L’État, c’est nous!

Les Québécois dits « de souche» ont massivement investi l’État québécois et leur domination ne fait aucun doute dans l’appareil public. Corollaire: il faut être très malchanceux pour être servi par un Juif anglophone portant la kippa en renouvellant son permis de conduire.

Photo: Anna Nemoy
Photo: Anna Nemoy

Faut-il interdire le port de signes religieux dans la fonction publique? Voici un joli débat aux multiples considérations politiques, juridiques et culturelles. Un débat où l’économie ne semble jouer aucun rôle, du moins en apparence. Mais est-ce vraiment le cas?

Il y a d’abord la question de la pertinence d’une telle mesure, puis celle de son contenu. Je pense que les clivages sont déjà établis sur le premier aspect. Il y a ceux qui estiment qu’une telle charte est nécessaire et légitime et les autres qui pensent le contraire. Il y a peu à dire sur le contenu pour le moment, puisque nous en savons trop peu.

Je ferai quand même remarquer que les communautés culturelles n’occupent que 5,8 % des emplois dans la fonction publique québécoise. Ce pourcentage est nettement inférieur à leur poids dans la population. En 2011, 12,8% de la population du Québec a une autre langue maternelle que le français ou l’anglais. Les Anglo-Québécois occupent 0,8% des emplois dans cette même fonction publique, malgré le fait qu’ils soient 600 000 et représentent 12% de la population. Pour mettre les choses en perspectives, il y a plus d’handicapés que d’anglophones dans la fonction publique québécoise. Ces deux groupes font d’ailleurs partie avec les communautés culturelles et les autochtones de la même catégorie («groupe cible»).

Faites le calcul, les Québécois dits « de souche» ont massivement investi l’État québécois (97,2% des emplois sont occupés par des francophones selon Statistique Canada!) et leur domination ne fait aucun doute dans l’appareil public. Corollaire: il faut être très malchanceux pour être servi par un Juif anglophone portant la kippa en renouvellant son permis de conduire. Et qu’une telle situation puisse se produire à Matane ou à Charlemagne apparaît nettement improbable.

Je ne suis pas sûr que les nouvelles règles et dispositions qui pourraient être adoptées encouragent un apport plus grand des différentes communautés. Au-delà de ce qui sera prescrit, l’idée générale qui ressort c’est que «l’État c’est nous», nous voulant dire le groupe majoritaire.

Que feront ces gens s’ils croient que la fonction publique québécoise ne leur offre pas objectivement ou subjectivement une chance égale d’emploi?

Ils feront comme maintenant. Les Anglo-Québécois sont deux fois plus tentés par l’entrepreneuriat que les Québécois francophones. Presque 18% d’entre eux sont propriétaires de leur entreprise, contre moins de 8% des francophones, selon la Fondation de l’entrepreneurship. Au lieu de devenir fonctionnaires, ils démarrent leur propre affaire. Ils sont aussi proportionnellement plus nombreux que les francophones dans les services professionnels, scientifiques et techniques.

De l’autre côté de l’échelle sociale, le taux d’emploi des immigrants du Québec est plus faible que celui des immigrants de toutes les autres provinces canadiennes. C’est d’autant plus dommage que les immigrants résidant au Québec sont plus scolarisés que les Québécois de souche nés au Québec.

Certains sont obsédés par ces immigrants qui ne s’intègreraient pas alors que le marché du travail du Québec (et la fonction publique!) semblent avoir bien du mal à les recruter. D’où leur départ, en nombre important, vers d’autres provinces en quête d’un meilleur avenir. Certains s’en réjouissent.

Les commentaires sont fermés.

Vous synthétisez la chose de façon très concluante. Je n’ai rien de plus à ajouter 🙂

Pauvre M. Duhamel, vos faits ne changeront rien aux perceptions. J’ai une petite idée du type de commentaires que vous aurez. On parlera poliment de xénophobie, pour ne pas utiliser un mot commençant par un r… À vos faits, j’ajoute ceci. Le gouvernement québécois est obsédé par le poids démographique du Québec dans la fédération. Les québécois de souche ont décidé de ne pas faire d’enfant. On doit donc miser sur l’immigration. Du même coup, on souhaite des immigrants francophones et malheureusement ils ne peuvent pas toujours venir de Bordeaux. Le Québec peut sélectionner ses immigrants depuis la fin des années 1970 (de mémoire l’entente Fulton-Couture), donc la situation que le gouvernement trouve critique aujourd’hui a été créé par …l’action de l’État québécois.

Les québécois de souche ont décidé de ne pas faire d’enfant. On doit donc miser sur l’immigration

fAUX, FAUX ET ARCHI-FAUX. A 1,7, les Québécoises ont l’un des plus haut indice de fécondité du monde industrialisé. Les Espagnoles sont à 1,3, les Japonaises à 1,2, les Hongkongaises à 1,0.
On a scandaleusement menti aux Québécois

@ Jack2,
Pas aussi faux que ce que vous dites….
Je vous invite à consulter le document suivant, issu de l’Institut de la statistique Québec :

http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/naisn_deces/naissance/428ra.htm

Vous pourrez constater par vous-même que ce qui améliore le taux de natalité au Québec, ce sont des femmes qui sont nées à l’étranger. La chose est tout particulièrement sensible à Montréal et elle est en croissance dans plusieurs régions administratives, notamment en Montérégie.

Cela dit, dans un souci d’objectivité, nous pouvons également remarquer que les politiques familiales menées par les divers gouvernements du Québec contribuent aussi à ces embellies.

Pourquoi Bordeaux ?

Il y a Tunis. Alger, Nantes, Rome, Washington.

«L’obscurité ne chasse pas l’obscurité, seule la lumière peut le faire.»
[ Martin Luther King ]

Monsieur Duhamel, avant de tirer quelque conclusion que ce soit, il serait intéressant de savoir dans quelle mesure les membres de communautés culturelles et les Anglo-Québécois postulent à la fonction publique québécoise. On a beau déplorer les faibles pourcentages susmentionnés, si les parties en cause n’y présentent pas (ou très peu) de demandes d’emploi, cette même fonction publique ne peut tout de même pas leur forcer la main, n’est-ce pas?

Je me posais exactement la même question. Je me souviens d’un sondage où l’appréciation des canadiens face à leurs gouvernements provinciaux indiquaient que les anglo-québécois aimaient nettement moins le leur que n’importe qui d’autre.

Votre intervention est savoureuse, Monsieur Duhamel, pour quelqu’un qui a oeuvré dans la fonction publique québécoise pendant des décennies. Vous avez parfaitement raison, notre gouvernement est de « souche » et pas à peu près. Cette situation amène une conséquence majeure: l’indifférence de la fonction publique et des élus que celle-ci alimente par ses analyses et ses commentaires, envers une population immigrante croissante, et le fait indéniable que notre gouvernement s’applique d’abord à répondre aux aspirations des régions blanches, francophones et néo-catholiques (sic), et néglige celles des populations diverses et interculturelles de la grande région métropolitaine, qui représentent pourtant l’avenir du Québec, qu’on le veuille ou non. Un simple examen des projections démographiques le démontre.
Le problème du Québec actuel n’est pas un problème de religions ou de laïcité, mais « d’urbanité » c’est-à-dire d’un vivre-ensemble fondé sur le respect d’autrui et de soi-même. Les chartes et les lois n’y changeront rien. Pire, la « gouvernance souverainiste » mettra un frein à cette urbanité en développement parce qu’elle vise à mettre l’individu au pas, surtout celui qui se démarque. J’ai bien envie, pour être franc, de porter une kippa.

« Je ferai quand même remarquer que les communautés culturelles n’occupent que 5,8 % des emplois dans la fonction publique québécoise. Ce pourcentage est nettement inférieur à leur poids dans la population »

Ayoye! Au nom de quelle logique les fonctionnaires devraient représenter la composition ethnique de la société québécoise?
Etes-vous déjà allé au Moyen Orient? TOUS les postes de fonctionnaires sont détenus par des autochttones. Zéro pour les étrangers.

Est-ce qu’on manque de fonctionnairesau Québec? Non ben sur.
Pourtant, depuis une dizaine d’années toutes les politiques d’embauche favorisent les minorités.

Allez faire un tour au Miniosstere de l’Immigration? Vous allez faire un saut.

@ Jack2,

Peu de pays du Moyen-Orient sont laïcs, peu d’entre eux appliquent des principes d’égalité comme ce devrait-être le cas ici.

S’il est vrai que plusieurs politiques menées par les gouvernements, sont adressées aux femmes (égalité hommes-femmes) et visent à ouvrir la fonction-publique à toutes les membres de la société civile ; les faits sont bien que la fonction publique québécoise est toujours très majoritairement occupée par une population pure laine.

Dans les faits il existe bien des programmes en vigueur depuis 1990 qui prévoyaient alors d’accroitre à 9% le nombre d’employés de la fonction publique issue des communautés culturelles. Les mesures prévoyaient de surpondérer le taux d’embauche à 12% pour combler le retard.

Entre 1990 et 2000, le taux d’embauche moyen était encore à seulement 3,3% et ne prenait pas en compte les emplois occasionnels qui permettent justement de déboucher sur un emploi permanent.

Comme le précise, Pierre Duhamel, le pourcentage des communautés culturelles est passé de 9% en 1990 à près de 13%. Lorsque le nombre d’employés issus des communautés culturelles reste faible en comparaison de leur poids démographique. À noter qui plus est que la communauté culturelle française (à laquelle j’appartiens) n’est pas comptabilisée dans la statistique des communautés culturelles (le privilège de parler français) et que nous ne disposons d’aucun régime de faveur pour entrer dans la fonction publique…. Peu s’en faut !

Cette problématique touche aussi le recrutement dans la fonction publique municipale. Comme le précise la ville de Montréal, elle fait tout ce qu’elle peut ; si ce n’est qu’elle estime encore que l’intégration des immigrants relève presque exclusivement du Ministère de l’Immigration et des communautés culturelles. — Bref, on se renvoie la balle. Et si le MICC recrute un peu plus d’immigrants, c’est pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Pas d’accord ?

Les Anglo-Québécois occupent 0,8% des emplois dans cette même fonction publique, malgré le fait qu’ils soient 600 000 et représentent 12% de la population

Vrai pour le 600,000, faux pour le 12%

Note: c’est impossible d’écrire un commentaire: l’espace est trop petit

Combien parlent français couramment? Combien de secrétaires anglo pourraient écrire un lettrte sans faute en français?

@ Jack2,

Désolé de devoir vous contredire, une fois de plus Jack, c’est en l’occurrence encore Pierre Duhamel qui a raison. Vraiment pas de veine !

Il existe quatre groupes cibles au Québec soit :
— Membres des communautés culturelles
— Anglophones
— Autochtones
— Personnes handicapées

En mars 2011, les anglophones représentaient 523 employés versés dans les effectifs réguliers, soit moins de 1% des effectifs réguliers.

D’autre part, tous les emplois de la fonction publique ne sont pas tous des emplois de secrétariat. On relève malheureusement que nombre de nos concitoyens francophones éprouvent des difficultés avec la grammaire et puis l’orthographe, cette triste réalité touche aussi les employés administratifs.

— Enfin, sur le plan technique vous pouvez écrire des commentaires plus longs, puisque l’espace qui nous est réservé est dans la pratique déroulant. Vous pouvez donc en théorie écrire autant de lignes qu’il vous plait. Vous pouvez même utiliser votre traitement de texte préféré et faire : Sélection du texte (Ctlrl+A) suivi de Copier (Ctrl+C) suivi de Coller dans l’espace de la page web qui nous est réservé (Ctrl+V).

Vous avez environ 68000 fonctionnaires réguliers dans la Fonction publique québécoise. Vous en retranchez 0,8%, cela vous donne un contigent de 544 fonctionnaires anglophones. En 2011 on en comptait quelques 523. On est dans la proportion. Non ? Donc, les fonctionnaires anglophones ne représentent pas 7,5% ; pour se faire, il en faudrait plus de 5000 réguliers…

Is that right ?

La Presse nous apprenait que les demandes de congés religieux sont devenus un problème à Montréal.

Ben oui, la fête de Noël etc, est a une date différente pour chaque religion.

Dans un Québec souverain il serait facile de décider d’une même date pour tous les Québécois.

D’après moi, pour toutes les fêtes de Noël, le 15 décembre serait une date gagnante vu les partys de bureau sans religion du mois de décembre.

Quand un citoyen pose sa candidature pour un poste rémunéré directement ou indirectement par l’État, il est tout à fait normal que l’on n’exige pas qu’il déclare la religion qu’il pratique. C’est une affaire privée et l’État n’a pas à s’en mêler.

En contre-partie, je pense qu’il serait tout aussi normal que le citoyen occupant un tel poste n’affiche pas son appartenance à une religion ou une autre. N’est-ce pas là une situation objective d’équilibre ?

Pour quelles raisons il en irait autrement ? Je n’ai à date rien lu expliquant par des arguments logiques les raisons pour s’opposer à ce raisonnement.

«Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.»
[ Martin Luther King ]

Un foulard sur la tête, qu’il soit noir, bleu ou imprimé serait donc un signe religieux.

Une femme pourrait quand même porter le bonnet de nos ancêtres de la Nouvelle-France et un col roulé.

Je pense que si le gouvernement veut légifer ainsi sur l’habillement aussi bien imposer le port de l’uniforme. Ce serait intéressant à voir aux heures de pointe.

Alors, si je vous comprends bien, les femmes qui portent le voile le font par coquetterie, comme d’autres portent la cravates ou du rouge à lèvres.

Il faudrait tout de même remarquer que dans beaucoup de bureau ou d’autres espaces de travail, ni la casquette, ni le short, ni le jean sont les bienvenus. Est-ce une raison pour faire une manif ou une pétition dans les journaux ou à l’Assemblée nationale ?

Également si un(e) employé(e) arrivait avec ses bottines de feutre pis sa ceinture fléchée, cette personne ferait bien sourire mais personne n’associerait son gréement à une quelconque religion.

Vous pourriez aussi soulevez le phénomène du jour de l’Halloween où quelques uns arrivent au travail déguisés. Évidemment que ça n’a aucun rapport avec la religion pratiquée.

Nous pourrions passer la journée à identifier des exemples loufoques. Le votre n’était pas pire qu’un autre.

«La religion est la maladie honteuse de l’humanité. La politique en est le cancer.»
[Henry de Montherlant]

Définitivement que plusieurs femmes voilées sont coquettes. En voici un exemple:

http://www.beautytipsnnewfashion.com/new-hijab-fashion-design-by-turkish-for-muslim-women-2013/new-hijab-fashion-design-by-turkish-for-muslim-women-2013-1/

Il y a certainement de ces femmes musulmanes qui sont soumises à l’homme. Mais de là à dire qu’il il y en a plus que chez les chrétiennes ou les athées, rien de moins sûr. Certains habillement féminins, les talons aiguilles par exemple, ne sont certainement pas des symboles religieux ou des signes d’égalité homme-femme… Il faut vouloir se casser la margoulette pour se grimper sur ces dangeureuses chaussures. Coquettes, folles, soumises aux dictats de la mode ?

Et que faire des femmes juives qui portent des perruques ?

« Je pense que si le gouvernement veut légifer ainsi sur l’habillement aussi bien imposer le port de l’uniforme. Ce serait intéressant à voir aux heures de pointe. »

L’heure de pointe dans la fonction publique???

Ce n’est peut être pas beau, pas fin, mais l’obsession vient plus de l’inconnu. Nous ne savons rien de ces religions, ou le peu que nous en savons ne vient que des médias qui montrent plus les agissements des extrémistes. On a beau dire que la protection des droits existe ici, et que nul ne peut forcer les gens à renoncer à leurs religions, mais comme bon nombre de québécois ont décider de taire leur foi, on aimerait que tous en fassent autant. C’est un concept utopique, mais de le dire peut pousser plus de gens à faire de même. Ce débat va probablement s’éteindre de lui-même, car le gouvernement est trop faible pour le mener à terme. Et les opposants crient trop fort. Ça n’aura servi qu’à faire remonter les sondages, et ce n’est pas pour une image plus claire, ni plus acceptable, mais bien plus polarisée.

@ MLasalle1953,

Vous posez une question pertinente.

Dans la laïcité ce qui relève de la neutralité, c’est la garantie de la « liberté de conscience » et non pas de sortir toute forme d’appartenance ou d’apparence religieuse de la vie publique. Ainsi les catholiques ont aussi des droits dans l’espace public et nul ne peut s’y opposer.

Un des autres aspects de la laïcité, c’est la séparation des pouvoirs. Ainsi le pouvoir politique doit-il être séparé du pouvoir judiciaire (ainsi les politiciens sont imputables), qui doit être séparé du pouvoir policier, il en va de même du pouvoir religieux et c’est bien correct qu’il en soit ainsi.

Lorsque vous prenez au Québec les procédures de nomination des juges et même le recrutement des policiers et leur copinage avec l’appareil judiciaire, vous constaterez que l’espace laïc québécois est justement tout sauf laïc ; lorsqu’il a toutes les apparences d’un état policier, lorsque nous comme citoyens sommes souvent mal protégés des injustices qui peuvent être commises par les administrations à notre égard.

Pourtant à ma connaissance, le projet de charte des valeurs québécoises tel qu’on le connait, ne prévoit pas de préciser les principes de séparation des pouvoirs qui normalement prévalent dans les sociétés laïques et démocratiques, lesquelles ont dans ce cas le mérite de préserver tous les droits des citoyennes et des citoyens qui disposent en cas d’injustice d’un véritable droit de recours.

Hors, n’est-il pas dans nos valeurs québécoises de pouvoir disposer d’une défense pleine et entière en toutes circonstances et dans toutes les situations de la vie quotidienne ?

À quelle question de MLasalle1953 répondez-vous ? Je n’en vois aucune à laquelle répond votre commentaire.

Je crois, mon cher Serge que vous jouez à vous faire peur. Personne ne sait encore quoi que ce soit sur ce que présentera le gouvernement et vous jouez à imaginer ce qui vous ferait hurler et taper du pied.

Mais quand vous écrivez : «Lorsque vous prenez au Québec les procédures de nomination des juges et même le recrutement des policiers et leur copinage avec l’appareil judiciaire,[…] » vous affirmer un fait comme étant généralisé, pour ne pas dire universel, qui n’est qu’une opinion, la votre.

Une personne avec votre intelligence et votre expérience, devrait éviter d’utiliser un tel stratagème qui a comme conséquence d’enlever toute crédibilité à vos propos. J’utiliserais votre même vicieux procédé si j’affirmais comme étant un fait que M. Serge Drouginsky a donc vécu des expériences traumatisantes avec la justice et avec l’administration publique puisqu’il écrit une telle phrase. Or je n’en sais absolument rien. Donc il est sans doute complètement faux de dire que M. Serge Drouginsky a vécu des expériences traumatisantes avec la justice et avec l’administration publique. Et si j’exprimais une vérité, ce n’est pas ma perspicacité qui l’expliquerait mais purement et simplement le hasard.

Bref, vous écrivez n’importe quoi et vous colportez des mythes populistes indignent d’une personne cultivée.

«La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale.»
[Françoise Sagan]

« Nous ne savons rien de ces religions, ou le peu que nous en savons… »

En général les jeunes Québécois de 16 ans n’en savent pas plus de la religion catholique ou protestante.

« On a beau dire que la protection des droits existe ici, et que nul ne peut forcer les gens à renoncer à leurs religions,___ mais comme bon nombre de québécois ont décider de taire leur foi, on aimerait que tous en fassent autant___. »

D’où détenez-vous l’information à savoir que les Québécois ont décidé de taire leur foi et qu’ils aimeraient que les autres fassent de même? Moi je ne tais pas la mienne, elle n’existe pas comme la majorité des Québécois et de mes enfants.

Ici il est question que la religion et le dieu créature de l’homme, soit complètement exclus du gouvernement et de ses institutions et NON à tous de TAIRE leur foi. Donc un concept est exclu et de la désinformation.

Vous dites que les opposants crient trop fort c’est vrai, mais ce n’est pas pour la religion, mais bien mais pour faire du Québécois bashing.

Lors de l’affichage de postes dans la fonction publique québécoise, où peut-on noter des éléments discriminatoires qui excluent les québécois originaires de d’autres coins du monde ?

Si les immigrants ont une réelle volonté de se fondre dans la société québécoise, je pense qu’ils prendront les moyens nécessaires pour y arriver.

Évidemment, l’obstacle de la langue parlée peut devenir important. Mais il y a une réelle ambiguïté dans l’information transmise aux immigrants relativement au marché du travail. D’un côté le Canada dit aux nouveaux arrivants, généralement en anglais, que la Canada a 2 langues officielles. De l’autre côté au Québec on exige la pratique du français.

De plus, les fédéralistes québécois ne sont pas tendres envers les velléités souverainistes de beaucoup de Québécois. Ainsi le message passé aux nouveaux arrivants c’est que l’exigence du français dans le monde du travail peut facilement être perçu comme du séparatisme. Ce qui évidemment n’est pas de nature à les sécuriser ni à les inviter à apprendre et maîtriser le français, la langue des vaincus.

Contrairement à ce que vous écrivez pourquoi ne pas comprendre que «l’idée générale qui ressort c’est que «l’État c’est EUX», EUX voulant dire le groupe majoritaire.».

«L’absence de volonté et la lâcheté devant l’action représentent de grands défauts pour les dirigeants alors condamnés à l’impuissance.»
[Jiang Zilong]

@ Denis Drouin,

Le Québec choisit ses immigrants, il les choisit je répète. C’est pour cette raison qu’il émet un Certificat de sélection qui doit automatiquement être annexé à toutes demandes d’immigration pour le Canada. Pour recevoir ce certificat, l’impétrant devra répondre aux critères qui sont spécifiques du Québec. Les candidats sont obligatoirement briefés et doivent assister à au moins une séance d’information. L’émission du Certificat est conditionnelle à la lecture d’un document annexé qui précise les caractéristiques spécifiques de la Province dont : la laïcité, la langue écrite et parlée, le respect de l’égalité homme-femmes, la tolérance qui est de mise, notamment pour l’orientation sexuelle, la liberté religieuse tout comme la liberté politique, tous ces droits qui sont garantis par la Charte des droits et libertés de la personne. Le document doit être signé, lu et approuvé.

Si vous refusez de signer ou de prendre connaissance du document, on ne vous remet pas votre Certificat de sélection. Voilà tout.

Le Canada en immigration respecte les obligations et les charges qui sont propres à sa juridiction : il authentifie et valide le Certificat, vérifie les états médicaux, les antécédents judiciaires, les pièces justificatives de l’état civil, la connaissance éventuelle de l’une ou l’autre des langues officielles, le niveau de scolarité, le groupe d’âge, la capacité pour les demandeurs de subvenir à leurs besoins pour eux-mêmes et pour les ayants droits. À ce titre le Canada remplit ses obligations administratives et ne se livre en aucun temps au propagandisme dans ses postes diplomatiques (consulats ou ambassades).

Vous écrivez : « Si les immigrants ont une réelle volonté de se fondre dans la société québécoise, je pense qu’ils prendront les moyens nécessaires pour y arriver. »

— L’objectif de la laïcité, n’est pas former une société fondue et uniformisée comme vous l’affirmez, c’est plutôt de garantir la liberté de conscience dans sa diversité. Vous confondez l’approche interculturaliste avec le « melting pot » anglo-américain qui vise à produire les conditions de l’assimilation.

— Vous prenez pour acquis que le projet de Charte des valeurs québécoises qui devrait être prochainement présenté au Parlement viserait essentiellement à « baliser » le comportement et l’apparence des immigrants pour fin précisément de produire chez eux la volonté d s’assimiler.

— Voilà qui contredit un peu les propositions du rapport Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. Ce qui vous place dans le camp de la discrimination et même à la limite dans le club xénophobe.

Vous ajoutez : « Contrairement à ce que vous écrivez pourquoi ne pas comprendre que «l’idée générale qui ressort c’est que «l’État c’est EUX», EUX voulant dire le groupe majoritaire.» »

— Hormis le fait que l’État est en principe neutre au Québec, les serviteurs de l’État se doivent une certaine réserve. Ce qui n’est d’évidence pas votre cas. À date, nous sommes tous l’État.

@serge
Le Canada ne choisit même pas ses immigrants. Vous avez vu la dernière étude du Fraser Institute
A peine un immigrant sur quatre au Canada est sélectionné. Et c’est encore pire au Québec
Les immigrants coutent 20 milliards par année aux Canadiens mais M. Duhamel croit encore dur comme fer qu’ils enrichissent l’économie canadienne

http://www.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2013/08/29/002-rapport-selection-immigrants-institut-fraser.shtml
Les personnes ainsi sélectionnées sont classées comme immigrants principaux et en 2011, le Canada en a accueilli 64 396 soit 25,8 % des 248 744 immigrants qui sont arrivés au pays cette année-là.

@ Jack2,

Dans les faits, le Canada ne choisit pas ses immigrants, il les sélectionne !

Il y a en effet plusieurs critères de sélection qui entrent en ligne de compte pour qualifier les immigrants au Canada (système de points), vous trouverez (en anglais) le système en vigueur pour sélectionner les immigrants qui doivent obtenir un minimum de 67% pour se qualifier.
http://www.canadaupdates.com/content/canada-skilled-worker-immigration-points-based-immigration

Je n’entrerai pas dans le détail.

Ce que dit en l’occurrence Herbert Grubel (l’Institut Simon Fraser [ http://www.fraserinstitute.org/ ] est un « think tank » libertarien), c’est qu’il faudrait simplifier le système de sélection des immigrants, de manière à augmenter le nombre de points en fonction des besoins du Canada sur le marché du travail principalement en majorant les points accordés aux impétrants qui peuvent se qualifier pour un emploi bien rémunéré. Je ne suis pas contre cela.

Il déplore que la majorité des demandeurs viennent avec leur famille (personnes à charges, souvent femmes et enfants) lorsque ces personnes ne se qualifient pas automatiquement sur le marché du travail, ce qui a un coût induit, puisque les contributions en impôts en moyenne de ces familles serait inférieures au montant de toutes les prestations sociales qui leurs sont accordées.

D’autre part, Herbert Grubel estime qu’on devrait aussi resserrer les normes pour les critères de rapprochement des familles, tout comme les réfugiés et toutes les personnes qui obtiennent un visa pour des causes humanitaires.

Le problème, c’est que le marché du travail au Canada n’a pas tant d’emplois qualifiés et bien rémunérés à offrir aux nouveaux arrivants que cela, c’est encore plus vrai au Québec en effet. Si ce n’est que beaucoup d’emplois peu qualifiés et mal rémunérés sont refusés par les canadiens (incluant les québécois) que ces emplois refusés sont souvent justement occupés par des immigrants.

Alors peut-on, ne serait-ce que pour des raisons démographiques, se permettre de réduire de plus de 60% le nombre total des immigrants ?

Quant-à-moi, je pense que de meilleures conditions d’emploi et d’employabilité, une mobilité accrue et une formation professionnelle qui réponde aux besoins ; que tout cela ferait la différence pour tous (immigrants ou non). En d’autres mots : il faut valoriser le système à la place de vouloir le raccourcir pour essayer de faire mousser les profits d’une pour seulement quelques uns.

« Les Québécois dits « de souche» ont massivement investi l’État québécois et leur domination ne fait aucun doute dans l’appareil public. » (Pierre Duhamel)

Ben oui les Québécois de souche sont plus de 90% de la population il est normal qu’ils s’occupent de l’état.

A part de ça les juifs sont des Québécois de souche. Ça fait assez longtemps qu’ils sont ici pour l’être.

Et puis à part de ça, ce sont les allophones qui sont 12% de la population et non les anglophones qui sont 7,9% de la population.

Vous frôlez le Québécois bashing M. Dhuhamel.

@ Youlle,

Vous écrivez :
« Ben oui les Québécois de souche sont plus de 90% de la population il est normal qu’ils s’occupent de l’état. »

Les québécois de souche ne représentent pas 90% de la population, c’est 90% de la population francophone au Canada qui est au Québec.

Il faut établir une distinction entre les québécois qui sont nés à l’étranger et ceux qui sont nés au Canada. Un enfant né en 2013 de parents étrangers ne devient pas spontanément un québécois de souche, lorsqu’il est bien canadien et québécois par sa naissance.

Ceux qui sont considérés comme de québécois de souche sont ceux qui ont au moins un ascendant qui soit arrivé en Nouvelle-France avant 1760.

« Le mot souche fait donc référence dans le temps à la filiation ancestrale qui s’est développée sur un territoire mais dont les descendants peuvent aussi s’être déplacés ailleurs pour élire domicile dans un autre pays pour se perpétuer de père en fils. Pour les Frankois, leurs ascendants sont les Français de France puis, à partir de 1608, les colons Français fondateurs de la Nouvelle-France. »
http://www.vigile.net/Qu-est-ce-qu-un-Quebecois-de souche ?

« Toutefois, une certaine idée peut apparaître aux uns quant au nombre de véritables Canadiens français résidant au Canada, lorsque l’on considère, par exemple, que seuls 4 474 115 Québécois déclarent être d’origine ethnique canadienne, alors que 859 715 Québécois déclarent être uniquement d’origine ethnique française et que 94 890 autres Québécois déclarent être uniquement d’origine ethnique québécoise »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canadiens_français

Vous trouverez ci-dessous un tableau des origines ethniques présentes au Québec avec leurs proportions (Statistiques Canada-recensement 2006) :
http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/dp-pd/hlt/97-562/pages/page.cfm?Lang=F&Geo=PR&Code=24&Data=Count&Table=2&StartRec=1&Sort=3&Display=All&CSDFilter=5000

« Les personnes nées hors du Canada représentaient 11,5 % » de la population du Québec en 2006 : soit 851 600 personnes.
http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/as-sa/97-557/p10-fra.cfm

— En somme, il n’y aurait pas plus de Québécois initialement de souche (859 715) d’origines françaises que de Québécois nés à l’étranger (851 600), ce qui signifie que plus de 75% de la population du Québec a des origines diverses. Seulement 94 890 d’entre eux seraient de purs descendants. Ce qui nous indique qu’au fil du temps, il y a bien eu diverses formes de métissages dans la population si bien que la chose se poursuit encore aujourd’hui. De telle sorte qu’il n’y a aucune raison de privilégier un groupe plutôt qu’un autre.

Vous vouliez des sources, vous ne me reprocherez pas cette fois-ci de ne pas vous en avoir données. Si vous voulez encore plus de sources j’en ai mises quelques une de plus en réserves spécialement pour vous.

Lorsqu’on sort des chiffres de tableaux statistiques, il faut savoir ce que ces chiffres veulent dire, pour cela il faut allez voir dans les références et connaître les sources et les définitions. Ceci vous aurait évité de faire autant de mauvais amalgames sur l’interprétation des origines ethniques des québécois dit de souche. Concernant l’origine ethnique que nous dit Statistique Canada :

« Il convient de signaler que la transformation du contexte social dans lequel les questions sont posées ainsi que l’évolution de la conception qu’ont les recensés de l’origine ethnique ou de leurs opinions à cet égard ont une incidence sur le dénombrement des groupes ethniques. La connaissance des antécédents familiaux ou la période écoulée depuis l’immigration peuvent influer sur les réponses données à la question sur l’origine ethnique. Certains recensés peuvent confondre ou combiner le concept d’origine ethnique avec d’autres concepts tels que la citoyenneté, la nationalité, la langue ou l’identité culturelle.

En outre, certains recensés fournissent une réponse très précise alors que d’autres se contentent de donner une réponse plus générale. Cela signifie que deux recensés ayant la même ascendance ethnique peuvent donner des réponses différentes et, par conséquent, être classés dans des catégories d’origine ethnique différentes. Par exemple, un recensé peut indiquer l’origine ethnique Indien de l’Inde » alors qu’un autre recensé ayant des antécédents semblables pourrait répondre « Pendjabi » ou « Sud-Asiatique »; un recensé peut indiquer « Noir » là où un autre répondrait « Ghanéen » ou « Africain ». Par conséquent, les données sur l’origine ethnique sont très FLUCTUANTES, et les chiffres se rapportant à certaines origines, comme « Indien de l’Inde » et « Noir », peuvent sembler inférieurs à ceux auxquels on s’attendait. » [Les mots en majuscules sont du commentateur]

http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/ref/dict/pop030a-fra.cfm (fin de page)

@ Monsieur Sauvageau,

A/ Je me suis efforcé d’interpréter les données de « Statistique Canada » de manière aussi convenable que ce soit, à la hauteur toutefois de mes compétences.

B/ L’interprétation des données à laquelle j’ai procédé était la suivante :

1_90% environ de la population francophone du Canada réside dans la Province. Cette population a des origines diverses, elle partage une langue et une culture commune.

2_Plus de la moitié de la population de la Province, déclare avoir un ancêtre au moins qui soit d’origine canadienne française (toutes réponses confondues). Ici on ne prend en compte que l’origine française de l’ancêtre et non de la date d’entrée au Canada.

3_Environ 13% (réponse unique) des répondants déclareraient avoir une origine uniquement québécoise. Beaucoup de noms québécois n’existent spécifiquement qu’au Québec ou en Acadie. Pourquoi ? Parce que la plupart des immigrants venus avant 1760 ont choisi de se donner un patronyme qui leur soit propre. Ou c’est l’orthographe du nom qui a subi des allitérations. On peut déduire que les personnes qui se déclarent d’origine Québécoise ont pour la plupart un ancêtre au moins qui soit effectivement issu d’une famille souche. Il n’y a pas connotation péjorative dans mes mots.

— Conclusion :
Il y a toujours possibilité d’interpréter des données de diverses façons, je pense néanmoins avoir été fidèle aux chiffres qui se trouvent dans le document de « Statistique Canada ». J’estime que vous me faîtes un « mauvais » procès en affirmant que j’aurais procédé à : « (…) de mauvais amalgames sur l’interprétation des origines ethniques des québécois dit de souche. » Les québécois de souche ont au moins un ancêtre français issu de l’immigration de la Nouvelle-France antérieure à 1760 au mieux de leurs connaissances, tout comme plus de la moitié des québécois qui vivent dans la Province ont au moins un ancêtre français issu des divers flots migratoires toutes époques confondues. D’autre part l’origine française ne définit pas une race contrairement à ce que vous sous-entendez, cela définit l’origine d’une nation ou d’un peuple (localisation géographique).

Il convient de se fier aux informations qui sont soumises par la majorité des répondants, de les interpréter correctement et non pas spéculer sur d’incertaines « fluctuations » qui dans votre cas relèveraient plutôt de votre imagination.

Quand vous écrivez « il n’y aurait pas plus de Québécois initialement de souche (859 715) d’origines françaises que de Québécois nés à l’étranger (851 600) », vous tenez compte seulement des répondants qui ont inscrit être d’ascendance française uniquement, vous oubliez tous les québécois de souche qui ont pu répondre avoir une origine multiple tel que : français-canadien, français-québécois, québécois-canadien ou tous ceux qui ont inscrit être uniquement canadien ou québécois. La mise en garde de Statistique Canada est claire : « Cela signifie que deux recensés ayant la même ascendance ethnique peuvent donner des réponses différentes et, par conséquent, être classés dans des catégories d’origine ethnique différentes. ». Vous avez fait exactement le contraire de la directive que donne Statistique Canada : « [l’utilisateur] devrait combiner les données sur plusieurs origines ethniques ou utiliser les chiffres de catégories ethniques comme « Origines sud-asiatiques » ou « Origines africaines ». »

« Je me suis efforcé d’interpréter les données de « Statistique Canada » de manière aussi convenable que ce soit, à la hauteur toutefois de mes compétences. ». Il semble que vos compétences ont atteint leurs limites.

« Il y a toujours possibilité d’interpréter des données de diverses façons … ». Quand on étudie les statistiques, c’est justement ce qu’il faut éviter. « La mauvaise interprétation des statistiques est un problème fréquent lié à l’utilisation de renseignements statistiques. […] Il est important de comprendre les concepts et définitions statistiques qui sous-tendent les données que vous utilisez. Si vous examinez des questions de la population active, vous devriez vous familiariser avec les définitions des termes comme taux de chômage, taux d’emploi et taux de participation. Si vous examinez des données relatives aux questions environnementales, vous devrez prendre en considération la définition et les concepts associés à certains mots, notamment forêt, terre à bois, disparu, espèces en danger d’extinction et parc national. ». Voilà ce que vous avez omis de faire.
http://www.statcan.gc.ca/edu/power-pouvoir/ch6/misinterpretation-mauvaiseinterpretation/5214805-fra.htm

Pour votre lien de vigile.net on peut s’en passer ce n’est qu’un avis comme vous en avez.

« Il faut établir une distinction entre les québécois qui sont nés à l’étranger et ceux qui sont nés au Canada. »

Simognac, vous nous parlez en fédéralisse endurcis. Vous auriez dû vous limiter aux Québécois. Les Canadiens français n’ont absolument, mais absolument rien à voir avec les Québécois à ce sujet. D’ailleurs ils sont moins de 4% du reste du hors Québec et en voie d’extinction rapide. Au sujet de la langue française en Nouvelle Écosse elle est compréhensible et presque totalement disparue. Pourtant en 2011 3,4% se disait de langue maternelle française en NÉ.

Vos sources confirent ce que j’ai dit excepté le 11,5% que j’ai arrondis.

Alors,

Voudriez-vous que les Juifs du Québec dont mon grand-pères avait de nombreux amis, mes amis d’enfance Portugais et les Italiens ne sont pas de souche?. Et puis le fils de Sandor, encore de mon enfance, un Hongrois, né au Québec, ses racines ne seraient pas au Québec?

Vous essayez de faire de la petite politique fédéralisss à partir d’une balounne que vous avez gonflée et en séparant les cheveux en cinq.

@ Monsieur Youlle,

Les familles souches québécoises sont bien d’origine de France. Il y a bien eu métissage au fil du temps. Si les juifs sont présents au Québec depuis sauf erreur de ma part pour certaines familles quelques 250 ans. Ce ne sont pas des québécois de souche. Ce sont des québécois implantés au Québec depuis plusieurs générations ; leur implantation remonte à après la colonisation de la Nouvelle-France par l’Empire britannique.

Vous pouvez voir ci-dessous le site de la « Fédération des Familles Souche » :
http://www.ffsq.qc.ca/index.html
Regardez par vous-même la liste des associations.

Allez-voir le site du Centre de généalogie francophone d’Amérique :
http://www.genealogie.org/ancetres/gen0.htm
Consultez la liste des ancêtres et lisez leurs origines (souches).
(À noter que cette liste prend aussi en compte les personnes d’origines acadiennes)

Je prends un nom au hasard : Vaillancourt
— Voici ce qu’on peut lire :
« Robert Vaillancourt fût baptisé à Saint-Nicolas d’Allermont, en Normandie, le 3 octobre 1644. Saint-Nicolas est situé près d’une petite commune portant le nom de Willencourt d’où l’origine du nom de Vaillancourt. Il était le fils de Robert Vaillancourt et de Jacqueline Papin.

Il épousa Marie Gobeil, fille de Jean Gobeil et de Jeanne Guit de la seigneurie de Beaupré. Peu avant 1669, il se vit concéder, par Monseigneur de Laval, trois arpents de terre à l’île d’Orléans.

Au recensement de 1681, Robert Vaillancourt avait 38 ans, sa femme en avait 25. Il avait cinq enfants, deux bêtes à cornes et sept arpents en valeur. Il mourut en 1699.

Parmi ses douze enfants, cinq filles et sept fils, dont cinq fondèrent une famille et perpétuèrent ainsi le nom de Vaillancourt sur la terre d’Amérique. »

Vous avez ici ce qui définit parfaitement une famille souche.

— Et s’il vous plait, arrêtez de vous en prendre systématiquement aux fédéralistes et à moi en particulier. Depuis plus de 20 ans que je vis au Québec j’ai voté plus pour le BQ et le PQ plus que tous autres partis politiques. Votre vision politique est tout simplement grotesque et elle fait perdre des votes car avec vos propos médisants que vous partagez avec quelques autres, il est bien évident que ces deux partis n’auront désormais jamais plus mon vote. On se croirait encore en 1995. Nul, nul, nul, archi nul !

« Si les juifs sont présents au Québec depuis sauf erreur de ma part pour certaines familles quelques 250 ans. »

Avez-vous l’intention de me mêler avec cette phrase là?

Après cela vous me dites que je confond tout surtout les projets de pipelines et le plan conjoint.

Vous ne me manipulerez pas.

Les associations généalogiques comme preuves vous pouvez les mettre où vous voulez. Ce ne sont que des avis comme le votre.

Dans mon intervention du 31 août 2013 à 19 h 40 min, auprès de M. Duhamel je n’ai pas parlé de francophone, mais de Québécois, mais vous insistez pour me parler de généalogie. Il est normal que dans la fonction publique la presque totalité des employés soient des francophones parce qu’ils faut maîtriser le français et et qu’il est de mise d’être bilingue anglos. Alors, peu de gens ont ces critères, sauf les francophones.

Et pour la généalogie et l’histoire j’en ai fait assez ces dernières années que vous ne me montrez pas comment ça marche. Depuis quelques mois je suis en train de me taper un ouvrage de 5 000 pages concernant l’histoire du Québec.

Malgré tout si vous voulez en manger, mon ancêtre est Louis Pinard, nom très connu des Trifluviens et des gens du Québec instruits. Il a travaillé pour Daniel Lalemand, Charles Garnier et Jean de Brébeuf, très connus au Québec, à Midland en Ontario.

Les Juifs et les anglophones sont-ils de souche, de racines, ou du néant?

Si vous êtes surpris que je parles de balloune les lecteurs eux, ne sont pas surpris.

PS
« Votre vision politique est tout simplement grotesque et elle fait perdre des votes car avec vos propos médisants que vous partagez avec quelques autres, il est bien évident que ces deux partis n’auront désormais jamais plus mon vote. »

Et c’est moi qui vous ai fait en sorte que ne vous voterai plus pour le PQ et pour le Bloc. Hé bien, je n’ai même pas travaillé pour vous faire changer d’allégeance.

Heu… moi non plus je ne voterai pas pour le PQ.

L’État c’est nous. Écoutez-vous NOTRE télé, M. Duhamel?

Vendredi, 22 heures, j’écoute le TJ. C’est Azeb qui lit le TJ. Elle est née en Éthiopie, M. Duhamel!

Nommez-moi une télé nationale au monde où la fille qui lit les nouvelles a la peau d’une couleur différente de 95% des auditeurs? Et l’accent différent de 90% des gens qui écoutent.

Je zappe à TVA. C’est François Buringo qui nous parle de la crise syrienne. Il est né en Afrique centrale, M. Duhamel.

Je zappe à Télé-Québec. C’est Karim Ouellet qui chante à Belle et Bum. Il est né au Sénégal, M. Duhamel.

Je reviens au TJ. C’est Pascal Robidas. Il est né en Chine, M. Duhamel, de parents chinois et de grands-parents chinois.

Tout de suite après, c’est Maxime Bertrand qui nous parle de votre sujet préféré : l’économie. Elle est née en Haiti et parle avec un fort accent créole.

Je zappe à TVA. C’est Varda Étienne qui a les deux pieds dans le raisin à Magog.

Je reviens à RC. C’est Stevenson qui nous parle de son combat de boxe.

M. Duhamel, vous ne vivez pas dans le même Québec que moi parce que des minorités dans les médias et au gouvernement, j’en vois partout, partout, partout.

Pour en ajouter,

À l’hôpital à Longueuil, au mois de novembre mon cardiologue avec un accent espagnol très prononcé était de la « Gaspésie », au dopler c’était une femme de langue espagnole de l’Amérique Centrale, l’orthophoniste de langue portugaise du Brésil, une infirmière Portugaise qui m’a reçu à ma chambre, à l’urgence, une infirmière de langue espagnole de je ne sais ou. Enfin une Québécoise d’origine moitié noire moitié blanche très jolie et très sympathique, la jeunesse qui pète le feu.

Au milieux de décembre, à ce même hôpital, ma compagne qui est assistante chef infirmière était la seule Québécoise née au Québec sur son département.

Bonjour,

Vivre et laisser vivre ! Tout un constat de lire les doléances de nos amis les nationalistes du Québec. Tout comme si cette bande pensent que le Québec, c’est juste pour eux Autres et qu’il leur appartient. Un gang de nationalistes qui « pensent par les racines », voilà ce que ça donne en oubliant de se servir de la matière grise. Avec plaisir, John Bull.