Le formidable élan qu’ils connaissaient jusqu’à tout récemment a été stoppé net pour beaucoup d’entre eux. Mais ces entrepreneurs sont loin d’avoir dit leur dernier mot.
François Delorme et Sarah-Maude Belleville-Chenard
Publié le 23 septembre 2020
Nous devrions réévaluer la mission du Fonds des générations pour résoudre simultanément la crise économique engendrée par la COVID et la crise climatique.
Les grand-messes sur la relance économique regroupant les grands noms habituels du Québec inc. sont sans doute utiles, mais pourquoi diable y oublie-t-on trop souvent un gigantesque pan de l’économie du Québec ? Est-ce par snobisme ou par ignorance ?
Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à bien gérer la dette publique, loin de là. Il faut le faire sans compromis, mais peut-être de façon moins obsessive.
Autisme sans limites porte bien son nom : visites de musées, rencontres d’employeurs, cours de cuisine… des autistes trouvent de tout au sein de cet OSBL. Même des amis.
Oui, le premier ministre doit oser s’il veut réparer les dégâts de la pandémie. Mais il doit résister à la tentation de voir trop grand, autrement les seules choses durables dont hériteront les prochaines générations seront les hausses d’impôts et les cures d’austérité.
En choisissant de rester actifs, les travailleurs d’expérience vont non seulement améliorer leur propre bien-être, mais aussi aider à soulager le fardeau du vieillissement qui pèse sur les épaules des jeunes et les pénuries sectorielles de main-d’œuvre qui affligent nos industries.
Les gagnants des Prix de l’impact social ont trouvé comment faire bouger réellement les choses au profit de tous. Ils sont à l’avant-garde d’un mouvement plus nécessaire que jamais.
COVID-19 oblige, les employés ne sont pas à la veille de s’entasser à nouveau comme des sardines au bureau. Des experts s’affairent à repenser les lieux de travail, afin de ramener les troupes en toute confiance.
L’économiste Martial Ze Belinga estime que la crise de la COVID-19 met en relief les failles des économies africaines… et laisse entrevoir des pistes de solutions pour corriger la situation.
Le boulot à distance, c’est pas mal le far west sur le plan juridique. Ce qui ouvre la porte à bien des litiges entre patrons et employés — notamment concernant l’achat de matériel de bureau et la surveillance à distance, selon Andrea Talarico, doctorante et chargée de cours en droit du travail à l’Université d’Ottawa.
La montée du télétravail tuera-t-elle les centres-villes ? Wô les moteurs ! Les tours de bureaux, les restos et les foires alimentaires n’ont pas dit leur dernier mot. La crise écorchera des entreprises, mais ce n’est pas la fin des haricots.