
iBwave
Classement au palmarès des Leaders de la croissance : 15e
Activité : Optimise les réseaux de communications sans fil intramuros
Chiffre d’affaires en 2012 : entre 10 et 20 millions
Nombre d’employés en 2012 : 84
Croissance 2007-2012 : 515 %
La Coupe du monde de soccer qui aura lieu au Brésil, en 2014, ne sera pas que le théâtre de prouesses sportives, mais aussi celui d’un flot continu et gigantesque d’échange de photos, messages textes, statuts et gazouillis sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
« Ça peut paraître banal de prendre des images d’un but et de les envoyer à tous ses amis sur Facebook, mais ce n’est pas sans conséquences ! » dit Mario Bouchard, président de la société montréalaise iBwave, dont la principale mission est de permettre ce flot continu d’échange de données sur les réseaux sans fil à l’intérieur des bâtiments.
« Les réseaux ont été bâtis à l’extérieur, alors que plus de 80 % des données échangées le sont maintenant à l’intérieur », indique l’homme de 43 ans, originaire de Chicoutimi. Sans compter que les utilisateurs de téléphones intelligents et de tablettes diffusent maintenant plus d’informations eux-mêmes qu’ils n’en regardent.
Aux moments les plus forts des Jeux olympiques de Londres, en 2012, plus de six gigaoctets de données, soit l’équivalent de 340 images, étaient téléchargés par les spectateurs chaque seconde ! « Ça crée beaucoup de problèmes sur les réseaux, car la technologie n’a pas été conçue pour ce genre d’utilisation », dit Mario Bouchard.
Mais ce n’est pas lui qui s’en plaindra ! Près de 500 clients dans 80 pays utilisent ses logiciels pour optimiser la propagation des ondes à l’intérieur des bâtiments. Ce qui l’occupe en ce moment : les lignes de métro, qui se branchent les unes après les autres au réseau Internet sans fil partout dans le monde.
« On ne se parle plus avec nos téléphones intelligents, on se texte ! Ça devient donc plus pertinent maintenant de rester connecté au réseau dans un endroit bruyant comme le métro », dit le président d’iBwave, dont les plateformes sont déjà utilisées par les métros de Paris et Toronto et qui le seront bientôt par celui de Montréal.
L’entrepreneur, dont les deux tiers des employés travaillent à Montréal et les autres sont répartis sur tous les continents, veut que ses logiciels deviennent la norme dans le domaine de l’échange de données et de l’optimisation des réseaux sans fil à l’intérieur des bâtiments. « Je veux être l’Excel ou le Windows de mon secteur. »