
Alexis Tsipras a remporté hier une immense victoire. L’électorat grec a dit un Non résolu et retentissant aux hausses d’impôts, taxes supplémentaires et compressions additionnelles, rejetant les mesures d’austérité accompagnant l’aide financière de ses partenaires de la zone euro, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international. Mais est-ce une victoire à la Pyrrhus ?
Pyrrhus était un roi grec de l’Antiquité qui voulait s’imposer comme le grand champion de l’hellénisme contre les barbares de son époque, c’est-à-dire la République romaine. Il envahit l’Italie et livra une gigantesque bataille à Ausulum, un village situé dans la région moderne des Pouilles.
Il remporta la victoire, mais il perdit tant de soldats dans la bataille qu’il aurait déclaré peu après : «Si nous devons remporter une autre victoire contre les Romains, nous sommes perdus.» Depuis ce temps, on appelle une victoire à la Pyrrhus une victoire qui n’en est pas vraiment une, tant les coûts sont élevés.
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Pour une deuxième fois en six mois (la première fois étant lors de l’élection du parti Syriza), les Grecs ont voté contre l’austérité. De grandes victoires saluées par tous ceux qui croient que les créanciers de la Grèce la font chanter, la maltraitent et l’égorgent vivante.
Le coût de la fronde
Le gouvernement grec a remporté la bataille dans sa propre opinion publique sur le bien-fondé et l’ampleur des mesures d’austérité, mais le coût est déjà énorme.
Les banques grecques sont fermées depuis une semaine et on se demande quand elles pourront rouvrir. Les retraités ne peuvent toujours pas prélever plus de 120 euros par semaine de leur retraite. La limite de retrait de 60 euros par jour dans les distributeurs de billets pourrait être abaissée et certains affirment que les banques n’auront plus d’argent liquide dès mardi.
La BCE acceptera-t-elle de maintenir les liquidités d’urgence aux banques grecques malgré la victoire du Non qui peut être interprétée comme un refus des Grecs à rétablir la solvabilité de leur pays ? D’autant que la Grèce doit rembourser 3,5 milliards d’euros à la BCE le 20 juillet et que l’on sait maintenant qu’elle en est incapable.
Sur le site de l’hebdomadaire The Economist, une pharmacienne d’un quartier populaire d’Athènes raconte qu’elle n’aura plus de doses d’insuline à la fin de la semaine prochaine et que l’importation de produits pharmaceutiques est rendue extrêmement difficile à cause du contrôle des capitaux.
Les Grecs exportent de l’huile d’olive et accueillent des hordes de touristes, mais ils importent les denrées qui nourrissent leurs animaux et beaucoup de produits de première nécessité. Si la situation ne trouve pas de dénouement heureux, on ne parlera plus d’une crise économique et politique, mais d’une crise humanitaire.
La détérioration des relations avec l’Allemagne
Pour une seconde fois, le peuple grec fait le pari que son opposition aux mesures d’austérité fera plier les prêteurs européens, qui adouciront leurs exigences.
Or, rien n’est moins sûr.
Ce référendum n’engage que les Grecs et aucun des 18 autres pays concernés qui utilisent également l’euro comme monnaie. L’Allemagne, le pilier de la zone euro, ne semble pas mieux disposée ce lundi matin qu’elle ne l’était samedi soir. À Berlin, on constate plutôt que les Grecs «ont brûlé les derniers ponts», et le ministre de l’Économie dit que «de nouvelles négociations paraissent difficilement imaginables» après le vote grec et que le pays est désormais considéré comme insolvable.
Les chefs d’État européens se concerteront lundi et mardi. Certains ne voudront pas couper les ponts avec la Grèce, d’autres, surtout en Europe du Nord, maintiendront la ligne dure. Le dernier mot reviendra à la chancelière allemande, Angela Merkel.
La puissance économique de l’Allemagne en fait l’arbitre de dernière instance, le pays autour duquel les consensus se forment. Ce sera à Angela Merkel de décider si elle accepte la main tendue offerte dimanche soir par le premier ministre grec, qui se dit résolu à rester dans la zone euro.
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On ne peut pas dire que les relations se sont améliorées entre l’Allemagne et la Grèce au cours de la dernière semaine.
Je ne pense pas non plus que le Non grec a particulièrement ému Angela Merkel. En revanche, elle peut poser un dernier geste pour éviter une sortie de la Grèce de la zone euro. Déjà, elle a accepté d’entendre Alexis Tsipras soumettre de nouvelles propositions demain au sommet extraordinaire des chefs d’État ou de gouvernement de la zone euro.
Le premier ministre grec, lui, a posé un dernier geste dramatique pour amadouer les autres Européens. Il a sacrifié son très charismatique, flamboyant et tout aussi abrasif ministre des Finances, Yanis Varoufakis. On peut donc ajouter un coût politique à cette victoire.
La «victoire contre l’austérité» et l’exigence des réformes
La «guerre à l’austérité» a davantage braqué les partenaires et créanciers des Grecs. Alexis Tsipras a fait voter les citoyens sur un accord qui n’était pas encore ficelé et demande en plus une radiation de 30 % de la dette grecque. Il tient ses partenaires comme les boucs émissaires de la situation périlleuse dans laquelle se trouve son pays.
Les institutions européennes tiennent à ce que l’État grec améliore sa situation budgétaire pour remplir ses engagements financiers, après des années d’indiscipline et de magouilles. Avant de prêter davantage d’argent, elles exigent des réformes qui permettront la relance de l’économie grecque et qui compenseront les conséquences des coupes budgétaires.
Plusieurs enjeux sont soulevés. Pourquoi la Grèce a-t-elle encore le septième budget militaire de la zone euro en proportion du nombre d’habitants ? Pourquoi n’amende-t-on pas la Constitution pour en finir avec l’immunité fiscale totale accordée aux armateurs ? Pourquoi un nouveau retraité sur deux avait moins de 61 ans en 2015 ? Et que les retraites grecques sont plus généreuses que les retraites allemandes ?
Plus de 30 % des employeurs du pays avaient rémunéré un de leurs subordonnés au noir. La corruption représenterait entre 8 % et 10 % du PIB grec, et la Grèce serait le pays européen le plus corrompu.
N’est-il pas plus facile de s’opposer à une austérité imposée par les autres que de s’engager à réformer son propre État et à relancer sa propre économie ? Syriza vient de le prouver une nouvelle fois.
Les coûts réels de cette victoire seront connus bientôt.
Être Merkel, je ferais un voter par référendum les allemands sur les propositions Grèques! J’ai comme l’impression que le 61% semblerait bien minuscule… Surtout, j’aimerais alors savoir comment certains interpréteraient ce geste démocratique. Mais je rêve, les allemands ont trop de classe pour faire ça.
Bien dit!
+ 1,000!!!
« Être Merkel, je ferais un voter par référendum les allemands sur les propositions Grèques! »
Vous resteriez surpris! Merkel ne le fera jamais. Elle sait que la population allemande, française, autrichienne, italienne et j’en oublie, en ont assez et raz le bol de l’union européenne. Ils veulent retrouver leur souveraineté.
» Mais je rêve,… » Oui vous rêvez.
Dans le fond les Grecs devraient peut-être faire affaire avec les Russes, après tout ils se ressemblent. Tous deux ont des régimes corrompus basés sur des idéologies archaïques. Tous deux ont des économies en déroute que le capital fuit à la vitesse d’un TGV. Et tous les deux se considèrent comme des victimes et apprécient les leaders démagogiques qui prétendent les défendre.
« Dans le fond les Grecs devraient peut-être faire affaire avec les Russes, après tout ils se ressemblent. Tous deux ont des régimes corrompus… »
Le Québec et l’Amérique n’ont pas de leçon à leur donner sur la corruption.
La Russie archaïque dites vous???
Les Russes ont doublé leur niveau de vie en dix ans, ont refait leur armement à la fine pointe et ils ont fait plus d’ententes économiques que les USA en 2014.
Bonjour , Il est difficile de juger car la vérité et la totalité des informations, personnes ne la détiens. Des amis arrivent de là-bas et justement ils disent que les Grec payaient 3% d’impôt et ne veulent pas être augmenté….. Pas de taxes sur pleins de choses….en tant que Pays comment faire pour ne pas être dans le trou. Ce peuple ne veux rien savoir de ce serre la ceinture …..ils veulent que ce soit les autres qui le fassent pour eux. Ce n’est pas la vérité qui circule…..on a besoin de beaucoup plus pour juger…
Monsieur Duhamel,
Vous devriez accorder plus d’importance au choix de vos sources (quitte à en produire moins) et mieux les analyser. Je viens de passer à peu près plus de deux heures à vérifier la plupart d’entre elles. Incluant même des âneries sur les origines du « bouc émissaire » (bouc à Azazel – chapitre 16 du Lévitique) ou des propos attribués faussement à Alexis Tsipras.
La plupart d’entre elles relèvent de l’approximation (exemples : les retraites ou mieux encore la situation réelle des armateurs grecs, ce qui démontre essentiellement votre méconnaissance des transports maritimes). J’avais commencé à rédiger quelques corrections sur plusieurs sujets que vous abordez, mais je suis rendu à plus de deux pages entières dactylographiées. Objectivement de tels commentaires seraient bien trop longs à lire, ne serait-ce que pour les personnes en charge de la netiquette.
C’est sur la base de contre-vérité comme les vôtres qu’on procède siècles après siècles à des génocides. Si vous voulez étrangler la Grèce économiquement. Alors continuez d’humilier qui vous voulez… mais à l’avenir, je ne vous lirai plus.
Je suis désolé par votre conclusion, car j’ai toujours apprécié votre contribution souvent éclairante à nos discussions.
Il m’arrive aussi de ne pas être tout à fait d’accord avec vos nombreuses remarques et précisions.
Par exemple, je ne conteste aucunement votre référence biblique à l’origine du mot bouc émissaire. Mais elle n’est pas la seule. Le professeur Réné Girard, de l’Université de Stanford aux États-Unis, fait remonter le concept de bouc émissaire à l’Antiquité grecque et il en fait même le fondement de toutes les tragédies grecques.http://www.philo5.com/Les%20vrais%20penseurs/24%20-%20Rene%20Girard.htm
Quant à la déclaration de Tsipras, elle a été faite dans une manifestation des partisans de Syriza le 14 juin dernier : “Terrorize those who terrorize the citizens every evening at 8 o’clock news,” Tsipras said before a chanting crowd. http://www.keeptalkinggreece.com/2012/06/14/tsipras-terrorize-the-terrorists/. D’autres blogues de langue anglaise ont rapporté ces propos diffusés par la télévision grecque.
L’ancien ministre des Finances a été encore plus clair et a répété cette accusation à quelques reprises. Notamment dans une interview au journal espagnol El Mundo:
Aunque no haya encuestas, en las calles de Atenas lo que se siente es que la gente cada día que pasa tiene más miedo.
Sí, así es. Lo que están haciendo con Grecia tiene un nombre: terrorismo.
Il a dit la même chose pendant la campagne et tous les journaux du monde en ont fait état. Une source parmi tant d’autres, The Guardian : « What they’re doing with Greece has a name — terrorism. What Brussels and the troika want today is for the yes (vote) to win so they could humiliate the Greeks. »
@ Pierre Duhamel,
La date de rédaction du lévitique remonterait à 1512 avant Jésus-Christ. La tragédie grecque remonte au 5ième siècle avant Jésus-Christ. Le terme de « bouc émissaire » est une traduction de l’hébreu. L’origine de toutes les religions est fondée sur le sacrifice, incluant le sacrifice humain. La notion de sacrifice fait référence à toutes sortes d’archétypes religieux. Il n’empêche que la référence au bouc à Azazel est associée au rite de Yom Kippour (jour du pardon), lequel est un élément fondamental pour ne pas dire fondateur de la tradition juive.
La notion même de bouc émissaire est passablement altérée puisque émissaire et mission ont une origine commune. Aussi, la notion péjorative de « bouc émissaire » n’a jamais été à l’origine celle qui a été attribuée par la langue grecque initialement. C’est plutôt la traduction latine « emissarius » qui peut être interprétée de diverses façons.
Ainsi lorsque vous écrivez : « La «guerre à l’austérité» a davantage braqué les partenaires et créanciers des Grecs. Alexis Tsipras a fait voter les citoyens sur un accord qui n’était pas encore ficelé et demande en plus une radiation de 30 % de la dette grecque. Il tient ses partenaires comme les boucs émissaires de la situation périlleuse dans laquelle se trouve son pays. L’expression «bouc émissaire» est d’ailleurs d’origine grecque. »
— Désolé, mais le sens de votre phrase est obscure et inapproprié.
Lorsque vous écrivez : « Alexis Tsipras a mené campagne contre l’intransigeance allemande, assimilée à du terrorisme, et il y a un ressentiment antigrec très puissant en Allemagne », je n’ai pas remarqué dans le billet de blogue auquel vous faites référence qu’il y ait la moindre référence à l’Allemagne.
J’ai fait une recherche tant en anglais qu’en français et je n’ai trouvé aucun média sérieux qui rapportent de tels propos en l’état. Et en plus, on n’a pas même une phrase au complet. Donc vous prêtez des mots et des intentions à Tsipras contre l’Allemagne qui sont parfaitement dénuées de fondements.
Vous passez du coq à l’âne de Tsipras à Yánis Varoufákis qui ne dirigerait pas ses propos contre l’Allemagne mais contre la Troïka et Bruxelles. Il a été limogé. Il me semble qu’il a été sanctionné pour ses propos. Non ?
Alors dites plutôt que vous êtes déçu que le « oui » ne l’ait pas remporté. Et dans ce cas en toute empathie, je comprendrai votre désappointement. Le monde change monsieur Duhamel. Et que vous le vouliez ou non l’option d’une sortie de la Grèce de l’Union n’est pas et ne sera pas à l’ordre du jour des prochaines négociations.
Le caractère humiliant de vos propos envers la population grecque et celles et ceux qui comme moi sont sympathiques à cette cause…. Tout cela n’y changera rien. Vous avez choisi de vous élever en ennemi de la Grèce. C’est votre choix. Je pense néanmoins que vous vous livrez ici à une grossière erreur d’évaluation.
**** Addendum : Vous avez aussi écrit ceci : « Quant à la déclaration de Tsipras, elle a été faite dans une manifestation des partisans de Syriza le 14 juin dernier » — Veuillez prendre note également que ce billet de blogue auquel vous vous référez sur le soi-disant terrorisme de Tsipras, remonte au 14 juin 2012. Quelques choses d’un peu plus récent ?
Vous avez raison, on ne peut pas attribuer à Monsieur Tsipras de tels propos. J’ai fait la correction.
Sur l’appartenance à la zone euro, les Européens détermineront la suite des choses au cours des prochains jours, mais il est faux de dire que cette question n’est ni évoquée ni discutée. Tout le monde en parle.
J’ai effectué les mêmes vérifications et je suis arrivé aux mêmes conclusions.
Je serai moins dur avec Mr Duhamel a qui je dirai ceci : soyez moins un salarié du capital et redevenez un vrai journaliste que beaucoup aimaient lire avant.
@ Serge Drouginsky
Contestez-vous réellement que le régime grec (et la gauche en général) se pose en victime dans cette crise?
Que les retraites grecques (entre autre) sont bien trop généreuses par rapport à la richesse du pays?
Que l’évasion fiscale soit un sport national en Grèce?
Je pense que vous devriez vous excuser pour cette attaque injustifiée et grossière envers Pierre Duhamel qui est sans aucun doute un des meilleurs journaliste économique au Québec.
Avec tous ses « défauts » expliquez-moi comment la Grèce est parvenue à être le pays le plus « vertueux » d’Europe ?
« Toujours est-il donc qu’en 2014, selon les chiffres de la Commission européenne elle-même, la Grèce était devenue, de toute l’Union, le pays qui dégageait l’excédent structurel primaire le plus élevé avec 4,3 % de son PIB. […]
La Grèce est aussi derrière le Portugal, le pays d’Europe qui a fait le plus d’effort depuis 2010 pour redresser ses comptes publics avec un saut de 8,3 points de PIB en matière de déficit structurel. A l’échelle de la France cela représenterait un effort de baisse des dépenses et/ou hausse des impôts de 170 milliards d’euros… C’est presque trois fois plus que ce que la France a fait entre 2010 et 2014. » Guillaume Duval, AlterEcoplus, Budget: la Grèce est en réalité le pays le plus «vertueux» d’Europe)
Malheureusement, ces efforts ont aussi contribué à plombé l’activité économique de la Grèce et a contribué à augmenter sa dette.
@ pbrasseur,
Pour ce qui est de l’évasion fiscale ou l’évitement fiscal, vous avez raison. On peut aussi ajouter l’évasion des capitaux puisque l’ELA (facilitation au niveau des liquidités) accordée par la BCE est à peu près équivalente aux milliards d’euros qui sont sortis de ce pays depuis le début de la crise.
Une grande partie des capitaux fuient principalement vers l’Allemagne, dont les banques tirent avantages de ces stratagèmes et vers la City (Londres) dont l’industrie financière tire quelques avantages également.
Pour ce qui a trait aux retraites, vous vous basez exactement sur quelles informations ? Celle de « Slate », comme monsieur Duhamel ou celles du ministère des finances de Grèce ? Mieux vaudrait lire si vous comprenez l’allemand les informations de Die Welt sur le sujet : http://www.welt.de/wirtschaft/article138674711/Geldgeber-halten-griechische-Renten-fuer-zu-hoch.html
Cet article qui nous apprend notamment que 72,4% des retraités de Grèce perçoivent moins de 800 euros par mois. Le reste perçoit entre 800 et 1700 euros par mois. Précisons d’ailleurs que ces chiffres prennent en compte les baisses de 15 à 44% de réduction que tous les retraités ont dû concéder.
Ajoutez à cela que le seuil d’imposition est tombé de 12000 euros à 5000 euros. De telle sorte qu’en plus beaucoup de retraités qui ne payaient pas d’impôts ; doivent désormais en payer.
Ajouter encore les taxes (TVA) qu’on s’apprête à faire passer à 23% (demande expresse de la troïka), y compris pour des produits alimentaires relativement courants comme le miel notamment. À combien est taxé le miel au Canada ?
Ajoutez de plus le prix des médicaments plus élevé (non génériques et pour la plupart importés, aucunement visés par les demandes de réductions de dépenses de la troïka, allez savoir pourquoi… ?)
3 millions des grecs n’ont actuellement plus aucune couverture médicale et médicaments.
Ajoutez le rythme de l’inflation plus élevé actuellement que partout ailleurs en Europe.
— Alors difficile de dire, je vous cite : « Que les retraites grecques (entre autre) sont bien trop généreuses par rapport à la richesse du pays »
Ce n’est pas pour rien si le nouveau ministre des finances Euclide Tsakalotos dit que les deux tiers des retraités grecs vivent sous le seuil de la pauvreté. Quant aux retraités les plus privilégiés, le plus grand nombre d’entre eux ont déjà quitté le pays.
— Quant à ma soi-disant « grossièreté » vous pouvez vous la caler où vous voudrez. Je trouve magnifique votre amour pour Pierre Duhamel. Il mérite bien des internautes très brillants comme vous l’êtes. À ce titre j’admets que je suis probablement parfaitement indigne de participer à ce blogue qui mérite certainement beaucoup mieux que ma vulgarité.
Aussi, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Je vais tenir compte de vos assertions et choisir — qu’à compter d’aujourd’hui — de m’auto-exclure de tous les blogues de L’Actualité. Cette publication mérite mieux que moi et vous m’avez convaincu. Je ne vous dis pas au plaisir d’échanger avec vous, puisqu’il s’agit bel et bien de nos derniers échanges en termes de communication.
@ Drouginsky
Whatever Trevor!
Vous êtes le chef de vos illusions…
Ne quittez pas, vos analyses sont le phare d’un grand nombre de personne!
Sac hez que vous permettez à des esprits comme le mien de grandir un peu…;-)
Partagez vos connaissances malgrès l’adversivité!
Merci!
Quelle adversité?
L’adversité c’est d’avoir a subir son interminable verbiage et ses sautes d’humeur, ce même si certains passages sont effectivement dignes d’intérêt.
Monsieur Drouginsky,
Vous qui en bon Français avez un avis éclairé et définitif sur tout, pourriez-vous nous illuminer de votre science quant aux retraites des Grecs et à leur armateurs ? Les informations de M. Duhamel sont corroborées par les études (forcément biaisées sans doute pour un gauchiste invétéré) du FMI et de la BCE, mais vous détenez apparemment la vérité. Je suis impatient de m’abreuver au puits sans fond de votre savoir qui me fait beaucoup penser à celui de Mélanchon, c’est tout dire.
« Les informations de M. Duhamel sont corroborées par les études (forcément biaisées sans doute pour un gauchiste invétéré) du FMI et de la BCE … »
Quelles études au juste ? Celle où le chef économiste du FMI a reconnu une sous-estimation des multiplicateurs budgétaires. Peut-être était-ce celle dont « Entre 2014 et 2019, « les institutions » prévoient que la dette devrait passer de 177,1 % à 139,4 % du PIB, soit une baisse de 37,5 points. Leur scénario postule que la croissance y contribuerait pour 27,3 points et les excédents primaires pour 19,9 points. L’inflation et les privatisations auraient un effet positif, et les versements d’intérêts (25 points de PIB en 5 ans !) seraient ainsi garantis. » (Michel Husson, AlerEcoplus, Pour la vérité sur la dette grecque) Ce qui ne s’est jamais produit.
Que dire de la dernière étude du FMI qui allègue que la dette grecque n’est pas viable à moyen terme, il faut que les Européens apportent une nouvelle aide et rééchelonnent leurs créances – les étalent dans le temps- et en annulent une partie. C’est la position que défend le gouvernement Tsipras.
Merci d’avoir répondu à cette partie là.
@ Philippe Gardy,
La question de la retraite, je viens de l’aborder ci-dessus.
J’aimerais toutefois préciser que je ne m’exprime pas comme français mais que c’est en tant que canadien et en tant que loyal sujet de sa Majesté britannique que je m’exprime sur ce blogue ; aussi je vous prierai de respecter mes appartenances diverses et mes origines. Tout comme je respecte les vôtres.
Je serai aussi bref que possible sur la question des armateurs. Primo, le métier d’armateur est régi par le droit maritime. À ce titre la notion d’appartenance nationale pour les bateaux et les cargaisons transportées et indépendante de l’endroit où les armateurs établissent leurs sièges. Et indépendante de là où ils mouillent leurs navires. Mieux encore les armateurs peuvent immatriculer leurs sociétés dans des endroits disposant de facilités fiscales intéressantes. Exemple : les Bahamas, les Îles Caïman ou la Barbade qui est très en vogue actuellement.
Ajoutez à cela des nouvelles destinations comme Dubaï qui offre un excellent taux de taxe pour les armateurs à 0% et qui offre qui plus est des possibilités d’amarrages portuaires à très bon prix à la fine pointe de la technologie. Et croyez-le ou non, ils veulent attirer aussi les armateurs grecs, les méchants !
J’ajouterai encore au cas où vous ne le sauriez pas, que le premier marché financier pour le fret maritime est à Londres (The city), c’est donc là que se conclut nombre de contrats.
J’ajouterai enfin que depuis presque « des millénaires », c’est la Lloyds de Londres qui est le premier assureur maritime au monde. Lorsque tous les gros armateurs ont des bureaux dans cette ville et des comptes bancaires (en dollars) pour leurs transactions.
Je terminerai donc par une petite question ou même deux : Où d’après vous ont été transférés une grande part des fonds détenus par les armateurs grecques les plus fortunés ? Et question subsidiaire à combien de dizaines d’euros évaluez-vous les gains obtenus par un taux d’imposition plus élevé pour les quelques petits armateurs locaux grecs restants dans ce secteur hyperconcurrentiel alors que ceux-ci sont déjà étranglés ? Vous voulez qu’ils ferment boutique !
— Si on veut vraiment aider la Grèce grâce aux transports maritimes. Pourquoi ne pas envisager une taxe internationale transférable de 1% sur la valeur de toutes les cargaisons qui passent ou transitent via le continent européen ?
Pour conclure : Je constate à regret le mépris que vous éprouvez pour Jean-Luc Mélenchon. J’en conclus donc que ce mépris que vous avez pour monsieur Mélenchon est aussi valable pour moi. Eh bien sachez que je suis méprisable il est vrai et que contrairement à Mélenchon sachez que je suis en plus ce qui s’appelle en bon français : un pauvre minable !
Heureux d’avoir pu vous servir. C’est toujours un plaisir que de répondre gracieusement au mieux de mes connaissances aux questions qui me sont toujours posées par des internautes aussi aimables que vous.
Il faut un méchant culot pour dire aux Européens, à 61%, d’aller se faire f…..
Tot ou tard, ils vont le payer.
Je suis allé souvent en Grèce. Peu de peuples ont une aussi haute estime d’eux-mêmes….Y’a des limites à se prendre pour le nombril du monde.
Dans le mille:
https://twitter.com/Antagoniste_net/status/618267833508732928/photo/1
Il est certain Jack2 que vous avez été en Grèce mais ou ? Dans les sites touristique et balnéaire ? Car votre raisonnement prouve que vous ne connaissez pas grand chose du peuple Grec. Ce peuple a été confronté a des années de gestions par des dictateurs, ils ont été envahis par les Allemands qui ont pillé et détruit beaucoup de leurs d’infrastructure. Vous pensez qu’ils ont oubliés. Ils sont courageux et ils résistent
a l’ oppression des banques. Ils n’ ont jamais dit qu’ ils ne veulent pas payer !!!! Ils veulent payer ! Mais dans leurs capacité et en gardant une qualité de vie. Ils sont très courageux , et c’ est ce qui nous manquent ici au Québec.Cordialement.
Pas uniquement au Quebec , mais partout a travers le monde.
Le capital prend le pouvoir en utilisant les politiciens qu’il fait élire en nous laissant croire a la démocratie.
Démocratie qu’il bafoue chaque fois qu’elle ne rentre pas dans le moule qu’il a prédéfini .
Il suffit de voir les votes majoritaires pour la non-rentrée dans l’euro qui ont été simplement ignorés par les vrais maîtres de l’Europe.
C’est le monde a l’envers .
Ils ont simplement minimisé le sentiment du ras-le-bol des populations qui est en train d’arriver partout dans le monde.
Résultat , les gens commencent par dire non , et si ça ne suffit pas et qu’ils voient leurs vies et celles des leurs en train de se détériorer de plus en plus ils crient puis jettent des pierres puis prennent des armes……..
Pour moi, les Grecs sont des voyous économiques qui se servent de leurs voisins et alliés pour vivre encore davantage a crédit! Et c’ est leur population qui ne connaisse rien a l’ économie ( comme au Québec ) qui va en souffrir le plus!
« …Ils sont courageux et ils résistent a l’ oppression des banques. » (sic)
Bullshit!!!
Si les Grecs étaient « courageux », ils cesseraient justement immédiatement de quêter sans cesse l’argent « des banques » dont vous dites qu’ils sont les « opprimés » (!) et ils se rouleraient les manches et feraient un GROS ménage dans leur propre maison car ce pays loin d’être un modèle de probité et d’honorabilité:
http://plus.lapresse.ca/screens/efb3559d-f1a8-4a8b-9790-4557b9b84291%7C_0.html
« Il a été démontré que la Grèce a falsifié ses comptes pour entrer dans la zone euro, puis a déformé la réalité jusqu’à ce que celle-ci explose. Et l’explosion a eu lieu et ce n’est pas un Non à un référendum qui va régler le problème.
Malheureusement, les sacrifices sont loin d’être terminés. Ils ne font que commencer. »
Je suis allé presque partout: en Crète, dans le Péloponèse, à Ios, à Paros, à Corfou, à Thessolanique, toujours à Athènes.
A l’époque, fin des années 70, c’était pas cher en dollars canadiens. Un slouvaki coutait 25 cennes dans la Plaka.
Puis, lorsqu’ils sont rentrés dans l’Europe dans les années 90, les prix ont monté pour exploser dans les années 2000 avec l’euro.
Lorsqu’on leur disait que c’était relativement cher (11 piasses pour une minuscule brochette avec 3 cuillères de riz pis un salade grecque en 2002) on se faisait dire qu’on était dans une capitale européenne! Quel peuple de petits prétencieux.
Le seul endroit sur la planète où on se prend pour le nombril du monde, ce sont les États-Unis. À titre d’exemple, les américains nomment les éliminatoires au baseball de « Séries mondiales de baseball », alors que tout se passe dans leurs cours à l’exception de Toronto. Sans parler qu’ils se croient le « peuple élu ». « In God we Trust » écrit sur les dollars ce n’est pas par acte de foi.
Les World Series étaient à l’origine les séries commanditées par le Journal World.
Rien à voir avec le Mondial qui a maintenant lieu au baseball
Inscrire « Dictature militaire en Grèce » sur Wikipédia et l’article répondra peut-être à votre question à savoir pourquoi la Grèce fait autant de dépenses militaires. Et tant qu’à dire n’importe quoi, partout où est passé le FMI, surtout en Afrique, on retrouve des dictateurs et une économie qui vide les pays de leurs ressources … La balance économique de la Grèce était parfaite et vérifiée par une entreprise comptable reconnue à l’internationale il y a encore quelques années … Des réformes sont nécessaires, il n’y a pas de doute. Mais exiger des intérêts sur des intérêts comme le fait présentement l’UE, le FMI … et appauvrir le peuple de cette façon, tient plus des manières de mafioso que de remèdes à la corruption et au redressement économique.
L’Espagne s’en est sorti …dit-on! En mettant les gens à la rue pour défaut de paiement des loyers et en ayant un taux de chômage explosif chez les jeunes. L’Europe et le fascisme, ça ne vous dit rien? J’ai l’impression qu’il s’agit plus pour l’Allemagne de se venger des humiliations subites après les
Les partis soi-disant révolutionnaires, comme celui de M. Tsipras, sont passés maîtres dans l’autosuggestion. Ils ont convaincu les Grecs avec eux qu’ils étaient les victimes d’un régime d’austérité imposé par l’Europe alors qu’ils subissaient les conséquences de leur impéritie et de leur refus d’entreprendre les réformes nécessaires concernant le travail, les retraites, la fiscalité et l’emploi dans le secteur public.
On se plaît à répéter qu’on avait a eu la bonté d’effacer les dettes de la méchante Allemagne après la dernière grande guerre: au moins, ce pays entreprenait en même temps un train de réformes radicales et difficiles, qui permirent le « miracle Allemand » ! Les Grecs, en se posant en victimes du « terrorisme » financier des pays de l’Euro, s’interdisent toute action sérieuse de redressement dans l’avenir. Je crois qu’une sortie de l’Euro et qu’un retour au drachme leur ferait subir le test de réalité, en les confrontant à eux-mêmes. Les accrocher à l’Europe en « effaçant l’ardoise » ne fera qu’encourager le même comportement chez d’autres apprentis-sorciers de « l’économie juste » en Europe, de Mélanchon sur la gauche en France à Marine Le Pen à droite, sans oublier les autres partis populistes de même acabit, en Espagne et en Italie.
Oh , Mr Saint-Cyr.
J’aimerai connaitre votre sentiment le jour ou vous n’aurez l’autorisation de retirer que 20 ou 30 $ de votre compte , que ne ne soyez plus couvert par aucune assurance maladie , que les produits de première nécessité coûtent 10 fois plus que d’ordinaire , etc etc etc.
Mettant cela sur le compte de la banque mondiale par exemple , est ce que vous n’auriez pas un petit ressentiment contre les politiciens qui ont appliqué les directives de cette banque et contre cette même banque?
Nous vivons dans l’opulence et nous nous y sommes tellement habitué que nous avons oublié qu’il y a des peuples qui n’ont pas cette chance , et je ne parle pas uniquement des grecs, loin de la.
Je vous mets un article du figaro qui nous remet en mémoire certains faits de l’histoire.
Un accord signé en 1953 avait permis à la RFA d’annuler plus de 60% de sa dette contractée avant et après-guerre. La Grèce était alors un des 21 créanciers de la RFA.
L’élection du nouveau premier ministre en Grèce, Alexis Tsipras, fait grincer des dents en Allemagne. Angela Merkel insiste en effet sur le «respect des engagements de la Grèce» alors que le nouvel homme fort d’Athènes souhaite, lui, renégocier la dette de son pays. Alexis Tsipras pourrait rappeler à la chancelière qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, les créanciers de l’Allemagne – dont la Grèce faisait partie – avaient accepté d’effacer plus de la moitié de sa dette.
De fait, l’accord de Londres signé le 27 février 1953 a permis à la République fédérale d’effacer plus de la moitié de sa dette d’avant et d’après guerre. Ce jour-là, 21 créanciers de la RFA – dont la Grèce, la France, la plupart des pays européens, la Suisse, les États-Unis, le Canada, l’Iran, l’Afrique du Sud ou la Yougoslavie – décident d’aider l’Allemagne de l’Ouest, alors en situation de défaut de paiement. Les emprunts renégociés concernaient à la fois des obligations issues du traité de Versailles de la première guerre mondiale jamais honorées, des emprunts souscrits par la République de Weimar dont le paiement des intérêts avait été suspendu au début des années 1930 et des emprunts contractés après-guerre auprès des Alliés.
L’accord de Londres permet à la République fédérale de réduire le montant initial de ses créances d’avant et d’après guerre de près de 38 milliards de Deutsche marks – avec les intérêts – à environ 14 milliards, soit une annulation de 62% de sa dette. Un moratoire de 5 ans sur les paiements et un délai de 30 ans pour les rembourser sont également accordés ainsi qu’une réduction des taux d’intérêt. Enfin, la relation entre service de la dette et revenus d’exportations ne doit pas dépasser 5%. En d’autres termes, la RFA ne doit pas consacrer plus d’un vingtième de ses revenus d’exportation au paiement de sa dette. Ainsi, les créanciers autorisent la suspension des paiements en cas de mauvaise conjoncture.
Plusieurs arguments ont plaidé en faveur de ces conditions de remboursement d’une ampleur rare en Europe. Premièrement, l’accord portait sur des dettes contractées avant guerre et donc avant la partition de l’Allemagne en deux. La question de savoir si la seule RFA devait prendre en charge la totalité des dettes allemandes se posa. Le chancelier Konrad Adenauer a accepté cette option dans le but de restaurer la souveraineté de la RFA et de rétablir sa crédibilité auprès des investisseurs internationaux. Le spectre des lourdes indemnités de réparation imposées par le traité de Versailles de 1919 et la montée du Nazisme planaient en outre sur les négociations. Les États-Unis souhaitaient par ailleurs que la RFA puisse être un rempart contre le bloc communiste.
Le jeune chancelier a également expliqué que des conditions de remboursement trop contraignantes pourraient mettre en péril le «miracle économique» de la jeune République. Un argument qui a convaincu les Alliés qui voulaient pourvoir compter sur un partenaire économique et un client solide.
Une dette de 80 milliards d’euros de l’Allemagne à la Grèce?
Les experts reconnaissent que ces conditions de remboursement exceptionnelles ont favorisé le redressement économique rapide de l’Allemagne. Certains, dont la coalition de la gauche radicale grecque (Syriza) désormais au pouvoir, estiment ainsi que cette remise de dette pourrait servir de modèle à la renégociation de la dette grecque.
Par ailleurs, face à l’insistance de l’Allemagne pour que la Grèce rembourse sa dette, les Grecs ont réveillé un autre souvenir de guerre. En 1941, un montant de 476 millions de reichsmarks – la monnaie allemande de l’époque – avait notamment été directement extorqué à la Grèce par l’Allemagne nazie. En 1946, l’Allemagne avait ainsi été condamnée à payer 7 milliards de dollars à la Grèce à titre de réparation pour l’occupation. Cette dette n’était pas couverte par l’accord de Londres de 1953. Ainsi, en 2012, le député européen Daniel Cohn-Bendit avait estimé que cette créance vaudrait aujourd’hui l’équivalent de 80 milliards d’euros. Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche, estime lui que «les Allemands doivent 168 milliards d’euros, à la valeur actuelle, à la Grèce. Pourquoi? Parce que les Allemands ont occupé la Grèce et lui ont fait payer les frais d’occupation».
Mais l’Allemagne rétorque qu’en acceptant le Traité de Moscou qui entérine la réunification des deux Allemagne, la Grèce a également accepté de tirer un trait sur cette dette. L’accord de Londres de 1953 repoussait en effet le règlement des réparations de guerre à la signature d’un accord de paix. Ce dernier ne fut finalement signé qu’en 1990 après la réunification, et il exonéra l’Allemagne de certaines réparations, notamment celles qu’elle aurait dû payer à la Grèce. La gauche radicale grecque, arrivée au pouvoir dimanche, souhaite désormais inciter l’Allemagne à se montrer plus clémente face à son ancien créancier.
Comparer la dette de l’état providence grec aux dettes d’une Allemagne d’après-guerre en ruine et récemment partitionnée n’est rien d’autre qu’odieux.
Mais de toutes façon ce n’est pas une question de morale, les alliés entre autres choses ne voulaient pas répéter l’erreur de la première guerre mondiale où étouffer l’Allemagne eut les résultats qu’on sait.
En comparaison la Grèce est une économie minuscule sans grand potentiel gérée par des irresponsables corrompus. Il n’y a pas d’appétit pour payer pour ça et je peux le comprendre.
Votre propos est choquant!
C’est la Grèce qui a été la providence de l’Allemagne et elle doit lui dire merci.
Et maintenant, l’Allemagne DÉLINQUANTE à l’époque, endettée envers la Grèce, veut extorquer cette dernière.
C’est à se demander qui sont les plus corrompus.
De kessé que l’Allemagne vient faire dans la dette astronomique de la Grèce??? Vous voyez l’ Allemagne comme un gros méchant qui veut étranglé les Grecs. Vous en mettez épais sur la sauce!! Ce n’ est pas l’ Allemagne qui leur a prêter de l’ argent pendant 20 ans et qui leur a dit va te pendre avec!!!
Ce qui est odieux, c’est l’attitude de l’Allemagne qui feint d’ignorer comment ce pays a pu sortir de son marasme après deux guerres dont il porte en majeure partie toute la responsabilité.
Malgré tout ce qui se dit, les Grecs sont de mauvias administrateurs! Car pour en arriver aujourd’ hui dans une situation aussi précaire; d’ autant plus qu’ ils ont déja fait défaut a plusieurs reprises dans le passé! Bref ce sont de mauvais payeurs et des récidivistes. Ça c’ est la réalité de tout les jours , mais a qui la faute? Moi je regarde cela de l’ extérieur et je sais une chose c’ est qu’ ils sont vraiment dans la merde et ils ne sont pas les seuls je crois; l’ Italie, l’ Espagne et même la France sont dangereusement dans la même pente descendante.
C’ est facile de tirer sur la BCE, le FMI et l’ Union européenne mais quand un pays ne se comporte pas de façon irresponsable face a ses créanciers, il arrive des situations comme celle-la! En plus les créanciers vont y penser a deux fois avant de prêter aux Grecs! La cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue….
Voilà…tout est là:
http://plus.lapresse.ca/screens/efb3559d-f1a8-4a8b-9790-4557b9b84291%7C_0.html
LA TRAGÉDIE GRECQUE EN 10 ACTES
Extrait:
À la suite de la victoire du Non lors du référendum de dimanche, j’ai décidé d’effectuer certaines recherches pour mieux comprendre la situation. Et ce que j’ai découvert est à faire frémir d’horreur. Voici certains exemples de ce qui se passe en Grèce et qui dépasse l’entendement. Notez que ces exemples proviennent principalement de l’Union européenne elle-même, tel que rapporté par de nombreux quotidiens.
1. Le secteur public paie ses employés en moyenne trois fois plus que le secteur privé. Et il y a près de trois quarts de million de fonctionnaires pour une population active de moins de cinq millions.
2. L’évasion fiscale est à ce point répandue que 25 % des gens parmi les plus fortunés ne paient pas d’impôt. Et le gouvernement n’intervient pas, même si ces personnes sont connues.
3. Il y a quatre fois plus d’enseignants par élève en Grèce qu’en Finlande, le pays qui obtient les meilleures notes. De plus, la Grèce arrive en queue de peloton dans la grande majorité des tests éducatifs. Tout cela alors que les professeurs grecs sont parmi les mieux payés au monde.
4. L’âge officiel de la retraite est à 62 ans. Toutefois, cet âge baisse à 55 ans pour les hommes et à 50 ans pour les femmes dont les emplois sont considérés comme « pénibles ». Rien à redire jusque-là, si ce n’est que plus de 600 professions sont considérées comme « pénibles ». Parmi elles se retrouvent les coiffeurs, les annonceurs radio, les présentateurs télévision, les musiciens d’instruments à vent, les serveurs, etc.
5. Il y a 40 000 jeunes filles qui reçoivent une rente viagère de 1000 euros par mois simplement parce qu’elles sont des filles célibataires de fonctionnaires décédés.
6. Des stimulateurs cardiaques dans les hôpitaux grecs ont été acquis à un prix 400 fois plus élevé que celui payé par les hôpitaux britanniques.
7. Dans la dernière décennie, il s’est créé au-delà de 300 nouvelles entreprises publiques.
8. L’an dernier, l’Institut pour la protection du lac Copaïs comptait toujours une trentaine d’employés. Pourtant, ce lac est asséché depuis 1930. Un exemple parmi d’autres.
9. Il y a des pensions payées à de nombreuses personnes décédées parfois il y a plus de 50 ans. En fait, les morts ne sont pas toujours enregistrées et les pensions continuent à être perçues par les survivants. Comme conséquence, la Grèce a la plus grande proportion fictive de gens déclarant un âge de 110 ans et plus.
10. Les Français reçoivent en moyenne à leur retraite 51 % de leur dernier salaire, les Allemands, 40 %, les Nord-Américains 41 %, et les Japonais, 34 %. Pendant ce temps, les retraités grecs reçoivent en moyenne 96 % de leur salaire antérieur.
Fin de l’extrait.
Je crois qu’il y a un hos.. de gros…GROS ménage à faire là-bas et on comprend pourquoi les autres Européens ne veulent plus contribuer à ce fiasco.
Le peuple Grec est « fier »??? Ben qu’il roule ses manches et qu’il fasse le ménage AVANT de quêter d’autres fonds.
S’il fallait éplucher tous les rapports du vérificateur général du Canada et de ceux des provinces sans compter ceux des villes depuis trente ans, on trouverait des situations juteuses comme celles décrites par G. Frigon.
G. Frigon aurait peut-être dû pousser ses recherches du côté de l’Allemagne, ce pays au-dessus de tout soupçon. Mais, il aurait été déçu, car oui, les allemands font aussi des gabegies.
J’en nommerai deux, mais sur le site d’AlterEcoplus, Guillaume Duval recense neuf gabegies qui ne sont pas légères et qui touchent des « honorables » allemands.
Puisqu’il est souvent question de banques :
« 6/ LES ANTIGRECS DE LA CSU ET LE SCANDALE DE LA BAYERNLB
En 2013 éclate un énorme scandale autour de la Bayern LB, la banque publique du Land de Bavière. Ce Land est dirigé d’une main de fer par les chrétiens sociaux de la CSU, un parti très conservateur, allié à la CDU d’Angela Merkel, qui figure en Allemagne parmi les principaux contempteurs de l’aide aux pays européens en crise et à la Grèce en particulier. Ce scandale met en lumière une gabegie incroyable dans la gestion opaque et corrompue de cette banque publique. Il a déjà coûté au moins 8,6 milliards d’euros aux contribuables allemands. »
Pour ce qui est de la rigueur allemande :
«9/ LA GABEGIE DE L’AÉROPORT DE BERLIN
Sans oublier non plus que l’Allemagne devait doter sa nouvelle capitale Berlin d’un aéroport tout neuf qui devait être mis en service en 2010. L’affaire a été tellement mal gérée que 5 ans plus tard cet aéroport ne fonctionne toujours pas et que le projet qui devait initialement coûter 2 milliards d’euros en a déjà coûté 5,7 milliards… »
Corruption, fraude fiscale : le match Allemagne-Grèce, Guillaume Duval, AlterEcoplus)
Oui mais l’ Allemagne paye ses dettes elle!! Et surtout n’ a pas de leçcons a recevoir de personne en Europe!!
Et comment l’état Allemand « paie »-t-il ses dettes ? Réponse : en empruntant. Comment la Grèce « paie »-t-elle ses dettes ? Réponse : en empruntant.
Les prêts faits à la Grèce par les pays de la zone euro se font eux aussi par des emprunts qui s’ajoutent à la dette intérieure de ces pays. Comme je l’ai dit, les prêts se remboursent par … des prêts.
Vos commentaires sont teintés d’une telle ignorance que vous n’avez à mes yeux aucune crédibilité.
@Marc Sauvageau! Wow je suis ignorant maintenant!!! Les prêts se remboursent par des prêts!! Wow et la dette de ces pays se rembourse par des prêts!! Expliquez-moi cela et je vais me coucher moins niaiseux ce soir comme beaucoup d’ autres blogueurs!!
La dette pour les nuls :
«Un état n’a jamais besoin de tout rembourser, il est immortel.
« En théorie, la différence entre un état et un particulier, c’est que le premier ne peut pas faire défaut, explique Marc-Antoine Collard, chef économiste chez Rothschild & Cie Gestion. Il est immortel, et il pourra toujours lever de l’argent grâce à la taxation ou sa banque centrale. »
Bien sûr, l’exemple grec montre que la réalité est plus compliquée. Une dette souscrite dans une monnaie étrangère, le dollar par exemple, ne peut pas être remboursée en faisant tourner la planche à billet. Idem pour une monnaie commune comme l’euro. Et la taxation est limitée par la bonne volonté des citoyens à régler l’impôt.
Mais être immortel a tout de même un sérieux avantage, cela permet de faire « rouler » la dette. C’est-à-dire que quand un prêt arrive à son terme, il suffit de remettre la créance sur le marché pour la financer. Si la France a emprunté 1 milliard d’euros sur dix ans en 2005, elle n’a pas besoin de rendre le milliard en 2015, juste de trouver un investisseur pour lui prêter un autre milliard. Et de refaire le coup en 2025, 2035, 2045, etc. » (http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/07/dette-etat-grece-publique-defaut-paiement_n_7735774.html#)
Tout ce qu’un pays a à gérer ce sont les intérêts afin d’éviter d’emprunter pour payer les intérêts et que cela fasse boule de neige.
« S’il fallait éplucher tous les rapports du vérificateur général du Canada et de ceux des provinces sans compter ceux des villes depuis trente ans, on trouverait des situations juteuses comme celles décrites par G. Frigon. » (sic)
Mais allez-y, faites vos recherches et revenez nous en mettre plein la vue Monsieur Sauvageau.
La différence est pourtant éclatante: la Grèce est en FAILLITE alors que notre beau et grand pays, Le Canada (et l’Allemagne!!!), sert de modèle à toute la planète en matière de gestion des finances publiques.
La question qui tue: Combien de Grecs viendraient vivre ici s’ils en avaient maintenant le choix et combien de Canadiens (ou d’Allemands) s’expatriaient volontairement là-bas?
Case closed!
L’Allemagne un modèle ! On dirait que vous avez oublié de lire la deuxième partie de mon commentaire.
Le Canada, un modèle surtout à imiter en matière d’environnement, un beau modèle de démocratie parlementaire avec l’adoption de lois mammouths et de baillons, un pays sans corruption ni magouille, la commission Charbonneau, c’était juste une pièce de théâtre.
Si vous ne voulez pas lire les rapports du VG, lisez le JdeM, c’est plein d’histoires « juteuses » sur nos administrations.
En t’ éka, malgré la corruption ( il y en a dans tous les pays du monde) moi j’ aime mieux vivre au Canada et si j’ aurais a choisir entre l’ Allemagne et la Grèce , le choix n’ est pas difficile , çaserait l’Allemagne!
Les no: 1,3,4 et 7 ressemble dangereusement a ce que le Québec vit présentement!!
Je me disais exactement la même chose en lisant l’article.
Bien entendu ça vient de La Presse.
Voir Youlle le 7 juillet 2015 à 15 h 49 min
Quand on se fait perroquet rapporteur officiel de mensonges, on se fait éclabousser avec son maître.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/07/08/gaetan-frigon-texte-crise-grecque-la-presse_n_7753156.html
et voir Youlle le 7 juillet 2015 à 15 h 49 min
…et Youlle se fait éclabousser à son tour:
http://www.journaldemontreal.com/2015/07/10/gaetan-frigon-se-dit-profondement-choque-par-lattitude-de-la-presse
BRAVO à Monsieur Frigon, un Québécois pure laine!
Oh…en passant, votre commentaire précédent « Bien entendu ça vient de La Presse… » (sic) laissait supposer que ce journal était indigne et avait un parti pris intolérable et soudainement, POUF! La Presse redevient tout aussi soudainement respectable à vos yeux…
Comme votre PKP, vous semblez particulièrement apprécier les virages serrés à 180 degrés.
« BRAVO à Monsieur Frigon, un Québécois pure laine! »
Y a pas pure laine Québécois que toi.
Le hournal de mourial, cé comme le gros giguerre, cé parfa pour toi.
« Oh…en passant, votre commentaire précédent « Bien entendu ça vient de La Presse… » (sic) laissait supposer que ce journal était indigne et avait un parti pris intolérable et soudainement, POUF! La Presse redevient tout aussi soudainement respectable à vos yeux… »
Vas suivre des cours de lecture. Les illettrés fonctionnels désin…
Je n’ai aucune carte de membre de parti politique et PKP le m’en contre « seins si boères ».
Fin des réponses à françois un.
NB. Les fôtes c’est pour toi seul mon chou.
Les médias Occidentaux (et l’Actualité fait partie de ces derniers) biens plus corrompus que la Grèce nous mentent à pleine pelle.
On nous disait que le oui l’emporterait
Résultat, plus de 61% pour le non.
Ce qui correspondait aux médias asiatiques, de la semaine dernière.
« Athènes, dimanche 5 juillet 2015, à 22h30 – On s’oriente vers un immense scandale en Grèce, qui pourrait éclabousser les autorités européennes…
De source officielle, des plaintes vont sans doute être déposées et des sanctions envisagées contre de nombreuses structures privées qui ont poussé la propagande à son paroxysme, en abusant de la corruption et du mensonge et en violant les lois et règlements en vigueur :
1 – C’est d’ores et déjà certain pour la plupart des chaînes de télévision qui n’ont pas du tout respecté l’égalité de temps d’antenne entre le NON et le OUI (rapport de 1 à 5, voire plus !). Les sanctions pourraient toucher jusqu’à la licence et le droit d’émettre temporairement.
2 – C’est probable pour Youtube qui a diffusé massivement de la publicité pour le OUI durant le jour de l’élection, avant les vidéos en Grèce.
3 – C’est possible pour le réseau de téléphonie mobile WIND qui a pratiqué ouvertement la corruption de vote en offrant des avantages à tous ses utilisateurs lui envoyant OUI par SMS.
4 – Un soutien sera apporté aux salariés violemment menacés par leurs employeurs et contraints d’aller aux rassemblements du OUI. Certains ont été licenciés et s’apprêtent à contre-attaquer.
5 – Le cas du chef d’état-major des armées sera examiné, car il a brisé son devoir de réserve et de neutralité en appelant publiquement à voter OUI.
6 – Une enquête est quasi-certaine pour les instituts de sondages qui ont presque tous énormément triché :
6a – annonçant une nette victoire du OUI en fin de semaine ;
6b – puis une possible victoire du OUI à l’annonce des premières estimations (pour freiner l’élan des rassemblements spontanés et affaiblir l’impact de l’information dans le monde) avec des fourchettes presque toutes entre 47% et 51% pour le OUI ;
6c – le résultat final, en réalité, semble proche de 60% ou encore supérieur, ce qui signifie un écart de 20%, voire plus. Il s’agit, par conséquent d’une immense manipulation organisée massivement durant la semaine et jusqu’à ce soir sur laquelle toute la lumière devra être faite. »
« Mais, dans les prochains jours, ce scandale éclatera très probablement en Grèce, et pourrait éclabousser les autorités européennes. » (Yannis Youlountas)
Corrompus à l’os.
http://reseauinternational.net/grece-vers-un-immense-scandale/
Moi je trouve que gagner @ 61% un référendum bidon ou on demande a la population s’ ils veulent payer leurs dettes aux conditions des créanciers!! Il y a au moins 39% des gens qui ne sont pas dupes! Voyons donc j’ aurais gager ma chemise que le NON (OXI) l’ aurait remporté! On n’ apas besoin d’ être voyant pour deviner cela ma petite fille (11 ans) en a fait la même conclusion!!
D’ ailleurs pourquoi un référendum sur la dette? Les Grecs sont manipulés sur tout azimut et ne connaissent aucunement les tenants et les aboutissants! Ça c’ est a mon avis de la lâcheté pour notre extrême gauche grecque qui ne veut absolument pas dans ses gênes prendre pour une fois leurs responsabilités face a leurs voisins!!
Actuellement les rentes viagères données par l’ état Grec sont payées entièrement par l’ argent emprunté au FMI, BCE et l’ Union européenne! Ce sont des petits pays voisins qui ont trimé dur pour faire partie de la zone euro et qui aujourd’ hui avec l’ argent mis dans les fonds de sécurité de la zone est engloutie par les largesses récurantes des administrateurs grecs!! Allez demander aux habitants de ses pays voisins ce qu’ ils pensent de ses voyous! Le référendum qui fût gagné a peine avec 62% de majorité ne veut absolument rien dire; je voyais a la tv la joie immense comme s’ il venaient de gagner a la loterie et demain matin ,il n’ y aura plus d’ argent dans les banques! Allo , allo les GRECS , le réveil va être incommensurablement dur!!
Bravo les fouilleurs de merde et les brasseurs de caca, vous vous lâchez lousse dans cette rubrique. Continuez mdr !!!!!!!!!!
Êtes- vous parent avec Marc Sauvageau? Donnez-nous une opinion S.V.P
WOW!!! Quelle profondeur dans la pensée…
Impressionnant!
Avez-vous toujours été gauchiste?
Quelle est ta profondeur impressionante?
S’il est clair que le refus de l’austérité aura des conséquences, pour avoir une idée plus juste, il faudrait aussi regarder ce qu’on demandait à la Grèce. Les conséquences décrites par les économistes seront-elles pires que ce qui serait arrivé si la Grèce avait plié? Dans quelle mesure? Les conséquences pour la zone Euro seront certainement pires que si la Grèce avait accepté tout ce qu’on lui demandait. Peut-être qu’un peu d’eau dans le vin allemand ne serait pas si terrible.
Merci à,
Serge Drouginsky
Aboulfaraj
Marc Sauvageau
François
Mario Tremblay
Pour avoir remis les pendules des perroquets désinformateurs à l’heure sur la Grèce par des INFORMATIONS PERTINENTES et exactes.
Les conséquences de ce référendum aura des répercutions importantes dans le monde.
Pas pour rien que l’on bûche tellement sur les Grecs actuellement.
http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201507/09/01-4884188-athenes-accepte-in-extremis-plusieurs-exigences-de-ses-creanciers.php
Extrait:
« La Grèce s’est engagée jeudi, dans un document envoyé quelques heures avant l’expiration de l’ultimatum, à reprendre la majeure partie des propositions des créanciers, pour les convaincre de reprendre leur aide et éviter une sortie du pays de la zone euro. »
Alors Youlle…toujours convaincu qu’il s’agissait de « désinformation »???
Je me demande bien ce qu’en pensent tous ceux qui ont voté « non » en Grèce… Doivent pomper l’huile non?
Je vois vous dire ce que j’en pense: la Grèce qui a frauduleusement falsifié ses données pour entrer dans la grande ligue nationale de l’Europe était tout juste équipée pour jouer dans une ligne Junior C de garage.
Le meilleur service à leur rendre serait de la foutre à la porte et de voir ce que leur « Amir Khadir » grec sera capable de faire tout seul, sans l’aide de l’argent des autres.
Tiens…ça me fait étrangement penser au Québec du PQ ça…
Suite au résultat du référendum, Tsipras s’est engagé à garder la Grèce dans la zone euro et à négocier une entente. Dans une négociation quand vous concédez sur les demandes de l’autre , vous voulez avoir en retour une contrepartie. La contrepartie de Tsipras est la suivante :
1 – L’engagement d’allonger la période de remboursement de la dette grecque.
2 – Une demande d’un plan d’aide de 53 milliards d’euros sur trois ans.
3 – La reprise d’un soutien massif de la Banque centrale européenne (BCE) à son secteur bancaire.
4 – L’obtention de nouveaux fonds pour investir dans l’économie et contrecarrer l’effet récessif de l’austérité. (plan Juncker)
http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201507/11/01-4884734-grece-la-menace-dun-grexit-se-renforce.php
La menace d’un « Grexit » se renforce!!!
Voyez ce qui arrive lorsqu’un état est trop endetté mais qu’il ne peut compter sur son « sugar daddy » comme le pauvre Québec le peut en demeurant chaudement installé au sein de la Confédération Canadienne.
Être endetté = accepter de remettre une portion de sa LIBERTÉ d’action entre les mains de ses créanciers. Plus la dette est élevée et moins grande est notre LIBERTÉ! Les Grecs pourraient vous en raconter long sur le sujet par les temps qui courent…
Commencez-vous enfin à comprendre Marc ou continuez-vous à garder votre tête profondément enfouie dans la vase?
Encore la Presse hein!
Gaétan Frigon http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/07/08/gaetan-frigon-texte-crise-grecque-la-presse_n_7753156.html
« La journée de mardi devait être cruciale pour la Grèce, avec la réunion à Bruxelles des ministres des Finances de la zone euro puis, dans la foulée, celle des chefs d’Etats. Mais rien n’a été décidé. L’échéance est de nouveau repoussée à la fin de la semaine, alors que le Premier ministre grec s’exprime ce mercredi 8 juillet, dans la matinée, devant le Parlement européen à Strasbourg. »
Le gouvernement Tsipras doit rapidement présenter une demande officielle pour un nouveau plan de sauvetage assorti de promesses de réformes. C’est ce qu’attendent ses partenaires européens. Ensuite, d’ici la fin de semaine, les créanciers valideront ou non ces propositions. » (REUTERS/Marko Djurica)
Tu peux toujours rêver au lanceur de souliers. Continue de faire de la tite politique d’anti-PQ et anti-PKP et pro libéral et change de patinoire pour laisser la Grèce aux autres.
http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201507/11/01-4884734-grece-la-menace-dun-grexit-se-renforce.php
« Dans un climat de défiance envers Athènes, et avec certains pays évoquant ouvertement un Grexit, les ministres ont échoué samedi à accoucher d’un texte.
«Le climat n’est pas facile pour les Grecs», a observé une source européenne.
«Plusieurs pays qui bloquent»
«Il y a plusieurs pays qui bloquent» et ne veulent pas d’un troisième plan d’aide, a résumé une source européenne, alors qu’Allemagne et Finlande, deux faucons vis-à-vis d’Athènes, semblent près de dire ouvertement qu’ils ne veulent plus de la Grèce dans la zone euro. »
Note personnelle: OUI…OUI…VOTRE Finlande, pays fétiche de la gogoche!!! Des commentaires Youlle?
Et ça continue:
« Une proposition allemande d’une sortie temporaire de 5 ans de la zone euro a été rendue publique, même si elle n’a pas été formellement débattue samedi selon des diplomates.
Le texte est cinglant pour Athènes: «Si la Grèce ne peut garantir une mise en oeuvre crédible de mesures et une dette soutenable, il faudrait lui offrir de rapides négociations pour une période hors de la zone euro, avec une possible restructuration de sa dette, si nécessaire (…) pendant cinq ans», indique ce document.
De son côté, le Finlandais Alexander Stubb a été sommé samedi par le Parlement de son pays de négocier une sortie de la Grèce de la zone euro, selon la télévision publique Yle.
Mais ces deux pays ne sont pas les seuls écueils à un éventuel accord, tellement la défiance vis-à-vis d’Athènes semble grande.
«Largement plus de la moitié des pays membres pensent que les propositions grecques (pour obtenir un troisième plan d’aide) ne vont pas assez loin», a déclaré une source diplomatique. »
Etc…etc…
Bref, la Grèce n’a d’autre choix que de remettre sa LIBERTÉ d’action entre les mains de ses créditeurs et elle est rendue là où serait le Québec indépendant sans la protection qui lui accorde généreusement note solide appartenance au beau et grand pays qui est le nôtre, Le Canada!
« Note personnelle: OUI…OUI…VOTRE Note personnelle: OUI…OUI…VOTRE Finlande, pays fétiche de la gogoche!!! Des commentaires Youlle?, pays fétiche de la gogoche!!! Des commentaires Youlle? »
Je me fout de la complètement et éperdument de la Finlande.
Je te prédis que la Grèce à le gros bout du bat et qu’elle pourrait faire sauter l’UE et l’Euro. Les négociations ne font que commencer.
Continue de faire de la tite politique d’anti-PQ et anti-PKP et pro libérale et change de patinoire pour laisser la Grèce aux grandes personnes et continue à lire hournal mourial.
Fin des émissiones pour ce billet.
NB » On ne discute pas de choses importante avec un borné.
Intéressante citation sur la Grèce écrite en…1993 (!) par l’intellectuel Jean François Revel:
« Pour la corruption et la dissipation, Athènes il est vrai n’a rien à envier à Paris, Madrid ou Rome. Mais ce qu’attend Papandréou de l’Europe, c’est qu’elle éponge les pertes d’une économie clientéliste qui, malgré les privatisations bien timides de la droite, reste pour 67% une économie d’État. Si indulgente soit la Commission pour les frasques de la ‘cohésion sociale’, pourra-t-elle continuer à les tolérer, alors que la Grèce vient de se voir allouer, pour les cinq prochaines années, un pactole de 175 milliards de francs de subventions? »
Visionnaire le gars hein?
Source:
http://www.antagoniste.net/2015/07/09/le-cancer-grec/
C’est très intéressant de lire les multiples analyses et opinions de tous. C’est bien beau les lessons d’histoires et les conspirations, mais à mon avis, la situation actuelle est une situation où les peuples de différents payer pour un autre peuple qui, semble-t-il, refuse de suivre les règles de leurs sauveteurs. Comme disent les anglais: you have to put your money where your mouth is. Donc, je suggère à tout les gens qui croient à l’administration Grec de sortir votre calpin de chèques et d’en signer un au montant le plus élevé possible pour aider vos semblables. Ce n’est pas à ceux qui n’ont pas confiance à avancer cette somme. C’est bien facile de juger les autres (reste de l’europe) quand ça ne touche pas notre portefeuille. Moi, je n’investirais même pas une cenne en Grèce.
Oups, erreur de correction:
Veuillez lire: « situation où les peuples de différents pays doivent payer,…
Désolé
Cet après-midi le grand courageux premier ministre GREC M. Tsipras a obtenu une entente avec les grandz méchants loups! Les conditions de l’ entente sont plus dures que les conditions énoncées dans le référendum populaire bidon de ce président!!! Alors la Grèce veut absolument restée dans le giron de l’ euro! En t’ é cas c’ est le constat que j’ y vois. La Grèce malgré un gouvernement d’ extrême gauche qui a beaucoup d’ empathie avec sa chère population va devoir passer par le trou de l’ entonnoir!!
« En avant les braves…Sauvons-nous, les voilà »
Voilà qui devrait servir de de leçon aux amateurs de l’austérité.
« L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit,
A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite. »
« Le pays a également imposé des contrôles de capitaux. Par conséquent, les Islandais ne pouvaient plus investir ou placer librement leur argent à l’étranger, ce qui était, selon de nombreux économistes, contraire aux règles du marché libre. »
« De plus, le pays n’est pas intervenu pour empêcher la dévaluation de la couronne islandaise, et il a toléré l’inflation. Celle-ci a provoqué une hausse des prix domestiques, mais elle a aussi eu pour effet de stimuler les exportations. »
« Mais le plan semble avoir fonctionné. »
Il y a 4 ans, la dette nationale représentait 95% du PIB. Dans cinq ans elle devrait représenter 54% du PIB et cela SANS SACRIFIER LES MESURES SOCIALES.
L’austérité ne sert qu’a mettre les pays en difficulté et enrichir ses riches qui se sauvent de leurs responsabilités.
Nommez-moi des pays qui ont grandement été aidé par l’austérité.
J’ai oublié le lien.
http://reseauinternational.net/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-en-prison-et-voici-ce-qui-sest-produit/
Il faudrait commencer par définir le mot austérité. Ce mot veut dire à peu près n’importe quoi par les temps qui court. Si on prend la définition de Wikipédia, il me semble probable que tout les pays du monde ont eu recours à l’austérité à un moment ou un autre de leur histoire. Il est certain que parfois ça donne des résultats et parfois non. C’est comme si vous disiez: « ça donne rien de prendre du Advil quand on a mal à la tête parce que ça ne fonctionne pas pour moi ».
Chaque situation est différente, chaque pays a des paramètres économique, géographique, démographique, sociaux, etc qui complique les analyses. Durant la grève étudiante, il y en avait qui basait leur jugement sur la gratuité scolaire en disant qu’un petit pays comme Cuba l’offre à tous. Récemment j’ai vu un reportage à RDI ou un universitaire cubain racontait qu’il doit maintenant donner 2 ans de travail communautaire gratuitement à son bien veillant gouvernement pour rembourser ses études. 2 ans de travail! C’est l’équivalent d’environ $120 000 au Canada! Vive la gratuité!!!
Les gens prennent les bouts des histoires qui leur servent à prouver leur théories et ils oublient ce qui les détruits.
« Il est certain que parfois ça donne des résultats et parfois non. »
Des exemples positives svp.
Regardez tous les pays de l’Occident qui pratiquent l’austérité. Leur croissance économique va de un peu plus de 0% à 3%.
USA: » Le produit intérieur brut du pays (PIB) ne devrait plus progresser que de ——2,3% à 2,7%—– sur un an au dernier trimestre 2015, marquant une dégradation par rapport aux 2,6% à 3,0% prévus en décembre…. » (la Presse)
Le Québec 2%
La Chine 7%.
L’Occident va se faire manger par les BRICS et autres y compris les USA. Heu… évidemment le Québec aussi.