
Stingray Digital Group
Classement au palmarès des Leaders de la croissance : 11e
Activité : Exploite un réseau de distribution de musique en format numérique
Chiffre d’affaires en 2012 : 49 millions
Nombre d’employés en 2012 : 200
Croissance 2007-2012 : 589 %
Lorsque vous êtes attablé au restaurant ou accoudé au bar d’un bistrot, il y a de fortes chances que la petite musique d’ambiance que vous entendez soit diffusée par Stingray Digital Group, une société appartenant à l’hyperactif entrepreneur montréalais Eric Boyko.
Ce millionnaire du Web de 43 ans — il a fait fortune en vendant son entreprise de collecte de fonds en ligne eFundraising.com juste avant l’éclatement de la bulle techno — se présente comme le Chief Energizing Officer de sa boîte et signe toujours ses courriels d’un « go go go, Eric Boyko ! »
Il a fondé Stingray en 2007 avec Alexandre Taillefer, un autre millionnaire québécois du Web, en créant d’abord The Karaoke Channel, une chaîne qui permet de jouer aux vedettes de la chanson par l’intermédiaire de la télé, de l’ordinateur, du téléphone ou d’une console de jeu vidéo.
Depuis sa création, l’entreprise a enchaîné les acquisitions à coup de deux ou trois par année et est devenue le numéro un mondial du karaoke en ligne. « Nous avons acheté tous nos concurrents ! » s’enorgueillit Eric Boyko.
En 2011, Stingray a aussi racheté de Radio-Canada la chaîne de télévision Galaxie, qui diffuse de la musique et des vidéos en continu. L’entreprise possède également Concert TV, qui vend sur demande des concerts enregistrés en direct, de même que la franchise canadienne de Mood Media, qui diffuse de la musique dans tous les bars et les restaurants du pays.
Stingray compte des abonnés dans plus de 80 pays grâce à ses ententes avec les principaux câblodistributeurs. Au Canada, Bell, Rogers, Telus et Shaw lui donnent aussi accès à leur réseau d’abonnés. The Karaoke Channel est aujourd’hui entré dans 50 millions de foyers dans le monde, Galaxie dans 10 millions et Concert TV dans 30 millions de maisons nord-américaines.
« D’un point de vue strictement technologique, rien ne nous arrête. Nous pouvons diffuser sur l’ensemble de la planète, de Chicoutimi à l’Équateur ! » note Eric Boyko.
Toutefois, la migration de la télévision par câble vers Internet lui pose de nouveaux défis. « Nous avons 60 ingénieurs qui travaillent à redéfinir notre offre en fonction de ce nouvel environnement. Nous sommes très dynamiques sur ce front. »