La propriété est-elle encore une bonne idée ?

Ma fille, comme tous les jeunes de son âge, rêve de devenir propriétaire. Je trouve  difficile de lui couper les ailes, mais je me demande si l’achat d’une propriété, à Montréal de surcroît, est une bonne idée.

Mes appréhensions n’ont rien à voir avec la possibilité d’une belle bulle immobilière qui risque de nous éclater en plein visage, comme cela a été le cas il y a quelques années aux États-Unis. Je ne sais pas si bulle il y a. C’est d’ailleurs la principale caractéristique d’une bulle, on ne connaît son existence que lorsqu’elle éclate et que les dégâts sont faits. Entre-temps, le marché semble fonctionner et on trouve généralement autant d’experts qui penchent d’un côté comme de l’autre.

Juste la semaine dernière, sans se prononcer sur l’existence ou non d’une bulle, la CIBC trouvait que le marché immobilier canadien est « équilibré », alors que RBC constatait que l’accessibilité à la propriété est devenue plus chère » et qu’il est notamment « de plus en plus ardu de devenir propriétaire à Montréal ».

Ça les acheteurs éventuels l’avaient bien constaté. Les prix des maisons ont augmenté de plus de 4 % en juillet au Québec sur une base annualisée. C’est même un peu plus que la moyenne canadienne. On pourra arguer que le Québec a un rattrapage à faire comparativement aux autres provinces et que les prix affichés chez nous sont plutôt raisonnables quand on les compare. Il est possible qu’il y ait bulle ailleurs (sans doute à Vancouver, peut-être à Toronto), et pas chez nous. Peut-être.

Plus que la bulle, c’est la logique financière d’acheter à ce moment-ci dans un tel marché qui me paraît suspecte.

Le magazine Canadian Business a publié cet été un article très intéressant sur l’irrésistible attrait de la propriété. Sa conclusion est dérangeante car elle bouscule tout ce que nous avons entendu et lu depuis toujours : être locataire est devenue une meilleure affaire que d’être propriétaire. Dans le tableau ci-contre tiré du même article, la ligne orange représente le prix des propriétés et la ligne jaune celle des loyers.


C’est que le prix des maisons a grimpé beaucoup plus vite que celui des loyers au cours des dernières années. Un analyste de Valeurs Mobilières Desjardins cité dans l’article affirme que c’est rendu deux fois plus cher d’acheter que de louer.

Les partisans à tout prix de la propriété répondront, comme l’habitude, que la propriété reste un bon placement, que c’est de l’épargne forcée et qu’il vaut mieux acheter sa maison ou son condo que de jeter son argent par les fenêtres, c’est à dire à un propriétaire.

Reprenons ces arguments. Les dernières années nous ont montré que l’immobilier n’est pas un placement toujours sûr et à l’abri de toutes les conjonctures. Peut-on croire que le marché immobilier canadien continuera de croître au même rythme pendant encore longtemps ? Je ne prédis pas d’écroulement ou d’explosion de bulle, mais il me semble que les rendements de demain seront moindres que ceux d’hier à cause d’un ralentissement de l’économie et du vieillissement de la population.

Un placement forcé ? Si vous payez deux fois moins cher pour vous loger grâce à la location il n’en tient qu’à vous pour épargner davantage.

Le dernier argument est plus psychologique. La propriété est encore vue comme un grand facteur de réussite et d’indépendance. Sauf qu’elle a un coût de plus en plus élevé  et qu’elle vous conduit dans des banlieues de plus en plus lointaines, ce qui coûte cher directement  (les deux bagnoles) et indirectement (le temps pour se déplacer et le côut de la construction de nouvelles infrastructures). La propriété est d’abord un fait culturel plutôt qu’économique  : cela fait partie de l’American Dream, mais le tiers seulement des Allemands et des Suisses, qui ne sont pas particulièrement pauvres, possèdent leur maison.

La bulle ? Je n’en sais toujours rien, mais Eric De Cloet faisait remarquer dans le magazine du Globe and Mail qu’un nouveau propriétaire sur six avait son emprunt hypothécaire assuré par la SCHL, contre un sur neuf  il y a trois ans. Cela veut dire qu’il y a de plus en plus de propriétaires qui sont hypothéqués pour plus de 80 % de la valeur de leur maison.

Les commentaires sont fermés.

L’immobilier c’est comme la bourse: buy low, sell high. Là, l’immobilier est haut et la bourse basse. La logique, si pour vous la maison n’a aucune valeur affective, c’est de vendre et d’investir à la bourse. Il y a 10 ans, il aurait fallu faire l’inverse.
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Avez-vous vu les profits d’Hydro-Québec? Ok, HQ est loin d’être parfaite. On le voit aujourd’hui avec les pannes pendant que des équipes ont été envoyées aux States. Ok, HQ a du gras, trop de monde. N’empêche que les tarifs sont parmis les plus bas au monde et que les profits vont toute dans les poches du ministre des Finances. Rien à avoir avec les pétrolières qui nous vendre leur essence à un prix de fou et exportent tous les profits.
Merci René Lévesque.
PS: A quand la nationalisation de notre or? Comme Chavez…

@ rod

Chavez a détruit son économie et tu voudrais qu’on copie son modèle ?

Et son modèle il vient aussi la dictature et la censure des médias et de l’opposition…

Votre analyse est intéressante, et je me permettrai d’ajouter quelques chiffres qui viennent d’une étude établie par AGF.

Le prix des logements (hausse annuelle moyenne) au canada de 1963 à 2003 a augmenté de 0,2% (Bô rendement !). À Calgary de 1,3% et à Toronto de 0,4%.

Il y a un grand écart entre la perception du profit et la réalité en immobilier. (c’est le sujet de l’étude présentée par AGF justement). Je ne peut pas vous transmettre les 2 graphiques qui me semblent les plus explicites à mon propos, mais si vous le permettez, je vais les ajouter sur mon blogue. http://www.msalomon.ca/blogue.html

N’oublions pas qu’il y a des types d’investissement qui se rapprochent du style de gestion de l’immobilier à revenu sans les inconvénients (trouver le locataires, réparer les fuites et autres rénos, être toujours dispo…).

J’ai eu la même discussion avec mon fils. Il est éduqué et gagne bien sa vie. A 34 ans, il demeure célibataire. Nous parlons beaucoup d’investissement quand il nous visite. A son âge il est bien plus sérieux que je l’étais à 34 ans ! Il a suivit mon conseil et n’a pas acheté de maison.

Si mon fils avait des enfants, mon conseil aurait été différent. Quand on élève des enfants on veut leur procurer un cour pour jouer, un environnement stable, des cercles d’amis, de bonnes écoles. On ne doit pas considérer l’achat d’une maison strictement en tant qu’investissement. On achète une maison selon ses besoins – et ses moyens.

@David

Dans une « dictature » comme le Vénézuela on en a plus su sur le cancer de Chavez que dans le plus-meilleur sur les cancers de Layton (je rappelle qu’une semaine après sa mort, on ne sait toujours pas de quel cancer il est mort!!!)

Quant à l’or, 1800$ l’once alors que ca coute à peine 400$ pour la pomper, c’est quoi le risque?

@Rod poches du ministre des finances??? Vous voulez dire actionnaires, les restants après avoir dépensés dans des entreprises culturelles et marketing (possiblement propriété des actionnaires d’hydro) y reste quoi pour le ministre des finances? sinon les dettes sur les investissements pour développer des barrages qui servent a vendre l’électricité moins cher aux amaricains qu’à ceux qui par leur impôts assument la factures des infrastructures. Il faut que ces sociétés d’états arrêtent de dépenser dans des activités qui n’ont rien a voir avec leur mandats et que les profits et redevances reviennent au service du citoyens qui paie pour les infrastructures. Et oui je suis d’accord avec des compteurs intelligents et des salaires moins élevés parce que ça prends su gros bon sens et cessez le gaspillage. On doit développer des entreprises rentables pas des entreprises qui vont nous faire dépenser plus et ne rameneront que des peanuts mais enrichit grassement les actionnaires. Ces sociétés devraient appratenir a des résidents québécois exclusivement et taxer les investissements fait ailleurs, et plutôt que de donner le pouvoir sur nos ca a Piere Jean Jacques du texas, des émirats unis et de la grande bretagne on doit acceuillir leur investissments en leur garantissant un taux d’intérêt minimum sur des investissements a long terme et donner des redevances aux régions d’ou viennent ces ressources pour qu’ils puissent diversifier leur développement économique. L’Instalations d’éolienne domaestique et de panneaux solaires est encore une bonne source d’électricité négligée par cette société d’état qui au lieu de nous faire gaspiller collectivement pour un autre grand barage devrait subventionner l’installation d’équipement qui réduirait les coûts des familles, la dépendance des consommateurs responsable tout en récupérant les surplus en le leur payant et en revendant a gros prix plancher les kilowatts essentiels et a gros prix les surplus et le gaspillage. Ceux qui veulent surchauffer un château, ou avoir une cité des fêtes illuminée alors ils paieront en paieront le vrai prix environnemental que ça génére.
Avec les besoins en main d’oeuvre on peut utiliser autrement les ressources qu,en allant faire des lectures inutiles sur place. Avec la domotique on peut très bien tout faire à automatisé et a distance.
On devrait le faire aussi pour les études particulièrement au cegep et a l’université qui peut tout se faire par vidéo conférence. Ça réduirait la consgestion et améliorerait la qualité de vie.
Il faut plafonner les augmentation des évaluations. Ce sont les achats des immigrants investisseurs et la construction de château qui augmentent les valeurs mais ça a pour conséquence de rendre innaccesible et de mettre la stabilité économique en jeu. Construire des coopératives d’habitation, limiter la superficie des maisons unifamiliales, imposer un maximum sur la valeur des propriétés en la plafonnant c,est de la gestion responsable que les villes n’osent pas faire croyant perdre ainsi des revenus de taxes. Sauf que c’est le contraire qui arrivent. Quand le compte de taxe augmente les gens n’ont plus les moyens d,entretenir la propriété et le parc immobilier perd beaucoup plus. Ça devient des taudit hors de prix qui finissent par être investés de vermine et finalement mettent les gens dans la rue et profite seulement aux riches qui les rasent pour se construire des chateau sauf que ça ne se passe pas aussi bien que ça. la plupart des grandes villes ont des bidonville dans leur ville ou croit la violence, le crime et la pauvreté humaine. Plus àa augmente plus le processus de dégradation devient impossible a éviter. Pour le seul bonheur des constructeurs de bâtiments cheapet qui gaspillent des ressources. Finalement les gens qui les habitent passent leur temps a payer la construction, la rénovations, les intérêts et a tirer le diable par la queue. Tout àa en causant l’étalement urbain. La ville est la première artisan de son malheur. Du transport a 2.25$ on en a de besoin et on en veut aussi sur la rive-nors, la rive sud. Nos gouvernements en ont toujours seulement pour Montréal dans la région. des autobus aux heures quand les étudiants du cegep ont des trous de 7hrs dans leur horaire àa cause bien plus de maux de congestion automobile qu’il y en a même a Montréal. Pas d’université pour donner au moins des programmes préuniversitaires et des baccalauréat général en sciences nature, génie, science de la santé et science humaine c’est ridicule de croire qu’on aura un taux de diplomation plus élevé considérant qu’ils doivent passer leur journée sur la route.

Pourquoi il n’y a aucune université du Québec sur la rive-nord a la gare de Ste-thérèse par exemple, un campus de l’université McGill et un campus de l’Université Laval avec des programmes préuniversitaires. Parce qu’ils s’imaginent qu’on est proche de Montréal. Passer 3-4 hrs par jour dans la circulation, faire ses lectures et ses travaux, une petite job avec ça? Impossible, en tout cas pas avec des notes suffisante pour être accepter à la maitrise. Une population en otage, voilà ce qu’on est. On est parti des régions pour venir travailler ici, mais on se retrouve a devoir choisir entre la santé et la misère. On doit développer les transport en commun en banlieu mais aussi les services et les emplois. Ça ne peut pas continuer comme ça. Gaspillage de temps, de ressources et de talent au profit de qui? Personne, ça ne rapporte a personne.

Vous savez sûrement que les prix ont plus que doublé en dix ans, même à Montréal.

Vous savez aussi probablement que pour seulement maintenir les prix actuels il faut absolument un afflux constant d’acheteurs prêts à payer ces prix exorbitants, une TRÈS lourde commande si on tient compte du taux d’endettement, de la démographie, de l’état général de l’économie, des taxes et tarifs qui augmentent partout, du taux de propriété à un max historique, etc… Or sans les acheteurs au rendez-vous (il y en a déjà moins…) rien n’y fera et les prix finiront par baisser, même si au début les vendeurs attendent et résistent, tôt ou tard ils cèdent.

A mon avis le Canada n’est pas à l’abris d’une baisse de 20 à 25% sur les prochaines années, avec Montréal dans la bonne moyenne. En clair ça veut dire qu’une grande proportion de ceux qui ont acheté depuis quelques années seront dans le rouge, que des milliers de jeunes ménages qui ont acheté des condos risquent de se retrouver pris dedans pour un maudit bon bout de temps (ce que vous ne souhaitez sûrement pas à votre fille!). Que des millions de Canadien qui ont trop d’argent en immobilier et pas assez ailleurs risquent de voir la valeur de leurs précieux actifs fondre comme peau de chagrin au moment même où un tiers de la population arrive à l’âge de la retraite.

Et c’est sans parler l’effet que tout cela aura sur la consommation alors que celle-ci représente 60% de l’économie.

Les américains sont en plein dedans en ce moment, ils mangent leur pain noir, dans la douleur ils règlent les déséquilibrent causés par des années d’abus de l’endettement, mais nous avons commis les même abus et peut-être qu’un jour on les trouvera chanceux d’avoir passé à travers alors que nous serons encore à patauger dans la gadoue…

Très intéressant comme article. À lire et à faire lire. C’est donc dire que la ligne de conduite que j’ai adoptée il y a quelques années était la bonne…

J’ai 28 ans et je vis présentement à Québec. Je rêve qu’un jour je pourrais m’acheter une maison lorsque j’aurais une femme et le projet d’avoir des enfants. Pourquoi ? Parce que sérieusement, en appartement il faut toujours endurer des voisins qui sont parfois ( voir ici régulièrement ) trop bruyant pour avoir une vie confortable. Cependant, si je me paye une maison, je retournerai vivre à Chicoutimi ( d’où je viens ) parce que c’est trop dispendieux ailleurs.

Naguère, un professeur en finance nous avait fait la démonstration noir sur blanc qu’il était plus rentable de louer que d’acheter son lieu d’hébergement.

Toutefois, pour qu’un individu augmente ses avoirs sans être propriétaire de son logis, ce dernier doit faire de l’épargne systématique au même niveau que les dépenses reliées à la situation d’être propriétaire.

Morale de cette histoire, les gens oisifs et peu disciplinés (économiquement parlant) ont tout intérêt à devenir propriétaire (placement forcé comme vous le dites si bien). Tandis que les personnes déterminées ayant une discipline de fer dans l’épargne ont tout avantage à demeurer locataire (profiter au maximum de ses REÉR et de son CÉLI par exemple).

Comme quoi, en économie comme dans la vie, il faut ajuster ses placements en fonction de ses propres comportements.

Connais-toi toi-même que disait Socrate!

Avec les taux d’interets en vigueur récemment, il semble désavantageux, lors de l’achat,de mettre un plus gros cash down que de simplement payer le minimum requis et de placer dans un REER.

J’aimerais qu’un économiste fasse l’exercice suivant : calculer toutes les dépense d’être proprio avec frais de condo, par exemple, intérêts, etc… vs toutes les dépenses d’un proprio. Mettre en perspective l’inflation et les augmentations de loyer car l’inflation est annulée avec l’achat d’une maison. Prendre la différence entre les mensualités des deux options et mettre dans un dépôt à terme la différence positive des deux. Au final, voir combien il reste d’argent et de valeur après 25 ans. C’est certain qu’avec des paiements accélérés cela fausse les données alors allons y avec un terme de 25 ans. En espérant que quelqu’un pourra nous revenir avec des chiffres concrets en exemple ….

J’ai fait beaucoup de calculs et d’hypothèses et je ne vois pas beaucoup d’avantages économiques à la propriété (si on fait une stricte comparaison sur X années d’un locataire discipliné et d’un propriétaire avec le même budget mensuel pour l’habitation et l’épargne).

A d’autres niveaux cependant, si on compare condo avec appart à Montréal, je crois qu’il y a un plus du côté de la qualité de construction des condos (mieux insonorisé, mieux isolé, plus d’espace, possiblité d’aménager à son gout et… un sacro-saint stationnement — si vous avez une voiture, ca fait une différence). Mais l’appart c’est la liberté absolue, pas de responsabilité, pas d’hypotheque à supporter en cas de maladie ou de perte d’emploi.

Un avantage du condo est qu’on investi dans de la pierre plutot que dans des chiffres un peu abstraits en banque. Les chiffres en banque peuvent disparaitre en fumée (comme on voit à chaque « correction » de la bourse) mais la pierre des condos reste la, même si leur valeur marchandable peut stagner selon les périodes. C’est un bien materiel tangible et il me semble que ca fait une bonne diversification dans les placements.

@ rod

Chavez est aller se faire soigner à Cuba en secret, quand on l’a su il a nier et il l’a finalement admit quand il a perdu ses cheveux. Tu as vraiment de drôle de modèle politique…

Je suis propriétaire. Assuré schl (les taux d’intérêts sont trop bas pour ne pas en profiter)et ayant fait un tres bon profit sur ma 1ere maison.

Ma vision des choses est simple. Au delà de la fameuse bulle, à long terme, toute propriété prend de la valeur, et l’histoire indique des rendements très intéressants pour son niveau de risque. Aussi, après 25 ans, l’hypothèque est payée non?

Moi je crois qu’être propriétaire est financièrement mieux qu’être locataire.
De plus, je ne connais pas un propriétaire de maison qui retournerait en appart parce que c’est plus avantageux…ça doit être un signe non?

Nous avons fini de payer notre maison depuis des années, nous avons ainsi pu mettre de l’argent de côté et maintenant, en tant que retraités, nous pouvons nous payer des voyages et autres luxes.

N’oubliez pas, cependant, que si l’inflation devient de nouveau un probleme majeur, le proprietaire aura l’avantage sur le locataire – son hypotheque ne va pas augmenter !

@JF Guindon

J’ai lu un article lié exactement à cette question.
Ils ont fait un comparatif dans l’article _ un achat vs une location de condo _ sur 25 ans à Toronto.

Avec les coûts associés à l’achat d’une propriété immobilière, l’entretient, l’ameublement, améliorations locatives, taxes – qui ne cessent d’augmenter, et j’en passe… Bref, sur 25 ans c’est le locataire qui le remporte avec 600 000$ de plus en poche !

@Gars de banlieue: MOI, j’étais propriétaire et je suis en appartement. Et je suis mort de rire. Premièrement, mon appartement au coeur de Québec est plus beau et luxueux que la maison de banlieue que j’avais. Deuxièmement, je peux aller travailler à pieds au lieu de me taper plus d’une heure de transport en commun matin et soir. Troisièmement, je peux faire toutes mes commissions à pieds, dans de jolis commerces locaux, au lieu d’être obligé de prendre mon auto pour aller la parker dans un powercenter (économie de temps, d’argent et de qualité de vie). Quatrièmement, je paye mon loyer (moins cher que mon hypothèque antérieure) et c’est tout. Pas d’intérêt. Pas de taxes. Pas de frais de copropriété. Pas de Réno-Dépôt. Pas d’entretien (encore économie de temps, d’argent et de qualité de vie). Pas de surprises liées aux fluctuations des taux d’intérêts. Mon assurance habitation me coûte deux fois moins cher. Mon Hydro aussi. Sans parler de l’essence économisée. Pas de soucis. Mort de rire, je disais.

J’ai acheté mon premier condo il y a 3 ans, 150 000$ de profit lors de la vente après 2 ans (vendu en 2 jours). Après avoir payé tout les frais (hypothèque, frais de condo, notaire, agent immobilier, taxes, entretient, chauffage, éclairage, ah et puis tiens je vais même mettre les factures d’épicerie aussi!) ca me fait un bon 5000$ de profit par mois pendant 24 mois…

Il y en a beaucoup des locataires qui mettent 5000$ de coté par mois? Je gagne même pas ca net.

J’ai acheter un autre condo, plus grand, plus beau, avec le marché actuel je pourrais faire un autre 200 000$ de profits facilement, après seulement un an. 15 000$ de profits par mois apres avoir enlever tout les frais.

Pourtant il y a 3 ans, plusieurs personne me disait que c’était pas le temps d’acheter! Eux s’en mordent les doigts aujourd’hui 🙂

Petit article très intéressant sur la psychologie des bulles.
http://www.irvinehousingblog.com/blog/comments/bubble-market-psychology-part-2/

En comparant les graphiques des deux articles, nul doute qu’il y a un problème avec le prix des propriétés au Canada et qu’on se dirige vers une belle correction. Beaucoup de gens se trouvent dans la phase « greed », alors que les faits nous démontre très clairement que nous sommes en phase du « denial ». Alors si vous reconnaissez votre profil psychologique dans l’article, vous savez qu’est-ce qu’il vous reste à faire. Bonne journée !

Une maison est une dépense et non un investissement.

Bien sûr, certaines gens vous affirmeront avoir fait un gros profit en vendant leur maison ou condo mais une fois vendu, on fait quoi? Il faut bien se reloger non? Et ce, à un coût supérieur à celui auquel on faisait face. Finalement, où est le profit? Dans les poches du vendeur # 2.

De plus, il y a des coûts que les gens n’ont pas tendance à considérer lorsqu’ils calculent leur « profit » comme celui des taxes payées, des assurances, de l’entretient, du coût de l’emprunt (intérêt sur hypothèque), etc.

Plusieurs ont fait les calculs avant moi et il est plus profitable, au prix où sont les maisons aujourd’hui, de vivre en appartement qu’en condo ou en maison unifamiliale. Les prix sont beaucoup surévalués et comme par le passé, la bulle crèvera (début des années ’80 et ’90!!!) et les heureux propriétaires d’alors n’avaient d’autres choix que de remettre les clés de leur « maison de rêve » aux banques qui, elles, les revendaient à de vrais investisseurs.

A court terme il coûtera tjrs plus cher d’être propriétaire que locataire. Avec la bourse en yoyo, c’est vrai que l’attrait concret de la propriété devient rassurante. Par contre, si vous acheter une maison pour la revendre dans 2 ans en faisant 30% de profit net vous risquez d’être décu.

Il y a aussi bcp d’incitatifs non-financiers à s’acheter une maison/condo. Aménager comme on veut, pas d’éviction possible, en général en meilleur état (si on en prend soin), envie de lèguer quelque chose de concret à ses enfants, etc. En comparaison avec d’autres nations, on a la chance d’avoir un accès facile à la propriété, pourquoi ne pas en profiter en achetant un produit qui correspond à la taille de notre porte-feuille?

@François1.

« Bien sûr, certaines gens vous affirmeront avoir fait un gros profit en vendant leur maison ou condo mais une fois vendu, on fait quoi? »

Un aspect important à ne pas oublier est que les transactions immobilières dont la première intention est de gagner un profit rapide représente de la spéculation et sont considérées comme étant du revenu d’entreprise par le fisc … On doit donc payer nos impôts sur le gain net et ce, même s’il s’agissait d’une résidence principale!!:

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/finances-personnelles/impots/201007/02/01-4294861-le-fisc-cogne-a-la-porte-des-speculateurs-immobiliers.php

@ Pierre-Olivier: (# 26):

Vous avez raison pour ce qui est des gens qui multiplient les transactions immobilières dans le seul but de spéculer, ce qui n’est pas le cas de la vaste majorité des citoyens.

@François 1.

« Vous avez raison pour ce qui est des gens qui multiplient les transactions immobilières dans le seul but de spéculer. »

En fait, ce n’est pas nécessaire de multiplier les transactions comme vous le mentionnez. Le dernier paragraphe de l’article de mon premier commentaire mentionne ceci:

« Mais attention! «Un particulier n’a pas à travailler dans le domaine de la construction résidentielle pour avoir un revenu d’entreprise découlant de la vente d’une habitation, et la vente d’une seule habitation peut donner lieu à un revenu d’entreprise», indique le fisc. »

Le fisc engage actuellement des informaticiens afin de détecter les cas d’évasion fiscale…

Également, la spéculation est beaucoup plus courante que vous ne l’imaginez… Par exemple, à Toronto ces dernières années, 50% des nouveaux condos ont été achetés par des spéculateurs:

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201106/13/01-4408588-immobilier-a-vancouver-dur-dacheter-sans-gagner-a-la-loto.php?

Comme il est également mentionné dans l’article, plusieurs millions de $ sont à récupérer en impôts…

Je vais faire part de mon expérience :
J’ai un condo au centre ville de Montréal.

Mon Hypothèque : 920$/mois
Taxes Municipales + Scolaires : 230$/mois
Frais de condo : 200$/mois

Taux d’intérêt de l’hypothèque : 2.55% (variable, sur un taux initial de 4.3%)

En trois ans, j’ai capitalisé 20 000$, donc 555$/mois. Bref, on peut dire qu’il s’envole 920+230+200-555 = 795$/mois.
C’est donc le fameux « loyer » que je paye en tant que propriétaire.

À ça, j’ajoute que mon condo se vend aujourd’hui 320 000$ alors qu’il m’a coûté 240 000$.

Je ne parle pas d’assurance, parce qu’en condo, c’est le même prix qu’en appartement (moins de 300$ par an).

Inutile de dire qu’à Montréal, au centre ville, il est impossible de trouver un loyer de 800$… et d’économiser tant d’argent à côté en plus (du moins dans la grande majorité des cas).

Il est vrai que cette expérience n’est certainement pas applicable à tout le monde. Encore une fois, il faut faire des calculs complets (là j’ai certainement simplifié certains me diront…). Mais il ne faut pas tomber dans l’autre extrème en disant que quoiqu’il arrive, être locataire c’est plus rentable que d’être propriétaire : ça dépend des lieux, du prix de l’habitation etc…

J’habite en Gaspésie et mon hypothèqe me coûte à moi et à mon conjoint 500$. Nous avons un grand terrain et une maison très charmante. Pourquoi s’en passer et payer un loyer qui serait plus dispendieux? Vous décrivez ici une réalité très urbaine… Vive les régions!

@ Pierre-Olivier (# 29):

Si vous vendez un immeuble à revenus que vous possédez, vous serez imposé pour la gain en capital et c’est parfaitement nornal selon les lois actuelles avec lesquelles je suis toutefois en parfait désaccord, mais si vous vendez une maison ou un condo QUE VOUS HABITEZ une fois tous les 5 ans, l’impôt ne vous collectera pas. Si, par contre, vous en vendez un(e) tous les ans, ça commence à ressembler à un commerce et bous serez imposé. Toujours normal selon la lois actuelles!

Pour ce qui est des spéculateurs, ils ne font en fait que de vouloir profiter des faiblesses d’une industrie en particulier et ce, À LEUR RISQUE ET PÉRIL. Plusieurs se sont cassés la gueule avec l’immobilier vous savez (début des années ’80 et début des années ’90 entre autres!). Que l’on pense à Donald Trump, aux frères Reichman (Olympia and York), et à plein d’autres petits spéculateurs, etc… Les gagnants de ces tumultes furent ceux qui avaient les reins suffisamment solides et une patience à toute épreuve.

Généralement, l’immobilier n’est qu’une valeur sure à long terme. À court terme, c’est très risqué. De plus et comme je l’ai précédemment affirmé, une fois vendue votre maison et les profits amassés, que faites-vous? Vous devez bien habiter quelque part non? Vous devrez alors débourser les coûts ACTUELS.

Selon moi à Montréal , je pense que devenir propriétaire n’est pas une bonne affaire.
Les infrastructures d’égoûts et d’aqueduc ont plus de 100 ans d,existance . Elles se brisent et éclatent de partout. Elles sont à refaire.

De plus les rues également sont à refaire au niveau du pavage . Les nids de poule sont très nombreux. La ville n’a pas d’argent et celle-ci est très endettée.

De plus les infrastructures des ponts et des viaduc est très déficiente également . Il y a trop de poids sur cette île aussi à cause des édifices en hauteur

Est-ce que les infrastructures du métro sera capable de supporter tout cela ? . dans certains secteurs , le métro a plu de 40 ans d,estence . L’île de Montréalpourra t_elle à long terme supporter tout celasans s’écrouler ? Également des stationnement souterrains commencent à s’effriter depuis quelque temps.

Le béton est un matériau qui se désagrège avec les décennies sous l’influence de l’humidité et de l’eau . De plus il y a trop de bruit à Montréal

Donc ce n’est plus une bonne affaire de vivre à Montréal et de s,acheter une propriété.

Vive les petites villes de moins de 100,000 personnes .

Si les gens prenaient la peine d’acheter sur la base d’un salaire, de tenir compte d’un certain pourcentage au-dessus de l’évaluation etc… au lieu de céder à un coup de coeur complètement déraisonnable, ce serait moins dangeureux financièrement. De nos jours, le prix des maisons dans les régions urbaines sont une vraie farce.