Desserts de luxe !

La vanille atteint des prix records : 725 dollars le kilo, soit 650 dollars de plus qu’en 2013 ! Et pour couronner le tout, sa qualité diminue.

La confection des bûches et biscuits de Noël coûtera un peu plus cher cette année, car la vanille, ingrédient essentiel de bien des desserts, atteint des prix records : 725 dollars le kilo, soit 650 dollars de plus qu’en 2013 ! Et pour couronner le tout, sa qualité diminue.

Madagascar, où sont produits les trois quarts de la vanille dans le monde, est à l’origine de cette flambée des prix. En cause, des récoltes entières détruites par le cyclone Enawo, en mars dernier, une spéculation effrénée et une multiplication des vols de vanille, qui forcent les producteurs à récolter les gousses trop tôt, ce qui en affecte la qualité. « On espère tout de même une baisse des prix en 2018, mais rien n’est sûr », dit Patricia Raymond, directrice des comptes chez Aust & Hachmann, distributeur canadien de vanille.

Des restaurateurs et des industriels rationnent déjà les quantités de vanille dans leurs préparations ou modifient leurs pratiques, à l’image de l’importateur montréalais Madépices, qui ne la vend plus au kilo. D’autres se tournent vers une solution moins chère et plus facile d’accès : l’essence artificielle de vanille…

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On a déjà fait allusion à cette escalade des prix pour la vanille il y a quelques années, et pour les mêmes raisons aujourd’hui, on nous fait croire à la rareté ou pénurie du produit pour en augmenter les prix. Tout ça, c’est de l’arnaque. Exactement comme on a fait pour le café il y a 25 ans passées, et pour le sucre il y a 20 ans. On crée de fausses pénuries (sécheresses, inondations, manque de main-d’œuvre, rébellions, guerres civiles etc,), tout ça pour augmenter le prix alors que le produit repose dans de vastes entrepôts; tout comme on fait pour le sirop d’érable qui pourrait être vendu plus bas que la moitié du prix actuel. On se fait enculer par les spéculateurs, et plus on y croit, plus ils en profitent, et plus ils en profitent, plus on les croit et plus on en redemande. C’est toujours le même mouton qui se fait raser… pauvres cons impotents que nous sommes.

Oups ! suis-je impotente à ce point ? Non ! je n’achèterai tout simplement pas de vanille… Voilà qui réglera mon cas de conscience.