La comparution en commission parlementaire des dirigeants du Fonds de solidarité de la FTQ est une très bonne chose. Il est temps de se pencher froidement sur la gouvernance de cette institution et de redonner confiance à ses quelque 600 000 cotisants et aux contribuables qui financent l’avantage fiscal offert aux déposants.
Le Fonds de solidarité ne doit pas être la seule affaire de la FTQ. Il ne doit même pas donner l’impression qu’il peut être le jouet de la centrale syndicale. Or, les conversations enregistrées entendues à la commission Charbonneau donnent exactement l’impression du contraire.
On y entend le président de la FTQ qui agit comme un acteur actif et impliqué jusqu’au bout des doigts dans la politique d’investissement du fonds, au mépris de toutes les règles de gouvernance. Un président de conseil doit veiller au bon fonctionnement de l’organisation et son rôle ne doit jamais se confondre à celui du président-directeur général qui prend les décisions au quotidien.
Le président du conseil d’une organisation qui gère les épargnes de centaines de milliers de Québécois grâce aux crédits d’impôts accordés par les gouvernements devrait aussi faire attention à qui il parle et de quoi il parle. Michel Arsenault ne sollicitera pas de nouveau mandat à la direction de la FTQ et c’est très bien ainsi.
Il ne faudrait pas que l’histoire se résume à celle d’un président imprudent qui s’est lui-même mis hors-jeu. Les tractations entre la FTQ, ses syndicats et certains entrepreneurs plus ou moins louches montrent des failles structurelles importantes qui dépassent la seule personnalité de Michel Arsenault.
La FTQ contrôle le conseil d’administration et y détient la grande majorité des sièges. Cela s’explique historiquement puisque le Fonds est une création de la centrale syndicale. Il est néanmoins temps d’accorder la majorité des sièges aux représentants des cotisants.
Le Fonds de solidarité a vieilli. Son actif atteint aujourd’hui 9,3 milliards de dollars, grâce aux crédits d’impôts gouvernementaux. La gouvernance actuelle n’est plus adéquate et légitime.
Je persiste cependant à dire que le Fonds reste, lui, adéquat et légitime.
Le Fonds de solidarité est devenu un acteur incontournable du financement des PME québécoises. Il a investi dans 2400 entreprises du Québec, et je connais plusieurs entreprises qui ont pu se développer grâce aux millions qu’elle y a investis.
Les temps sont cependant durs pour le Fonds de solidarité. Le gouvernement fédéral persiste dans son intention d’éliminer le crédit d’impôt offert aux cotisants du fonds et un gouvernement québécois sera peut-être tenté un jour de faire la même chose. Pour assurer sa survie, le Fonds de solidarité a besoin d’une nouvelle gouvernance et d’une solide performance financière. C’est ainsi qu’il fera la preuve qu’il n’est ni l’instrument de la FTQ ni dépendant de la seule complaisance des gouvernements.
Surtout, il n’a pas besoin de vieilles histoires mettant en scène des personnages à la réputation douteuse qui entachent sa réputation.
Et que dire des magouilles FTQ/Marois/Blanchet???
Marois et Blanchet devraient comparaître devant la Commission Charbonneau!
Le toute première chose à faire pour le Québec est d’imiter le sage grand frère fédéral et d’abolir TOUS les avantages d’impôt dont jouissent les fonds syndicaux criminels.
Combien d’argent sale a transité par les grosses centrales syndicales pour aboutir dans les coffres du Parti québécois, leurs alliés naturels?
« Et que dire des magouilles FTQ/Marois/Blanchet » » les fonds syndicaux criminels »
« Combien d’argent sale a transité par les grosses centrales syndicales pour aboutir dans les coffres du Parti québécois, leurs alliés naturels? »
Est-que la ville de Montréal est criminelle???
Est-que la ville de Laval est criminelle???
Sans compter Terrebonne la ville de Québec et la rive sud de Montréal.
Monsieur François je dois vous dire que les dretteux et les libertariens ont tendance à être épas moins qu’ils ne le paraissent.
En vous attaquant et en éclaboussant le fond de solidarité, ce sont les petits épargnants que vous choyez et adulez que éclaboussez.
J’aimerais vous vous voir face à une centaine d’investisseurs d’entre eux, en particulier les secrétaires qui gagnent 22 500$.
Je ne donnais pas cher de votre peau.
À cause des privilèges des Fonds syndicaux, ce sont TOUS les Québécois qui financent au final ces criminels. TOUS les Québécois, INCLUANT » les secrétaires qui gagnent 22 500$… ».
Jamais, JAMAIS ces Fonds n’auraient dû voir le jour; d’ailleurs. les autres provinces canadiennes qui vivent dans le même Canada que nous n’en ont pas et elles s’en sortent BEAUCOUP mieux que nous et en plus, les fonds plus ou moins similaires qui existent ailleurs au Canada font bien meilleure figure.
Les dirigeants fricotent avec le crime organisé, dépensent somptuairement aux frais des travailleurs, manipulent les données et donnent des avantages à leurs p’tits n’amis. Bref, ce sont des parasites sociaux
BRAVO au gouvernement Harper d’avoir cessé de subventionner ces criminels parasites.
« Jamais, JAMAIS ces Fonds n’auraient dû voir le jour; d’ailleurs. les autres provinces canadiennes qui vivent dans le même Canada que nous n’en ont pas et elles s’en sortent BEAUCOUP mieux que nous et en plus, les fonds plus ou moins similaires qui existent ailleurs au Canada font bien meilleure figure. ». Il faudrait vous faire une idée, ou bien les fonds de solidarité existent ou bien ils n’existent pas et dans ce dernier cas ne peuvent faire « meilleure figure ». Vous nous démontrez ainsi, que vous écrivez n’importe quoi.
« Le toute première chose à faire pour le Québec est d’imiter le sage grand frère fédéral et d’abolir TOUS les avantages d’impôt dont jouissent les fonds syndicaux »
Bon les libertariens qui considèrent que l’impôt est du vol qui sont contre les exemption d’impôt.
Quelle incohérence!
Les libertariens sont des illettrés. économique.
Bonjour,
M’enfin ? Car selon mon humble opinion, la FTQ et son Fond de Solidarité des Travailleurs ne font qu’un, le Fond de Solidarité étant la « fesse qui dit merde à l’autre » tout en paraphrasant le vieux Tonton soit le sulfureux Georges Brassens. Car la FTQ et le Fond de Solidarité sont de la même paire de fesses tout comme le Parti Québécois dont une fesse dit merde à l’autre soit la foutue Cause.
Et pourquoi encore le Parti Québécois clameront encore une fois ces eunuques de l’indépendance qui préfèrent le frotti frotta de la pseudo souveraineté du Québec dans la semaine des quatre jeudis lorsque nos poules québécoises auront des dents. Car n’oublions jamais que le Parti Québécois sous Monsieur René Lévesque au début des années 1980 demanda au Gouvernement Canadien d’ouvrir la « Charte des Banques » afin que les syndicats du Québec puissent devenir « ITOU » des banquiers se spécialisant dans le « capital de risque » . Et bien sûr, tout ça avec des taux très élevés d’intérêts ………? Afin de sortir le Québec de sa dèche, de cette mouise qui frappait la province de plein » FOUETTE » comme disent les nationalistes du Québec profond alors que la crise de 1979-1982 se terminait. C’est là qu’arrivèrent pour sortir de cette crise les Classes 31 et les Classes 32 dans la construction effrénée d’immeubles locatifs ainsi que cette Corvée Habitation de nos péquistes qui forcèrent cet étalement urbain jusqu’aux troisième et quatrième couronne de Montréal……
Voilà pourquoi en faisant de l’ironie que je me permettais d’affirmer qu’il n’y a plus de syndicalisme au Québec par militantisme comparativement aux autres provinces Canadiennes. Bien sûr que nos nationalistes affirment en bombant leur petit torse avoir le plus haut taux de syndicalisation en Amérique du Nord……. Ce qui dans les faits est véridique. Mais pourquoi avec le plus haut taux de syndicalisation que les travailleurs du Québec ont ils les « SALAIRES LES PLUSSE BAS » au Canada ? Quoique syndiquer des travailleurs condamnés au salaire minimum, et bien il fallait y penser sapristi et saperlipopette de péquistes.
En terminant, vous Autres les péquistes, pensez vous vraiment qu’une grève générale des ÉBOUEURS DE TORONTO il y a quelques années en pleine canicule de l’été qui dura 9 semaines soit plus que deux mois puisse arriver « icitte » sans qu’il y ait le spectre de la LOI anti syndicale sur les services essentiels. Souvenez vous « BRAVES PÉQUISTES » que les citoyens de Toronto dans un BEL ÉLAN, par ESPRIT de solidarité allaient porter leurs poubelles et vidanges EUX MÊMES au dépotoir ? Et cela sans même que le Gouvernement de l’Ontario sous la férule de Monsieur Dalton McGUINTY ose passer une loi spéciale ? Et bien, voilà du syndicalisme à la Canadienne, tendres agneaux nationalistes. Voilà pourquoi la FTQ était banquier le lundi, syndicaliste le mardi afin de redevenir banquier le mercredi dans cet ignoble capital de risque à des taux souvent « usuraires » en prétextant aider les compagnies québécoises en difficultés…..
En conclusion, afin de sonner quelques cloches pour nos amis les nationalistes durs de « comprenure » dans leur jargon local, pensez vous vraiment qu’une compagnie québécoise vivant sous le » RESPIRATEUR ARTIFICIEL » du Fond de Solidarité de la FTQ qui prêta plusieurs millions à cette compagnie en difficulté verra les salaires de ses employés monter ? Bien sûr que NON dans cette patente nationale car la FTQ veut avant TOUT un fort taux de rendement sur le CAPITAL DE RISQUE investi en « gardant les salaires au plus bas avec une productivité accrue. Voilà ce qui arrive en mystifiant nos nationalistes en se prétendant syndicaliste tout en étant « BANQUIER »………. Avec plaisir, John Bull.
Vous me faites souvent grincer des dents, monsieur Duhamel. La plupart du temps, vous êtes trop à droite et trop indifférent au péril environnemental à mon goût.
C’est bien la première fois aujourd’hui que je vous trouve trop timide. Je considère la FTQ comme une organisation criminelle depuis l’époque de Louis Laberge. Dédé Desjardins et Yvon Duhamel sont des noms qui viennent tout de suite à l’esprit. Intimidation, brutalité, vandalisme, élections truquées, sans compter tout ce que nous ignorons (mais dont nous commençons à connaître une petite partie, grâce à la Commission Charbonneau). Bien sûr, la FTQ-Construction est l’élément le plus noir de cette centrale syndicale, mais la centrale elle-même n’est pas angélique, d’autant plus qu’elle a toujours soutenu sa branche «Construction».
Mais je comprends votre retenue. Les affairistes, dont vous êtes l’allié, trouvent que le Fonds de Solidarité leur est trop précieux pour aller jusqu’à réclamer son démantèlement. Ce fonds est une sorte de drogue pour trop de gens, y compris les citoyens qui y investissent leur fonds de retraite, comptant sur les monstrueux crédits d’impôts dont il bénéficie.
Je commence à me demander si les gens honnêtes forment vraiment la majorité de la population du Québec.
Richard Sauvé
J’ai l’impression que les dernières audience de la Commission sur Le Fonds de solidarité et la FTQ sont une diversion du véritable objectif que le commun des mortels a en tête : La COLLUSION entre les partis politiques, les dirigeants gouvernementaux et le crime organisé. À ce sujet, rappelons-nous le scandale du Watergate. Un simple cambriolage, condamnable bien sûr, a mené à la destitution du Président des USA de l’époque. Tout cela en moins de trois ans. Dans le sujet qui nous intéresse, il suffit d’apporter des réponses aux questions suivantes :
1- Qui savait quoi ?
2- Depuis quand le savait-il ?
En ce moment, ce ne sont que des hypothèses, des soupçons, des allégations et des « dos ronds ».
Je pense qu’une fois de plus John Bull avec son style incomparable, soulève le voile et pose en résumé une question qui logiquement dans toutes sociétés autres que le Québec, mériterait d’être posée : à savoir si le rôle d’un syndicat est en premier de servir ses syndiqués et de préférence tout le monde du travail en général ou s’il peut s’imposer comme financier avec des contraintes liées aux investissements qui favorisent la recherche de la rentabilité des sociétés dans lesquelles le fonds de la Centrale syndicale prend des participations ?
Lorsque c’est au bout de la ligne la recherche du rendement et du profit qui prime. Rien n’indique que ce « Modus operandi » ne se fasse définitivement pas détriment du monde du travail et des travailleurs eux-mêmes. Lorsque cela favorise le copinage, des zones grises notamment au niveau des influences, du favoritisme et autant de choses pernicieuses qui au bout de l’exercice favorisent l’acceptation d’une politique de salaires plus faibles quand tout cela ferme la porte à toutes négociations contractuelles établies de bonne foi par l’ensemble des partis.
Devrait-on s’hasarder à dire que quelquefois, ces situations à tout le moins cocasses ne nous placent pas dans la schématique de conflits d’intérêts de faits ou en d’autres mots de connivence tacite au niveau justement des dits d’intérêts ? — Poser la question, n’est-ce pas en quelques occasions y répondre ?
Quand ces jours derniers, nous observons sans voix, par l’entremise de la Commission Charbonneau le copinage qu’entretiennent ou entretenaient certaines têtes dirigeantes ou ex têtes avec un monde d’apparences interlopes et/ou des compagnies dont on ne saurait affirmer à coup sûr ces temps-ci qu’elles respectaient en tous points et à la lettre tous les termes qui conviennent aux procédures d’appel d’offre qui se doivent de prévaloir dans un pays civilisé.
— Je dois dire que ce mélange des genres qui finissent par toucher tout le monde, de par le fait même gangrène toute la société que cela définitivement ne manque pas, en tout temps de me subjuguer.
Bonjour,
Tout en clamant un immense merci pour Monsieur Serge Drouginski pour sa finesse d’esprit. Tout en revenant encore sur cette pathétique situation qui berne depuis trop longtemps les profanes de la « patente », ce mot fourre tout qui veut rien dire utilisé par nos nationalistes du Québec lorsqu’ils n’ont rien à dire comme d’habitude. Car il faut bien le dire, le Parti Québécois en demandant au Gouvernement d’Ottawa d’ouvrir la Charte des Banques au tout début des années 1980 démontra son « corporatisme » dans toute sa splendeur, ce qui permettait sous le tapis d’annihiler par la bande le militantisme syndical comme celui du Canada et en Amérique du Nord où nous avons de » vrais syndicats « . Car à cette époque, les trois centrales syndicales soit la FTQ, la CSN ainsi que la CSD de l’époque s’engouffrèrent dans cette porte grande ouverte à devenir des banquiers en » capital de risques » en prêtant aux compagnies et aux employeurs en difficultés avec de forts taux d’intérêts .
En effet, prenons pour exemple une compagnie du Québec qui se trouve en difficultés financières qui emprunte 50 millions du Fonds de Solidarité de la FTQ ou bien de la CSN avec un taux élevé et presque usuraire. En sourdine, il est bien évident que la FTQ et l’employeur s’entendent comme « larrons en foire » afin de garder les salaires les plus bas possibles tout en exigeant une productivité accrue avec comme disent nos péquistes du Québec profond la « grosse broue dans le toupette ». Car vous savez, avec ces fiers défenseurs de la langue française une fois rendu « devant l’Éternel ben sûr »………..Ce qui signifie que dans ce pauvre Québec, les centrales syndicales afin de mystifier la populace tout à fait ignare de ces jeux de coulisses et avec la puissante aide de tous les médias d’information qui à pleine vapeur se permettre joyeusement de marteler le « DISCOURS DOMINANT » qui suggérait de tout temps que le Parti Québécois est de gauche et pro syndical alors que c’est tout le contraire. Le Parti Québécois n’a toujours eu que le « flasher à gauche » afin de mystifier des nationalistes québécois tout aveuglés par un Fleurdelisé que l’on agite au vent pour faire la » GUIDOUNE » et pogner le péquiste « drette au coeur » par cette image subliminale d’un drapeau qui « claque au vent » .
Par ailleurs, comble de l’ironie où plutôt par inconscience, dans une assemblée monstre du Parti Québécois au même moment, un groupe de péquistes des plus Durs et des plus Purs de Montréal Centre décidèrent de faire passer au vote de façon massive contre les meneurs de claque et les grands BONZES du parti cette motion de demander à l’Internationale Socialiste dont le siège social était à Paris d’accueillir dans leurs rangs et dans leur seing le Parti Québécois comme » parti socialiste « . Tous les Murs de l’Internationale Socialiste en tremblent encore d’un GRAND FOU RIRE général des partis politiques membres. Mais quel affront pour l’Internationale Socialiste de se faire insulter de la sorte par une « telle guidoune de droite » comme le Parti Québécois ? Dans un éclat de rire général et consommé, tous les partis politiques membres de l’Internationale REFUSÈRENT à l’unanimité la drolatique demande d’un parti de droite comme le Parti Québécois qui voulait « justifier son flasher à gauche pour tourner à droite ». Et même Monsieur François Mitterand qui était Secrétaire du Parti Socialiste de France démontra son dédain et son rejet de cette demande loufoque. Alors, en poussant les hauts cris dans une esclandre mémorable, Madame Louise Beaudoin alors Déléguée du Québec à Paris démontra sa VIVE INDIGNATION en écrivant des missives ulcérées à l’Internationale, au Parti Socialiste Français ainsi qu’à notre cher TONTON qui n’avait surtout pas les nationalistes du Québec en odeur de sainteté. Bref, en terminant, le journaliste de Radio Canada en poste à Paris à cette époque planta son micro sous le nez de TONTON en lui demandant : Qu’avez vous à dire à Madame Louise Beaudoin pour justifier votre refus des plus ferme ? Et ce à quoi Monsieur François Mitterand dans son éternel laconisme répondit dans sa superbe : Madame Beaudoin, vous savez que le nationalisme et le socialisme « SONT AUX DEUX ANTIPODES » sur l’échiquier politique. Et vlan ! En plein sur une dent……….
En terminant, le Fond de Solidarité de la FTQ devrait sortir des mains des « syndicaleux » qui s’en servent inopinément comme nous venons de voir. Quel avantage jouissait une compagnie quelconque de frayer avec des individus d’un tel acabit qui ouvraient à fond la caisse par des prêts mirobolants qui étaient bien sûr avec des taux d’intérêts élevés mais SO WHAT ? Car les taux d’intérêts font toujours partie des intrants et sont tout à fait déductibles à la source à 100 % soit la « Belle Affaire » . Tout en permettant de garder le joug sur des travailleurs en les gardant avec des salaires plus bas tout en exigeant une productivité accrue. Au plaisir, John Bull.
N’oublions pas que les grosses centrales syndicales sont les alliées naturelles du Parti québécois et que 25 candidats péquistes aux dernières élections provinciales venaient directement des rangs de ces centrales. Et c’est sans compter les dizaines (centaines?) de nominations politiques partisanes qui les ont avantagés.
Pas pour rien que leur ministre des Affaires municipales tente de réduire la portée de l’élection de Régis Labaume dans notre capitale nationale qui, lui, a été élu par près de 75% de la population (le P.Q.? 31%!!!) avec un mandat clair et précis: remettre un équilibre et une justice minimum dans les privilèges somptueux des salariés syndiqués de sa ville. Il entre ainsi en conflit direct avec les objectifs inavoués des péquistes, soit de donner encore plus de faveurs aux grosses centrales syndicales dans le but d’acheter la paix lors du prochain référendum séparatiste.
BRAVO à Labaume et à tous les maires courageux qui auront le caractère de l’appuyer solidairement dans sa démarche de justice sociale et d’équilibre humanitaire.
Et que dire des 66 libéraux et votre premier minisse adoré John James qui ont appuyé jusqu’au bout les mafieux des villes qui faisaient de la collusion?
Vous faites de la petite politique à la Duplessis, mais extrêmement maladroitement.
Les dretteux savent de moins en mois quoi dire.
« Labaume … a été élu par près de 75% de la population ». Vraiment ? 161 216 (Nombre de votes valides) ÷ 403 694 (Nombre d’électeurs inscrits) * 100 = 39,9 %.
Quant aux fonds de pension, ils ont été négociés de bonne foi. Si les fonctionnaires syndiqués ont eu des fonds de pension avantageux, c’est qu’ils ont concédé autres choses en retour, ce que les dénigreurs comme vous oublient toujours. Notre petit Napoléon n’a qu’à faire comme les autres, s’asseoir à une table de négociation et négocier de bonne foi, comme les syndicats lui recommandent.