Si les prénoms des clients se retrouvent souvent massacrés sur les gobelets de café de Starbucks, ce n’est pas (toujours) un hasard. Car, pour la chaîne de Seattle, le vice est un atout marketing manié par les baristas.
Quand Pierre devient Piaire et que Jessica se transforme en Gessika, le client peut avoir pour réflexe de s’en amuser sur les réseaux sociaux, faisant indirectement la promotion de l’entreprise, a expliqué la gérante adjointe d’un café Starbucks au site de Cosmopolitan.
« Je ne sais pas si tous les baristas de Starbucks le font, mais quand je lui ai demandé, ma gérante m’a avoué que la plupart des employés s’en servent comme un outil marketing. Les gens ne vont pas publier sur les réseaux sociaux une photo d’un gobelet avec leur nom correctement épelé. Moi, je fais cela pour m’amuser, mais je comprends maintenant que cela peut-être fait dans un but promotionnel. »
L’entrevue fait la part belle aux petites vengeances auxquelles s’exercent les employés pour clouer le bec aux clients désagréables. La gérante adjointe a avoué avoir donné des espressos réguliers à ceux qui souhaitaient du décaféiné, voire du lait entier au lieu de lait écrémé. Mais les crachats dans le café ? Jamais, a-t-elle juré !
Dans une vidéo caricaturale qui a connu beaucoup de succès sur Internet, le comédien Paul Gale parodiait la tendance des baristas à mal épeler le nom des clients.
Je ne fréquente pas les Starbucks mais si mon nom est mal écrit volontairement par un barista, il y a de fortes chances que je retourne jamais au café où s’est arrivé.
Starbucks compte sur une clientèle jeune et branchée mais pourrait en perdre une partie avec de telles stratégie farfelue.
À moins d’avoir un prénom rare, le voir mal écrit est assez insultant surtout lorsqu’on apprend que c’est fait volontairement…