangue, le PLQ devient une valeur refuge. Mais quand tout va bien, la tentation devient grande d’essayer de la nouveauté.
En politique, l’adage veut que les électeurs votent d’abord pour battre un gouvernement, et non pas pour élire un parti d’opposition. Ils vont se demander si le gouvernement Couillard mérite un autre mandat. Et si le PLQ mérite d’ajouter quatre ans à son règne presque ininterrompu depuis 2003.
Le défi de Philippe Couillard consiste à convaincre les Québécois que le temps des expériences n’est pas arrivé. Que son parti peut être dans la course sur le terrain des familles, où la CAQ et le PQ sont plus à l’aise.
Le budget vient d’enclencher le compte à rebours : Philippe Couillard a six mois pour inverser la tendance.
Budget carrément électoral! Une hausse des dépenses de 5.2% comme par hasard 6 mois avant les élections! Par la suite une baisse de 2% des dépenses pour les 3 autres années à venir! Par contre on pige allègrement dans les surplus accumulés pour redonner aux contribuables ce qu ‘ ils ont payer en trop pendant 3 ans !!! Ça sent l’ arnaque et les libéraux en plus veulent faire passer les québecois pour des racistes, xénophobes, mysogines ect…
Bref pour gérer les fonds publics , ils sont forts mais de la façon dont ils dépensent tout cet argent en quelques mois , c’ est déconcertant! La confiance est à plat car ils veulent absolument garder le pouvoir pour un autre mandat et je pense que se ne sera pas suffisant pour amadouer les électeurs!
L’équipe économique Libérale actuelle est l’une des meilleures équipes à avoir géré notre argent. Ils ont fait face à une situation économique catastrophique lorsqu’ils ont repris les rênes du pouvoir suite au désastreux et pitoyable règne péquiste.
TOUS les économistes s’entendaient à l’époque sur le fait qu’un bon coup de barre s’imposait et heureusement, les Libéraux ont eu le courage de le faire.
Pour ce qui est des cadeaux électoraux, TOUS les partis politiques de PARTOUT dans le monde agissent de la sorte. je n’en connais aucun qui, pour se faire élire, promet des larmes, du sang et de la sueur. Et vous?
Tu fumes quoi au juste François ? Il n’y avait
aucune catastrophe quand les libéraux ont pris
le pouvoir… Foutaise totale.
Hormis tous les beaux chiffres que l’on nous présente dans ce budget, il ne faut pas oublier que les restrictions et coupures des trois dernières années ont profondément ébranlé les secteurs de la santé et de l’éducation, où ceux qui restent sont découragés et épuisés (sauf les médecins spécialistes); il faudra bien reconstruire tout ça avant d’engager de nouvelles mesures. D’autre part, les dirigeants du PLQ, s’ils sont réélus, sauront-ils porter adéquatement les politiques empruntées des autres partis, entre autres sur le système d’éducation et la santé des plus démunis, politiques qu’ils n’auront ni pensées ni élaborées eux-mêmes? Il y a lieu de craindre fortement que » le naturel revienne au galop » et qu’ils reprennent leur méthode habituelle : trois ans de compression suivies d’une année d’un généreux budget électoral.
Je vous rappelle qu’il n’y a eu AUCUNE coupure dans les budgets Libéraux des dernières années. AUCUNE! Plutôt le contraire: TOUS les budgets démontrent une certaine AUGMENTATION dans TOUS les ministères.
Il y a certes eu une diminution DU RYTHME D’AUGMENTATION mais aucune diminution. L’austérité tant décriée est une vue de l’esprit soigneusement entretenue par les grosses centrales syndicales en mal de nouveaux membres (cotisations syndicales additionnelles!!!) et par les partis de l’opposition qui se cherchent une prise contre les Libéraux.
@François 1
« Québec imposera un nouvel effort budgétaire de 120 millions de dollars l’an prochain aux Centres de la petite enfance dans le cadre d’une réorganisation des ressources. » (novembre 2015, R.C.)
« Québec décrète une série de mesures visant à contrôler les dépenses gouvernementales et à réduire la taille de l’État, grâce à une baisse d’au moins 2% des effectifs de la fonction publique appliquée d’ici 2015-2016.
En clair, la fonction publique au sein des ministères et organismes comptera au total 1 150 postes en moins. » (Les Affaires)
« Aux prises avec des compressions répétées, une majorité de commissions scolaires ont obtenu l’autorisation de faire un déficit pour l’année 2015-2016.
Ces 39 commissions scolaires, qui doivent obtenir le feu vert du ministère de l’Éducation avant d’adopter un budget déficitaire, seront par la suite soumises à un plan de redressement imposé par Québec. Leurs déficits anticipés représentent un total de 46,2 millions $, selon les chiffres du ministère obtenus par Le Journal. » (JdeM)
Ces exemples, et je pourrais vous en fournir 1 000 autres sont aussi, sans doute, « une vue de l’esprit soigneusement entretenue par les grosses centrales syndicales ».
@ François 1 :
Bien qu’il n’y ait effectivement pas eu de réduction des budgets, c’est la question du terme de rigueur vs austérité qui est au cœur du débat. Quand les budgets augmentent moins vite que l’inflation 1% vs 2%, tout dépendant de la méthodologie utilisée, certains parleront d’austérité.
Une des méthodologies utilisée est celle du FMI. Dans ce cas, le Québec est juste à la marge entre ce qui relève de l’austérité et non de la rigueur.
Cette notion de rigueur devient carrément risible, quand certaines catégories de personnel (on pourrait penser aux médecins dans le réseau de la santé) voient dans le même temps leurs revenus croître en moyenne de ±5% sans aucun gain de productivité vraiment notable.
Rigueur ou austérité, la moindre des décences, serait que tout le monde reçoive le même « régime sec » dans de telles périodes de compressions budgétaires.
Que tout cela vous plaise ou non, les électeurs(ices) n’aiment pas ça. Ce sont ce genre de bévues qui pourraient bien faire perdre les élections aux libéraux. Lorsqu’on mène (bêtement) une politique de la division pendant presque 4 ans, on divise automatiquement le vote populaire lors de la dite élection. Avec cette manière de gouverner, monsieur Couillard s’est avéré avoir été très mal conseillé par ses propres stratèges politiques.
Et franchement, nous n’avons pas besoins de 33 ministres (incluant le Premier ministre) pour gouverner la Province. Jean Lesage en 1962 faisait aussi bien avec 19 ministres (incluant le Premier ministre), Jean Charest également avec un nombre identique en 2007. Le Québec dans son histoire n’a jamais eu autant de ministres et de ministères.
Faut-il croire que cela vérifie l’adage que : « Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même » ?
@ Marc Sauvageau:
Bien sûr qu’il y a eu quelques redistributions nécessaires de budgets entre les innombrables organismes étatiques qui ont pu froisser certains syndicats en mal de nouveaux membres et de cotisations syndicales additionnelles et autres adeptes de la gogoche mais vous ne pouvez nier l’évidence:
« De l’année financière 2010-2011 à 2017-2018 (soit l’année du budget récemment déposé), les dépenses totales du gouvernement du Québec sont passées de 85,1 G$ à 103,7 G$, soit une augmentation de 21,9 %. Pour la même période, les revenus du gouvernement sont passés de 82,7 G$ à 106,3 G$, pour une hausse de 28,6 %.
Pendant ce temps (2010 à 2017), les prix à la consommation ont augmenté de 12,2 % et la population d’environ 5,5 %. Une hausse d’environ 18 % aurait donc permis de maintenir constants les revenus ou dépenses réelles par habitant du gouvernement.
Mais les dépenses réelles par habitant du gouvernement ont donc augmenté et ses revenus réels par habitant, encore plus. L’État n’est donc pas vraiment plus « austère ». En fait, il grossit année après année. »
Notre gouvernement Libéral a agi sagement en bon père de famille en voulant d’abord avoir en main l’argent AVANT de la dépenser. Bien sûr, certains utopistes de gauche accros aux mamelles de l’État tentaculaire et oppressif préfèrent, eux, hypothéquer sans retenue nos enfants et nos petits-enfants pour satisfaire leur passion dévorante pour les dépenses étatiques sensées répondre à des besoins dont on ne soupçonne même pas l’existence mais heureusement la façon responsable qu’ont démontré nos dirigeants à gérer NOTRE argent a su faire la sourde oreille à ces songe-creux.
Oh en passant…z’avez vu la réaction de Moody’s au budget Laetao? Je vous le donne en mille:
» « Même si les dépenses sont plus élevées, le gouvernement peut se permettre ces augmentations, compte tenu de la force de l’économie, qui génère également des revenus plus élevés », affirme Michael Yake, vice-président et analyste principal chez Moody’s.
« La province est en mesure de maintenir ses prévisions de surplus continus jusqu’en 2022-2023, ce qui est positif » quant à la cote de crédit du Québec, ajoute M. Yake dans une note d’analyse sur le budget.
Moody’s calcule que les excédents du gouvernement du Québec représenteront en moyenne 2 % des revenus d’ici 2022-2023, « une situation relativement solide par rapport à la plupart des provinces canadiennes ».
Michael Yake voit d’un bon œil la décision du gouvernement de puiser 2 milliards $ dans le Fonds des générations, qui est notamment financé par des redevances hydrauliques, pour réduire ses emprunts sur les marchés financiers. « Cela réduira le service de la dette de la province au moment où l’on s’attend à ce que les taux d’intérêt augmentent, ce qui constitue un autre élément positif », estime le spécialiste.
Pensez à remercier nos Libéraux pour ces excellentes nouvelles…
@ Serge Drouginsky:
Vous trouverez dans mes explications à M. Sauvageau une partie de ma réponse.
Au sortir du règne désastreux des péquistes, la situation financière du Québec était très sérieuse et tous les économistes ou presque étaient d’accord qu’un bon coup de barre était nécessaire. Moody’s voulait nous décoter!!! Même le PQ avait un projet d’austérité dans ses cartons mais il n’a jamais eu le courage de le mettre en application. Ça a pris les Libéraux avec l’aide de M. Laetao, reconnu comme le meilleur économiste au monde, pour redresser la situation et on ne fait pas des omelettes sans casser des oeufs et il y a peu de façons positives d’annoncer des nouvelles désagréables.
Plus de 45% des Québécois sont des analphabètes fonctionnels et probablement près de 65% sont des analphabètes économiques d’où mon flegme face au fait que les Québécois n’aiment pas certaines des décisions nécessaires prises par les Libéraux. Ils ne les comprennent pas et on ne peut tout de même pas donner des leçons d’arithmétique à des gens qui savent à peine lire. En plus, faut admettre que les medias et plus particulièrement ceux de l’Empire, propriétés de l’ancien chef du PQ, se sont particulièrement déchaînés ces dernières années et que rien ne trouvait grâce à leurs yeux. Les Libéraux auraient trouvé une cure miracle contre le cancer qu’ils auraient trouvé a redire. C’en était pathétique.
Pour le nombre de ministres, etc…je suis assez d’accord avec vous. Je trouve qu’ici, nous sommes « over-gouvernés » si l’on tien compte du fédéral, provincial, municipal et autres « patentes à gosse » étatiques ce qui fait en sorte que les gens se sentent déresponsabilisés presque totalement et qu’ils se fient à l’État pour régler leurs moindres problèmes. C’est tout juste si l’État ne vient pas descendre mon zipper lorsque je vais aux toilettes…
@ Serge Drouginsky. Lorsque vous parlez de rigueur vs austérité ( tant dénoncé par les syndicats gouvernementaux ); les électeurs souhaiteraient énormément que les syndicaleux aient plus de rigueur dans l’ accomplissement de leur travail et vous savez quoi , cette productivité perdue avec les années amènerait une marge de manœuvre supplémentaire pour les grands gestionnaires de l’ état ! Là je vous voit venir; je ne parle pas des infirmières et des enseignants à qui les administrateurs patentés et aussi syndiqués de l’ état ne sont pas capables de trouver des solutions pourtant simples !!!
@ beauly02,
Peut-être me suis-je mal fait comprendre. Mes propos sur la productivité touchaient plus directement les médecins et pas la fonction publique en particulier.
De façon pratique et plus générale, il est remarqué partout en Occident que les revenus salariaux augmentent plus vite que la productivité (lorsqu’en principe il devrait y avoir une corrélation) et que ce sont les salariés qui ont les meilleurs salaires qui voient leurs revenus d’emplois augmenter plus vite que la productivité.
Le cas des médecins au Québec en est un bon exemple. Les autres personnels qui œuvrent dans le système de santé n’ont pas vu leurs revenus augmenter dans les mêmes proportions.
Techniquement parlant, la productivité en général des médecins a un peu augmenté mais pas en proportion de leurs revenus. Ainsi contrairement à ce que disent plusieurs économistes, l’accroissement du revenu n’est pas garante d’une quelconque amélioration des services offerts à la population.
Il faut donc chercher des gains dans la manière d’administrer les services.
Mes propos ne visaient pas spécifiquement les syndicalistes qui croient parfois (peut-être à tort) bien servir leurs membres.
Bref, comme le dit un certain adage : « On n’est jamais si bien servi que par soi-même ».
Sur ce, bonnes fêtes pascales.
@ François 1,
Lorsque vous écrivez ceci : « Moody’s voulait nous décoter!!! », ce n’est pas un fait avéré. Si Moody’s avait voulu nous décoter, eh bien ils l’auraient fait ! Depuis le temps que je m’intéresse précisément aux travaux des Agences de notation, je sais que le « rating » est basé sur des prévisions à long terme. Il existe d’ailleurs deux sortes de « rating » : long et court terme.
Une décote est rarement brutale, une cote est toujours progressive en positif et en négatif. Une légère décote comme en Ontario, n’affecte nullement les perspectives de l’Ontario, cela n’affecte pas leur capacité d’emprunter des capitaux et cela ne les empêche pas d’obtenir les meilleurs taux d’emprunts sur les marchés financiers.
Quant au bienfondé de piger dans le « fonds des générations », les Péquistes avaient d’ailleurs fait la même chose, je ne suis pas convaincu et ce pour une raison bien simple : c’est que la Caisse de dépôt qui administre ces fonds obtient un bien meilleurs rendement que la réduction des intérêts obtenus par le remboursement (très partiel) de la dette. À un moment où les taux d’emprunts restent encore historiquement bas.
— En conclusions : ceux qui comme moi ne sont pas du nombre des analphabètes, en reviennent à peu près au même avis que ces analphabètes que vous décriez. N’est-ce pas étonnant ?
Finalement, j’aimerais vous dire qu’il vaut mieux changer de gouvernement dans un période faste que de changer dans une période de crise, pour une autre raison bien simple : les risques en cas d’échec seront moindres. Et s’il devait apparoir qu’un nouveau gouvernement fasse moins bien que les libéraux. Eh bien c’est toute la beauté de la démocratie, nous pourrions remettre les libéraux aux affaires publiques en cas de besoin….
Et peut-être pourrions-nous avoir dans ce cas avoir un vrai gouvernement « libéral et progressiste » et non un gouvernement obèse formé plus que jamais de transfuges opportunistes et caquistes, puisque les vieux libéraux quittent le bateau.
Bien que j’aie tout comme vous une bonne opinion de monsieur Leitão, il laissera à tout le moins un « bon souvenir » pour son heureux passage au Ministère des finances.
Sur ce, bonnes fêtes pascales.
@ Serge Drouginsky 30 mars 2018 13 h 05 min.:
Les médecins étaient en mode rattrapage. Ils quittaient le Québec. Nous leur avons octroyé de meilleures conditions juste pour les retenir ici et, espérons-le, en attirer d’autres plutôt que de les voir s’exiler.
@ François 1 | 31 mars 2018, 4 h 37 min
Avez-vous des chiffres précis sur ces soi-disants exils ? Il y a plus de médecins au Québec par nombre d’habitants qu’en Ontario. Il y a des gens qui chaque année choississent d’autres provinces pour toutes sortes de raisons.
Nos médecins du Québec gagnent deux à trois fois plus en moyenne que les médecins français, lesquels malgré nos accords bilatéraux ont les plus grandes difficultés du monde pour exercer la profession ici. Idem pour les architectes d’ailleurs, j’en parle en connaissance de cause, puisque c’est officiellement ma véritable profession.
@François 1
Parfois, le hasard fait bien les choses. Michel Girard dans sa chronique du JdeM de samedi répond à vos prétentions. C’est à se demander s’il avait lu votre commentaire avant d’écrire sa chronique.
Il vaut la peine de citer quelques extraits :
« Lors du premier exercice financier 2014-15 du règne Couillard, 13 ministères sur 20 ont été contraints de diminuer leurs dépenses par rapport à l’exercice financier 2013-14 de l’ancien gouvernement de Pauline Marois.
Ces premières coupes de dépenses dans les 13 ministères visés s’élevaient au total à 451 millions de dollars. » […]
Selon les dépenses réelles rapportées dans les documents du Conseil du trésor sur le Budget de dépenses, 13 ministères (dont 7 avaient déjà été coupés en 2014-15) ont été forcés, en 2015-16, de réduire leurs dépenses par rapport à l’an 1 du gouvernement Couillard.
La coupe des dépenses dans ces 13 ministères atteignait les 408 millions lors de l’an 2 du gouvernement Couillard.
Pendant la troisième année de pouvoir de l’actuel gouvernement libéral, sept ministères ont coupé dans leurs dépenses par rapport à la précédente année. La coupe totale était limitée cette fois à 101 millions.
Il y a même eu, par rapport à 2016-17, des coupes de 273 millions dans les dépenses de quatre ministères au cours de la présente année financière, qui est pourtant une année de vaches grasses. »
(http://www.journaldemontreal.com/2018/03/31/philippe-couillard-se-trompe-sur-les-coupes-budgetaires)
La productivité a le dos large, tout le monde en parle, mais personne ne sait de quoi il parle. La productivité pourrait se définir comme la valeur nette d’une production par unité de temps.
S’il fallait imputer la productivité aux médecins, ils seraient, contrairement à ce qui s’est dit et écrit, très productifs puisqu’ils produiraient plus de valeurs (grâce à la grande générosité du gouvernement libéral) sur un temps déjà réduit. Le groupe « d’experts » qui a produit un rapport sur la rémunération des médecins confond la productivité avec le rendement, l’intensité ou la performance.
Quant aux fonctionnaires, comme ils ne produisent aucune valeur (monétaire), c’est impossible de mesurer leur productivité puisque la production dans ce cas doit se calculer par les coûts qui reposent sur l’hypothèse qu’il n’existe pas de gains de productivité.
@ Marc Sauvageau | 1 avril 2018, 14 h 27 min :
Comme je pense que vos derniers propos sur la productivité m’étaient indirectement adressés, je me permets d’y répondre (Référence : ma réponse à François 1 | 29 mars 2018, 14 h 13 min) :
Votre hypothèse n’est pas avérée, vous confondez le « calcul de la productivité » et le « gain de productivité » qui peut contrairement à ce que vous écrivez être aussi apprécié dans la fonction publique. L’objectif recherché, c’est de mesurer l’amélioration de l’efficacité productive sur une période de temps donnée. Une telle mesure peut-être sectorielle ou applicable seulement à une entreprise donnée, voire ne toucher qu’un seul corps de métiers.
À noter que l’amélioration de l’efficience constitue une mesure du « rendement d’échelle », il n’y a pas nécessairement de confusion de la part du « groupe d’experts » ; il est donc plus plausible que vous jongliez avec des termes et des concepts économiques que vous ne compreniez manifestement encore pas.
@Serge Drouginsky
Si vous avez droit à votre opinion sur la productivité des médecins, j’ai droit à la mienne sans que cela vous concerne ou qu’elle concerne celui qui demande de la rigueur chez les fonctionnaires et manifestement aucune de sa part.
Je ne vous ai pas nommé, ni cité et je n’ai pas lu votre nom dans le rapport que j’ai mentionné. Vos idées sur la productivité, je les connais et je me rends compte qu’elles n’ont pas évolué.
Avant de m’écrire que je ne comprends pas les concepts de productivité, je vous recommande de vérifier, si vraiment « partout en Occident que les revenus salariaux augmentent plus vite que la productivité » comme vous l’affirmez si résolument. Tous mes tableaux indiquent le contraire, pendant que la productivité augmente, même lentement, le salaire réel diminue, créant un écart de plus en plus grand avec la productivité.
@ Marc Sauvageau | 2 avril 2018, 19 h 00 min :
Il y aurait sur la période des 20 dernières années (96-2015) une baisse d’efficacité des entreprises, tendance toujours valable actuellement. Cette tendance est particulièrement marquée dans les pays membres de l’OCDE (c’est cependant un phénomène mondial).
Cela se traduit par une faible hausse de la productivité globale (pas toutes les entreprises évidemment), ainsi en prenant pour référence un indice 100 de départ en 1996, on obtient un indice à peine supérieur à 106 en prenant en compte les années 16 et 17 (Données compilées par la Banque d’affaires Natixis).
Si vous prenez le ratio capital/PIB, il est en baisse constante depuis 2008. Ce qui signifie que les entreprises n’investissent pas assez dans leurs entreprises. Cela affecte aussi la productivité.
En ce qui me concerne, je consulte de temps à autre les données de La banque mondiale et aussi celles de l’Université de Sherbrooke qui offre des éléments de sélection intéressants. Vous pouvez aussi observer les données de l’OCDE qui présente des graphiques sur l’ensemble des facteurs de la productivité et pas seulement sur la productivité du travail.
Finalement, je constate que vous m’avez mal lu, je n’ai jamais prétendu faire partie des experts ayant rédigé ce rapport sur la rémunération des médecins que vous mentionnez et dont on ne connait d’ailleurs pas les références.
Je doute qu’il y ait de leur part, confusion sur l’usage des termes, je vous cite : « Le groupe « d’experts » qui a produit un rapport sur la rémunération des médecins confond la productivité avec le rendement, l’intensité ou la performance. » [Sic]
Je conjecturais plutôt que c’était vous qui ne compreniez pas forcément de quelle manière s’articulent tous ces termes, j’écris bien « tous » et non pas un seul « productivité » que vous affectionnez tout particulièrement sans en comprendre vraiment : et les tenants et les aboutissants.
Quant à l’augmentation des salaires, c’est la masse salariale qui augmente sensiblement plus vite que la courbe de la productivité. Il y a cependant distorsion entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus bas. Les premiers augmentent plus vite que les seconds. Donc mes propos ne contredisent pas la réalité qui se traduit en effet par un accroissement très sensible de la pauvreté.
— Si je peux me permettre un petit conseil : lisez moins et efforcez-vous de lire mieux, en toutes choses la modération a bien meilleur goût.
Décidément, il y en a un qui n’est pas encore sortie des rangs de l’analphabétisme tant du point de vue économique, mathématique et littératie.
« Voyons maintenant si la productivité aurait pu permettre une augmentation de la rémunération réelle des salariés telle que la théorie économique néoclassique le suggère. Comme l’indique le graphique 4, ce n’est pas le cas pour la période que nous analysons ici : la productivité du travail s’est accrue de 41,4% de 1983 à 2013 alors que les salaires réels ont peu augmenté (9%). Les économistes Sharpe, Arsenault et Harrison (2008 : 4) arrivent aux mêmes conclusions dans leur étude qui s’appuie sur des séries de Statistique Canada différentes des nôtres : les salaires réels médians ont à peine augmenté de 1980 à 2005 alors que la productivité du travail s’est accrue de 37,4%. » (Salaires et productivité du travail au Canada depuis le début du 20e siècle : les travailleurs bénéficient-ils de la croissance économique? Jacques Rouillard et Jean-François Rouillard). https://id.erudit.org/iderudit/1031489ar
Continuons : [Traduction libre] « Après avoir grandi en tandem pendant près de 30 ans après la seconde guerre mondiale, depuis 1973, un écart croissant s’est creusé entre la rémunération du travailleur américain moyen et sa productivité moyenne du travail.* […]
*Actuellement, l’argument porte sur la productivité et la rémunération, pas sur les salaires. En fait, Summers et Stansbury affirment que « la définition de « compensation [en anglais] » devrait inclure à la fois les salaires et les avantages non salariaux tels que l’assurance maladie. Leur point de vue est que, puisque la part de l’indemnisation fournie dans les avantages non salariaux a considérablement augmenté au cours de la période d’après-guerre, comparer la productivité aux salaires exagère la divergence entre la rémunération et la productivité. » (Cherche désespérément un lien entre les salaires et la productivité. David Ruccio. Real-World Economics Revue Blogs)
Et encore : « Comme on l’a déjà souligné dans les éditions précédentes du Rapport mondial sur les salaires, en moyenne la croissance des salaires est restée en retard par rapport à celle de la productivité du travail depuis le début des années 1980 dans plusieurs grandes économies développées, comme l’Allemagne, les États-Unis et le Japon, où la part du travail dans la valeur ajoutée a donc décliné. […]
La figure fait apparaître que depuis 1999 la croissance de la productivité du travail dans ce groupe de pays a surpassé celle des salaires d’environ 10 points de pourcentage. Sur la période 2014-15, l’écart s’est réduit d’environ 1 point de pourcentage à la suite d’une légère augmentation des salaires réels avec une croissance de la productivité du travail plus faible sur les deux années. L’écart reste toutefois notable. » (Rapport mondial sur les salaires 2016 / 17. Les inégalités salariales au travail. O.I.T.)
Et pour en finir pour de bon sur la productivité des fonctionnaires :
« Le PIB non commercial est estimé principalement à partir des salaires et traitements du secteur de même que d’une partie modeste du rendement du capital qui est mesurée au moyen d’estimations de la dépréciation. Dans cet univers, les estimations de la productivité du travail devraient être essentiellement nulles. » (Statistique Canada, http://www.statcan.gc.ca/pub/13-605-x/13-605-x2007005-fra.htm
« Dans le domaine des services administratifs, les indices utilisés (qui consistent à mesurer l’output par l’input) sont particulièrement contestables. Ils continuent néanmoins d’être largement utilisés. Un certain nombre de stratégies ont été mises en œuvre afin de leur substituer une mesure de l’output par les activités à défaut de trouver des indicateurs plus directs du produit.
Confrontés à l’absence de prix de marché et à l’incapacité d’élaborer des indicateurs de volume (et confortés par l’hypothèse théorique selon laquelle les services se réduisent à la mise en œuvre de moyens humains), les statisticiens ont pendant longtemps (jusqu’à une date récente et encore aujourd’hui pour certains services) mesuré l’output des services par l’input. On a ainsi évalué l’output des administrations publiques par la somme de leurs coûts de production à prix courant (coûts de la main-d’œuvre, des consommations intermédiaires et de l’amortissement du capital). Pour obtenir une estimation de la production à prix constant (en volume), on déflate ces différents coûts. Il est évident qu’une telle évaluation de l’output n’est pas satisfaisante : elle fait figurer la même valeur au numérateur et au dénominateur du ratio de productivité. Il n’est pas étonnant qu’une telle évaluation n’indique aucune variation de productivité, puisque telle est l’hypothèse implicite de la méthode en question. » (Les services publics à l’épreuve de la productivité et la productivité à l’épreuve des services publics. Faridah Djellal et Faïz Gallouj. Revue d’économie industrielle.)
@ Marc Sauvageau | 3 avril 2018, 16 h 14 min
— Voici ma réponse à vos propos :
À part de me traiter d’ « analphabète », votre argumentation se limite à établir pêle-mêle une compilation d’extraits qui ne répliquent pas à ce que j’ai écrit. Vous pourriez d’abord commencer par vous exprimer plus simplement.
Ainsi, alors qu’il y a une baisse relative de la productivité avérée mondialement, vous vous engagez sur l’évolution de la productivité au cours en l’occurrence du 20ième siècle. Lorsque ma période de référence couvre les dernières années du 20ième et celles de ce siècle (1996-2015/16). Même s’il se réfère à des données de Stat Can jusqu’en 2005, l’article ne prend en considération que le salaire horaire réel au Canada.
Quant à moi, je faisais état des revenus d’emploi des pays membres de l’OCDE.
Vous croyez qu’on ne peut pas mesurer la performance des services publics. Argument basé sur la reproduction d’un long paragraphe expurgé de : « Les services publics à l’épreuve de la productivité et la productivité à l’épreuve des services publics. Faridah Djellal et Faïz Gallouj – Revue d’économie industrielle »
Je suis allé chercher la source pour tâcher d’y voir mieux ( http://journals.openedition.org/rei/1963 ), vous citez des choses que vous ne comprenez pas. C’est exactement l’inverse qu’en disent les auteurs qui recommande la prudence et proposent d’adopter une méthodologie plus adéquate par l’usage d’une grille reposant sur plusieurs critères. L’absence de prix du marché n’existe que pour un nombre limité de services publics. Rien n’empêche un État à fixer une valeur pour chacun de ses services. On fixe bien une valeur aux émissions de gaz carbonique.
Puisque j’y étais…. J’ai téléchargé le Rapport mondial sur les salaires publié par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). J’ai pu noter qu’il y a apparemment divergence entre mes assertions et le contenu du rapport. Cela est normal, puisque le panier de pays pris par l’OIT sont différents, l’OIT ne prend en compte que le travail salarié et précise que les économies les plus fortes (comme les États-Unis) peuvent être surpondérées.
Il est clair que les données publiées par de l’OIT et celles publiées par l’OCDE sont complémentaires, toutes s’accordent néanmoins sur le fait qu’il y a bien eu compression des bas salaires (et pas compression des hauts) dans la période de référence donnée (96-2015/16) ; puis c’est le salaire minimum qui a sensiblement cru plus vite ces dernières années.
Ce qui peut être observé, c’est qu’en moyenne jusqu’en 2003, la courbe du salaire réel suit exactement celle de la productivité. Puis c’est la productivité qui a augmenté plus vite que les salaires réels per capita. Ce qui a entrainé une baisse depuis 2003 du ratio salaire/productivité. Ce qui est pris en considération dans ces calculs, ce sont les salaires sans les bénéfices basé sur le calcul du PIB au prix du marché.
J’admets en effet que cela aurait pu peut-être nécessiter une glose plus approfondies de ma part.
Finalement, pour ce qui a trait au débat sur la productivité entre vous et moi… Eh bien, il eut déjà eu lieu.
@Serge Drouginsky
Je ne répliquerais pas à ce Serge Drouginsky a écrit :
– Quoi répondre à un type qui m’écrit que je l’ai mal lu parce qu’il ne faisait pas partie du groupe d’expert ? Les seules personnes que j’ai critiquées, ce sont ces experts. S’il avait été un membre de ce groupe, il aurait eu une bonne de raison de me répliquer, c’est la raison pourquoi j’ai écrit qu’il n’avait pas son nom dans le rapport et qu’il n’avait aucune raison d’être visé. Mais, en bon analphabète, il se permet de me conseiller de lire mieux.
– Quoi répondre quand on me cite des sources d’informations ?
– Dois-je répondre à des conjonctures ou des doutes. D’ailleurs concernant le doute « qu’il y ait de leur part [les experts], confusion sur l’usage des termes ». Comment peut-on porter un jugement quand on avoue ne pas avoir lu le rapport parce qu’on n’était pas en mesure de le trouver ?
– Pourquoi aurais-je dû répondre à des démonstrations qui vont dans tous les sens sauf sur mon sujet qui s’arrête à la productivité ?
Mon commentaire cite des dates qui débutent de 1983 à 2013, depuis 1973, depuis 1999 à ce jour et on me reproche de m’engager « sur l’évolution de la productivité au cours en l’occurrence du 20ième siècle » seulement ! Alors qu’on me donne en référence des dates qui débutent en 1995 ! On a culot de me conseiller de lire mieux, dois-je le souligné à nouveau.
Je cite « …l’article ne prend en considération que le salaire horaire réel au Canada ». J’ai pris la peine de citer l’exemple américain qui prends en compte la rémunération globale et comme pour les autres exemples la tendance ne change pas.
Citation :« L’absence de prix du marché n’existe que pour un nombre limité de services publics. »
L’article prend en exemple les administrations publiques : « Confrontés à l’absence de prix de marché … les statisticiens on pendant longtemps … mesuré l’output des services par l’input. On a ainsi évalué l’output des administrations publiques par la somme de leurs coûts de production à prix courant. »
Qu’il y ait eut une différence accrue entre les bas salaires et les hauts salaires, on en s’en fout quand il s’agit de la productivité du travail, c’est la valeur ajoutée composée des profits et des salaires agrégés qui comptent.
J’ai écrit que je connaissais déjà vos idées sur la productivité, vous vous êtes invité dans mon commentaire alors que j’aurais pu m’en passer.
@ Marc Sauvageau | 4 avril 2018, 16 h 21 min
— Diantre ! Comme vous jouez fort bien les pauvres victimes outragées…. (bis)
Vous comprenez néanmoins toujours tout de travers. Relisez ne serait-ce que votre première phrase. Cela témoigne de votre propre confusion.
Soyez assuré que désormais, je ne m’inviterai plus dans vos commentaires, dont la seule valeur est (ou plutôt était) celle que je m’efforçais de bien vouloir leur accorder. Pourquoi s’obstiner en effet ? Quel manque de goût de ma part, je ne saurais « que nenni » en disconvenir.
Une petite chose encore : Selon la définition de l’INSEE, la valeur ajoutée c’est le : « Solde du compte de production. Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire ».
À bon entendeur, salut !
En addenda d’un commentaire écrit hâtivement (fautes incluses).
Je réfute qu’on me dise ne pas comprendre ce que je cite, principalement lorsque la citation n’est appuyée par aucun commentaire, me contentant de soumettre celle-ci qui s’explique d’elle-même. Alors, raconter que je dise l’inverse de ce qu’ont dit les auteurs est assez surprenant, on en conviendra.
Ajouter ensuite que « [r]ien n’empêche un État à fixer une valeur pour chacun de ses services » après qu’on eu dit qu’il y avait une absence du prix du marché est aberrant. Le prix dans une administration publique est déjà connu, c’est la gratuité. S’imaginer qu’on puisse fixer un prix de marché dans une sphère non-marchande (où il n’existe pas de marché) est de la sottise.
Ma conclusion définitive.
Je sème la confusion, ma première phrase serait un exemple, examinons celle-ci. Vous me faisiez la remarque que je fournissais « une compilation d’extraits qui ne répliquent pas à ce que [vous avez] écrit. » Ma phrase : « Je ne répliquerais pas à ce [que] Serge Drouginsky a écrit : » Si cela sème la confusion, j’ai aucune misère à comprendre votre difficulté à saisir des concepts économiques simples.
Deuxième point : « Selon la définition de l’INSEE, la valeur ajoutée c’est le : « Solde du compte de production. Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire ». »
Comme quoi votre recherche à vouloir me prendre pour un sot ne vous rend pas service, puisqu’elle démontre votre ignorance des comptes nationaux. De quoi peut bien être composé le solde de la production ? La valeur de la production, le prix en volume (prix x quantité vendue), soustrait de la consommation intermédiaire (matière, machinerie, immobilisation, énergie, service) égale bien les salaires plus les profits.
Dernier point. En faisant une petite recherche j’ai réussi à trouver le document portant sur les statistiques de la banque Natixis. En examinant le graphique qui expliquerait qu’ « en prenant pour référence un indice 100 de départ en 1996, on obtient un indice à peine supérieur à 106 en prenant en compte les années 16 et 17 (Données compilées par la Banque d’affaires Natixis) », on réalise vite que vous ne savez pas lire un graphique. L’indice est dans l’abscisse de gauche du graphique. On voit que le graphique part de l’indice 100 = 1996 et se termine en 2016 = ≈115. Ce que vous prenez pour l’indice 106 (indiqué 6) est en fait l’abscisse de droite qui est la différence en pourcentage par an de la PGF (échelonné de 0 à 8 et 0 à -4 avec une ligne horizontale au niveau de l’abscisse de gauche à 100 et à 0 au niveau de l’abscisse de droite).
Dans le même document, on trouve un graphique sur la productivité du travail – différent de la productivité multifactorielle du premier graphique décrit ci-haut – qui correspond tout à fait aux autres graphiques utilisés dans mes commentaires précédents.
@ Marc Sauvageau,
— En réponse à votre addenda :
Permettez-moi de rapporter ce que vous écrivez : « (…) après qu’on eu dit qu’il y avait une absence du prix du marché est aberrant. Le prix dans une administration publique est déjà connu, c’est la gratuité. » [Sic]
Mon assertion sur l’absence de prix du marché pour « certains » services publics est directement expurgée de : « « Les services publics à l’épreuve de la productivité et la productivité à l’épreuve des services publics par Faridah Djellal et Faïz Gallouj – Revue d’économie industrielle »
Cela prouve que vous n’avez pas lu cet article au complet qui figurait pourtant dans vos références.
Voici une définition d’administrations publiques proposée par l’INSEE :
« Ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des services non marchands ou d’effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. Elles tirent la majeure partie de leurs ressources de contributions obligatoires. »
Si la fonction publique offre des services non marchands, cela ne signifie pas que ces services soient tous gratuits et qu’il n’y ait pas une valeur afférente pour chacun de ces services. S’il n’était point de valeur, il n’y aurait tout simplement point de budget. Le fait qu’un service ne soit pas marchand, signifie seulement qu’il n’est pas conditionnel à un versement en numéraire pour être rendu, ni quelque contrepartie pécuniaire ; non que le service n’ait aucune valeur, ni qu’on ne puisse y attacher quelque prix.
Le calcul de la productivité étant essentiellement un outil permettant d’évaluer la performance en un temps donné, rien n’empêche la fonction publique ou des vérificateurs externes d’évaluer la performance des services prodigués.
Les articles en rapport avec ce sujet publiés par L’actualité sous la houlette d’Alec Castongay avec la collaboration de Marc-Nicolas Kobrynsky démontrent précisément que la performance des ministères peut parfaitement être évaluée.
Comme le précisent d’ailleurs Faridah Djellal et Faïz Gallouj, tout est ici question de prudence et de choix quant à la méthodologie employée.
Je ne conçois pas que mes propos relèveraient d’une quelconque « sottise » ce que pourtant vous insinuez. Genre d’attaques personnelles qui devraient en principe être contraires à la « netiquette ».
@ Marc Sauvageau | 5 avril 2018, 14 h 57 min
— En réponse à votre « Conclusion définitive » :
Je suis surpris que vous me parliez du PGF (Productivité Globale des Facteurs) puisque voici quelques mois, vous disiez exactement le contraire à l’effet que la productivité était mono-factorielle. Je suis par conséquent très content de constater que vous vous rangiez sur l’avis générale.
Relativement au document de la banque Natixis, Je ne sais pas si nous parlions exactement de la même figure, avec le document dont je dispose, l’abscisse gauche correspond à un indice et celle de droite à un pourcentage. Quoiqu’il en soit, vous avez raison de me faire remarquer mon erreur, j’aurais dû préciser que l’indice était de ± 116. Il demeure néanmoins qu’il n’y a pas de gains réels de productivité depuis près de 20 ans.
J’ai pratiqué beaucoup la géométrie descriptive. Je sais ce que sont les abscisses et les ordonnées.
Quoiqu’il en soit, je me réjouis de constater que sur ce point encore que vous rejoignez désormais des observations qui font consensus.
Dans vos commentaires en date du 4 avril 2018, 16 h 21 min, vous écrivez ceci :
« Qu’il y ait eut une différence accrue entre les bas salaires et les hauts salaires, on en s’en fout quand il s’agit de la productivité du travail, c’est la valeur ajoutée composée des profits et des salaires agrégés qui comptent. »
Mon but n’était pas de vous faire passer pour un sot. C’est plutôt vous qui dites que je dis des « sottises »….
Je me suis simplement permis de vous soumettre la définition de l’INSEE (Institut National de Statistique et des Études Économiques).
Vous parlez cependant des « comptes nationaux », il s’agit plutôt des comptes des entreprises. Vous avez cependant oublié une composante de la valeur ajoutée : ce sont les taxes et les impôts qui viennent en principe s’agréger aux salaires et profits (dividendes). Sans cette composante, il ne saurait y avoir de services « gratis »….
Quant à moi, je me garderai de livrer quelque conclusion. Merci tout de même pour les vôtres.
@Serge Drouginsky
Votre logique est fausse, parce que vous êtes incapable de distinguer la valeur d’échange de la valeur d’usage. Il faudrait lire Marx (Le Capital) qui savait la différence entre une valeur d’usage et une valeur d’échange. Le prix du marché (valeur d’échange) ne se forme pas par des évaluations arbitraires, c’est un prix qui dépend d’un marché parce qu’il y a une volonté populaire d’échanger un bien ou un service en offrant un prix consenti par les échangistes.
Ce serait une idée folle de vouloir mettre un prix sur un service qui n’a qu’une valeur d’usage.
Les services administratifs sont en général gratuits (aucun ministère gouvernemental fixe un prix pour ses services, j’imagine mal un gouvernement vendre ses services à lui-même), et là où un service demande un tarif (peu nombreux), les prix sont non-signifiants (faible) et ne se rapprochent pas des prix du marché.
J’ai été évalué pendant toutes mes études, mais aucun n’a pensé mettre un prix sur mes notes. Ç’aurait été stupide, comme c’est stupide de mettre un prix basé sur des évaluations ministérielles dont le but est de connaître si les objectifs ont été atteints.
La productivité servirait à évaluer la performance. Ici encore, on répète les dogmes bêtes et stupides de l’économie néoclassique. On a qu’à regarder comment se calcule la productivité pour constater que ce n’est pas vrai. Comparons la productivité de deux chanteuses populaires au Québec, Marie-Mai et Celine Dion. Les deux « performent » aussi bien dans leurs spectacles, elles offrent la même durée, approximativement le même nombre de chansons, mais la productivité de l’une est supérieure à l’autre puisque sa valeur ajoutée (à cause des revenus) est plus forte.
Un autre sujet qui mérite des distinctions. Attaquer les idées d’une personne en les désignant de sottes diffère de dire que cette personne est une sotte. La nétiquette m’empêche de vous traiter de sot, mais elle ne m’interdit pas de nommer vos idées qui ne font pas partie de votre personne.
@ Marc Sauvageau | 6 avril 2018, 0 h 29 min :
— En réponse à vos propos :
Vous dites : « Il faudrait lire Marx (Le Capital) qui savait la différence entre une valeur d’usage et une valeur d’échange ».
Dois-je comprendre que vous seriez une des rares personnes à avoir lu « Das Kapital » ? Cet ouvrage colossal, long et particulièrement difficile à lire. Quant à moi, je l’ai lu…. L’ensemble des volumes, un peu jaunis maintenant, publié aux Éditions sociales figure toujours dans ma bibliothèque depuis 40 ans.
Désolé de vous décevoir mais le « prix du marché » n’est pas déterminé par la volonté populaire d’échanger. Citez-moi dans Le Capital une seule phrase du l’ouvrage qui dise exactement cela ?
À propos, vous ne nous avez toujours pas dit de quel rapport d’experts il s’agissait qui selon vous (vos commentaires : 1 avril 2018, 14 h 27 min) : confondaient les mots. Bien que vous n’ayez pas fait mention de l’intitulé exact du rapport, je vais pour le bénéfice des internautes le donner, il s’agit du rapport d’: « Analyse des impacts de la rémunération des médecins sur leur pratique et la performance du système de santé au Québec »
On peut télécharger ce rapport par le lien ci-dessous :
http://pocosa.ca/RapportFINAL.pdf
« In memoriam », rappelons votre prose :
« S’il fallait imputer la productivité aux médecins, ils seraient, contrairement à ce qui s’est dit et écrit, très productifs puisqu’ils produiraient plus de valeurs (grâce à la grande générosité du gouvernement libéral) sur un temps déjà réduit. Le groupe « d’experts » qui a produit un rapport sur la rémunération des médecins confond la productivité avec le rendement, l’intensité ou la performance. » [Sic]
Quand à mes idées, elles sortent de mes mains (clavier) et de mon cerveau, elles sont indissociables de ma personne, je suis d’ailleurs juridiquement responsable de tous mes mots. S’il devait apparoir que j’écrivisse des sottises, ce serait bel et bien que je fusse sot.
Notez d’ailleurs que bien que je sois aussi réputé « analphabète » selon vos mots. Je suis un analphabète qui sait tout de même décliner l’imparfait du subjonctif, ce qu’en principe tout honorable francophone devrait….
Austérité inutile qui nous a fait perdre du
terrain sur l’Ontario en pouvoir d’achat…
Et ils nous disent qu’ils sont compétents
en économie ?
La question qui me chicotte depuis quelques heures est la suivante : Est-ce que le cinquième budget présenté par monsieur Leitão est son dernier budget comme Ministre des finances de la Province ou le prélude d’un sixième budget ?
En marge de cette question, une autre question vient me hanter…. S’agit-il d’un budget fait pour durer ou bien d’un budget transitoire éphémère ?
S’il devait apparoir que ce soit « l’éphémère » qui l’emporte sur le « durable » — une chose que mon intelligence peut à peine concevoir — il faudrait conclure malgré de bons indicateurs économiques, que quelque chose n’a pas marché dans la politique menée par le parti de monsieur Couillard au cours de ces quelques trois années et demie.
S’il est vrai que le Québec soit pratiquement une des rares régions du monde qui soit parvenue à livrer un budget non seulement en équilibre… mais basé sur des excédents. Il semblerait que le gouvernement soit confronté à une autre forme de déficit : la confiance du public.
En plus de se trainer un poids hérité du gouvernement Charest sur l’intégrité — un sentiment que monsieur Couillard n’est pas parvenu pleinement à dissiper -, c’est celui de l’absence d’équité qui émerge désormais. La réingénierie du système de santé n’a toujours pas porté ses fruits (il est possible de se demander si les fruits seront jamais cueillis), le rapport qualité de service/coût reste très élevé et se fait au détriment d’une multitude de services sociaux, ce qui gruge non pas le budget… mais la qualité de vie future des générations.
Cette frustration de la population qui doit faire face à un système de santé dysfonctionnel, couplé à un système éducatif pitoyable, tout cela fait que réinvestissements ou bien pas, nombre de familles risquent de ne plus vouloir embarquer dans cela à un moment où on devrait privilégier l’épargne populaire et la préservation du pouvoir d’achat.
Les immigrants en particulier n’y trouvent pas leur compte, ils doivent subir muets, la faiblesse du « savoir-faire » politique.
Il faut un investissement récurent dans les services essentiels, pour les vingt prochaines années. Il faudrait surtout accepter de faire désormais les choses autrement, ce qui veut dire : faire mieux dans le partage et la concertation. Autant de mesures simples qui n’ont pas à être chiffrées budgétairement.
J’aimerais finalement préciser que mes propos ne se veulent pas une commande « partisane » pour quelque parti que ce soit, j’ai voté libéral lors des dernières consultations et plutôt que de « rêver » j’aimerais bien enfin : voir émerger sur l’horizon ce qui pragmatiquement devrait correspondre à une vraie direction.
J’espérais une hausse d’impôt et de taxes afin de payer l’énorme dette, dette qui ne devrait sous aucune considération être transmis à nos enfants et petits-enfants.
Malheureusement, les québecois, c’est reconnu, ça paye pas ses dettes, une vraie honte. Et ça dit que ça aime ses enfants, misère
Les Québecois en général ne regarde pas a long terme. Ils ont eu un gouvernement qui a été capable de équilibré le budget et qui pense au futur ( Nos enfants) Un gouvernement qui se fou de faire des déficit se fou de la prochaine génération. Aujourd’hui au Québec nous payons par année environ $9 000 000 000.00 ( 9 milliard) en intérêt seulement sur une dettes que des gouvernement irresponsable nous ont laissé. Imaginé combien d’infrastructure, éducation, santé,… que nous pouvons plus nous payé a cause d’eux. Après 5 ans 45 milliard,…. Tout cet argent vas A LA BANQUE SEULEMENT. En équilibrant le budget cet année nous avons sauvé $700 000.00 p.c.q. la cote de crédit du Québec s’est amélioré. Grace au ministre des finance nous avons plus de marge de manœuvre. Pourquoi s’endette et faire payer l’autre génération p.c.q. trop égoïste a ne penser qu’as nous.
Les budgets Libéraux accumulent des surplus depuis 5 ans grâce à une gelation digne du meilleur père de famille, le taux de chômage est à un bas historique, notre PIB est l’un des plus enviables du pays, etc… et malgré cette avalanche d’excellentes nouvelles, les Québécois veulent « du changement »… Hum!
Les Américains et les Montréalais en voulaient également du « changement » et voyez avec qui ils sont « pognés » astheure…
Faut faire très…très attention avant de remettre les leviers du pouvoir entre les mains d’amateurs. Les résultats peuvent être catastrophiques.
Un tiens vaux mieux que deux tu l’auras.
« Les budgets Libéraux accumulent des surplus depuis 5 ans grâce à une gelation digne du meilleur père de famille »
Un père de famille qui a le cerveau en « gelation », parce que ce gouvernement a réussi, après avoir fait subir d’énormes sacrifices à la population, à obtenir des surplus budgétaires, selon sa loi, sur seulement trois années, soit avec les budgets 2015-2016, 2016-2017, 2017-2018.
@ Marc Sauvageau:
« geStion digne du meilleur père de famille ».
C’était une coquille comme il s’en glisse même dans les messages les plus intéressants. La preuve…
Pour ce qui est du reste de votre postulat, je réponds ceci:
« De l’année financière 2010-2011 à 2017-2018 (soit l’année du budget récemment déposé), les dépenses totales du gouvernement du Québec sont passées de 85,1 G$ à 103,7 G$, soit une augmentation de 21,9 %. Pour la même période, les revenus du gouvernement sont passés de 82,7 G$ à 106,3 G$, pour une hausse de 28,6 %.
Pendant ce temps (2010 à 2017), les prix à la consommation ont augmenté de 12,2 % et la population d’environ 5,5 %. Une hausse d’environ 18 % aurait donc permis de maintenir constants les revenus ou dépenses réelles par habitant du gouvernement.
Mais les dépenses réelles par habitant du gouvernement ont donc augmenté et ses revenus réels par habitant, encore plus. L’État n’est donc pas vraiment plus « austère ». En fait, il grossit année après année. »
So much pour les « énormes sacrifices… ».
Et VLAN!!!
Votre seul argument est de me citer à deux reprises les fables de l’IEDM. Vous auriez mieux fait d’apprendre à lire les dates. Mon commentaire spécifiait « ce gouvernement » qui a été élu en avril 2014. Comme c’est son habitude, l’IEDM essaie de manipuler les données en faisant partir sa date en 2010 au lieu de 2015, réel début de la période d’austérité du gouvernement Couillard.
La démonstration serait trop longue à faire dans un commentaire, mais pour que les affirmations de l’IEDM puissent être réalistes (identifier les besoins d’une population seulement en regardant l’inflation et son taux de croissance), il aurait fallu que la population soit clonée, c’est-à-dire tout le monde a le même âge, le même revenu, les mêmes goûts, les mêmes habitudes de dépenses, la même santé etc. En d’autres mots ce que les économistes bêtes et stupides – il en existent plusieurs à l’IEDM – appellent l’agent représentatif.
En addenda
Dans mon dictionnaire en ligne (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) le mot « gelation » (avec l’accent aigu) existe et signifie : « Gélation, subst. fém.Processus de transformation d’un sol en gel (Lar. Lang. fr.). » L’image était trop belle, je n’ai pu résister.
@ Marc Sauvageau 30 mars 2018, 12 h 32 min:
Bien sûr, devant une argumentation solide, inattaquable et factuelle, les faibles tendent à s’attaquer au messager.
Même Mario Dumont de l’Empire a compris le subterfuge de « l’austérité » et des « coupures »:
http://www.journaldemontreal.com/2017/11/24/ces-austeres-hausses-de-depenses
Si Domont comprends, ça devrait pourtant être à votre portée non?
P.S.: Je salue par contre votre addenda.
Dans mon commentaire précédent ,je me suis trompé sur le montant que nous avons sauvé en intérêt cet année et les année avenir ,…vue l’équilibre budgétaire des dernière année. Le montant que nous avons sauvé est $700 000 000.00 (700 million)au lieu de $700 000.00. Et si le gouvernement font encore des budget équilibré pour d’autres année selon les expert notre cote vas encore changer et on vas encore sauvé des centaine de million en intérêt seulement. Arrêtons de penser court terme et pensons long terme.
François 1,vous êtes un employé salarié du PLQ ? Ou vous avez reçu de bons services de leur part?
Ni l’un ni l’autre. Je suis logique et si nous voulons que notre argent soit géré de façon responsable, nous avons déjà en main le meilleur économiste AU MONDE comme ministre des finances. C’est un fait reconnu par tous ses pairs.
Je ne vois personne d’autre dans les autres partis adverses qui a les connaissances, l’envergure et le professionnalisme de M. Leitao. Et vous?
Les Libéraux ont eu le courage d’effectuer les correctifs nécessaires pour pouvoir commencer à voir la lumière au bout du tunnel et on leur doit de pouvoir enfin contempler des SURPLUS budgétaires et une situation économique et financière que nous n’avons presque jamais connu dans notre passé récent.
Le parti Libéral a toujours été le parti des grosses POCHES et des gros AMIS…ils ont toujours eu une vision du petit peuple comme des illettrés à qui l`on donne des bonbons la veille des élections, malheureusement, ça fonctionne. Le comble de l`effronterie c`est qu`il pige dans nos réserves monétaire, argent de nos taxes pour nous donner des bonbons, quelle générosité et quel sans gêne, avec les milliards d`argent de nos taxes qui entre à chaque jours dans les coffres de l`état Québécois, avec tous les Gros qui cachent leur bénéfice dans les paradis fiscaux, l`argent des magouilleurs des infrastructures et leur dépassement de coût, à tous les jours on nous en trouve de nouveaux de ces magouilleurs. Avec tout cette argent qui nous manque à chaque année on pourrait boucher bien des trous dans notre économie…n`en déplaise à M. Fr……le P.Q pourrait faire mieux pour le peuple, il nous l`a déjà prouvé.
@Antoine:
Donnez-vous la peine de lire le rapport Moisan. Ça éclairera votre faible lanterne sur les véritables profiteurs du système.
La réorganisation du développement économique en région orchestrée par le gouvernement Couillard a ramené le Québec 30 ans en arrière. L’élimination pure et simple de la politique nationale de la Ruralité, une politique reconnue comme une des meilleures au monde par l’OCDE, a plongé les régions dans un chaos socio-économique municipal et a eu pour conséquence le départ de ressources et compétences clés.
Il en va de même avec les mesures « miracles » du ministre de la santé et du cafouillage impressionnant des ministres qui se sont succédés à l’éducation.
Alors si les seuls critères d’un gouvernement sont financiers, il est normal que la population en attende plus et souhaite du changement. C’est l’humain et notamment la prochaine génération qui devrait être au cœur des débats et des décisions.
Il faudrait que les gens se pose la question suivante : vous avez $1.0Million
à faire administrer , personnellement , à qui des Chefs , allez-vous le confier,
sans droits de regard ????
Par Monsieur Leitao sans aucun doute.
Les autres « gestionnaires » potentiels sont des amateurs en culottes courtes.
Les libéraux ont tenté de faire passer le prolongement de l’autoroute 19 comme une « mesure familiale » de leur budget… les libéraux sont des prestidigitateurs! Faut le faire! Et dire qu’il y aura des électeurs pour croire à ces sornettes! Dans 20 ans, on attendra toujours ledit prolongement, alors que les familles sècheront encore! Et vive le cynisme!