
John Lee, 52 ans, a laissé sa trace partout au pays. Dans les avions de Bombardier. Dans les parcs de panneaux solaires le long de l’autoroute 401 en Ontario. Dans le métro de Toronto. Et peut-être même dans votre automobile.
C’était pourtant pour exporter de l’aluminium en lingots, en feuilles et en pièces vers la Chine, son pays d’origine, que cet entrepreneur avait lancé Sinobec Trading en 2002, peu de temps après son arrivée au Canada. « L’économie chinoise était en plein essor et la demande était énorme », rappelle-t-il.
Si l’empire du Milieu est bel et bien devenu l’un des importants marchés de l’entreprise — qui y a des bureaux dans quatre villes —, John Lee a rapidement décidé de diversifier ses clients. « C’est trop risqué de se concentrer sur un seul pays. On le voit avec les tarifs douaniers imposés par les États-Unis. »
L’entreprise a désormais des succursales sur cinq continents, ce qui lui permet d’exporter ses produits dans n’importe quel pays… sans toutefois négliger celui de sa maison mère, le Canada. Sinobec Trading y est maintenant un important fournisseur pour l’industrie automobile ainsi que pour celles de l’aéronautique et de l’énergie solaire.
La croissance rapide de ce dernier secteur a d’ailleurs convaincu Sinobec Trading de construire une usine pour fabriquer des cadres d’aluminium pour panneaux solaires afin de mieux desservir l’Amérique du Nord, mais l’opération a été retardée par la pandémie. « Ce n’est qu’une question de mois avant que nous la relancions », assure John Lee.
On se fais dépouiller de notre terre . C’est pareil comme ceux qui achète tous le sables de mer imaginable pour agrandir leur terre… Selon moi c’est la même chose… .La pollution se fait ici pour produire ce métaux et c’est même pas nous qui l’exporte . Ben voyon donc , on ais don naïf