
Daniel Chrétien s’est rendu sur trois continents pour voir les travaux en cours dans les plus grands ports de la planète en vue d’accueillir ces navires qui vont bouleverser les circuits commerciaux du globe. Une nouvelle donne, qui comme il le racontait dans l’édition de L’actualité de juillet, pourrait sonner le glas des grandes aspirations du port de Montréal.
François Guérard s’est aussi distingué lors de cette 13e édition du Prix d’excellence Caisse de dépôt et placement du Québec – Bank of America Merrill Lynch en journalisme économique et financier en se classant parmi les finalistes pour son reportage « Les États-Unis verts d’Obama », publié dans l’édition du 15 juin.
Le premier prix de l’édition 2010 du concours est allé à Anne Panasuk, journaliste à Radio-Canada pour un reportage sur le rôle du papier commercial dans la crise financière. Et le troisième prix a été décerné à Martine Turenne, du journal Les Affaires, pour son reportage « Plus les femmes travaillent, plus elles ont d’enfants ».
Les nouveaux monstres des mers
Mes premières envies de parcourir le monde sont nées sur les rives du Saguenay. Comme bien d’autres gamins de mon âge, je rêvais de prendre le large à bord d’un grand navire. Me voilà, 30 ans plus tard, au milieu du Saint-Laurent, sur le pont du porte-conteneurs Mississauga Express, un mastodonte de 68 000 tonnes. Nous avons largué les amarres à Montréal et glissons doucement vers l’Atlantique. Le navire est attendu à Southampton, en Angleterre, dans sept jours. C’est le tiers du temps qu’a mis Jacques Cartier pour parcourir la même distance en 1534… Mon périple s’arrêtera toutefois à Trois-Rivières. Que l’équipage ait accepté qu’un journaliste monte à bord est déjà un privilège. Mais si j’avais pu, j’aurais filé jusqu’en Europe !
LIRE L’ARTICLE DE DANIEL CHRÉTIEN >>
La bataille du Saint-Laurent
C’est dans les bureaux de l’administration portuaire de Hongkong que le déclin du port de Montréal m’a soudain paru inévitable. Le sous-secrétaire principal du Bureau du transport de Hongkong, lui, en est convaincu. « Les ports qui ne pourront accueillir les navires post-Panamax [c’est le cas à Montréal] sont condamnés à devenir des ports de seconde zone », lance Ming-Kwon Chan sur un ton assuré. Et un port, c’est plus qu’un lieu de chargement et de déchargement de marchandises. Les retombées économiques du port de Montréal sont estimées à un milliard de dollars dans tout le Québec. Et 12 000 emplois directs et indirects dépendent de ses activités.
LIRE L’ARTICLE DE DANIEL CHRÉTIEN >>