
La première conférence de L’actualité portera sur l’équité entre les hommes et les femmes en entreprise, et sera animée par Noémi Mercier le 21 février prochain.
Cet article a été publié dans le numéro de janvier 2018 de L’actualité.
Au Québec, en 2016, les femmes gagnaient en moyenne 22,74 $ l’heure, ce qui représente 89 % du salaire des hommes. Mais quand on creuse, on constate que l’écart varie grandement d’une profession à l’autre.
La première conférence de L’actualité portera sur l’équité entre les hommes et les femmes en entreprise, et sera animée par Noémi Mercier le 21 février prochain.
Cet article a été publié dans le numéro de janvier 2018 de L’actualité.
Il y a un emploi dont personne ne parle quand il s’agit d’équité salariale. Il est pour la majorité occupé par des femmes, mais depuis quelques années les hommes s’y intéressent, non pas lié avec le salaire mais beaucoup plus parce qu’il s’agit d’une profession qu’avec l’obtention d’une Attestation d’Études Collégiales en Retraitement des Dispositifs Médicaux y comprend beaucoup de techniques sur tous les équipements médicaux. Ce travail consiste à appliquer des normes strictes, le personnel travaille avec et pour les équipes de chirurgie ainsi que les médecins spécialistes en établissement de santé public ou privé. Comme nous sommes peu nombreux à pratiquer cette profession, nous sommes souvent oubliés en terme de réévaluation salariale. Dans ce domaine nous travaillons dans des conditions difficiles, voire extrêmes pour plusieurs raisons. Les critères du tableau de l’équité salariale sont hautement atteints par ce domaine d’emploi et pourtant sous la barre des 39 000 $ pour la majorité d’entres nous. L’avancement des technologies médicales avec lesquelles nous devons être en formation continue, avec les normes que nous devons respecter à la lettre pour la sécurité des patients qui vont en chirurgie est une lourde responsabilité quant au travail impeccablement accompli pour offrir une assurance qualité aux établissements. Je souhaite sincèrement lors de votre conférence qui portera sur l’équité soit portée également sur des professions méconnues comme la nôtre qui actuellement se nomme « préposé à la stérilisation ». D’où le reflet gouvernementale repose quant à ces fonctions aux années 50, mais d’où tout ce qui passe dans les mains des spécialistes passe d’abord dans nos mains avant et après chaque chirurgie.
On peut difficilement comparer un emploi à un autre. D’après mon expérience, c’est dans un même emploi qu’un homme et une femme devraient ABSOLUMENT recevoir le même salaire, sinon, ça devrait être dénoncé et corrigé. Un enseignant et une enseignante au même niveau et avec le même nombre d’années d’expérience doivent avoir le même salaire. Même chose pour un éboueur ou une éboueuse… pareil pour un gérant ou une gérante de magasin… etc., etc. Comparer des emplois en majorité féminins avec des emplois en majorité masculins est, selon moi, une erreur.
Si les auteurs de l’étude utiliseraient de vrai données comme vous dites leurs points ne fonctionnerait pas. Beaucoup plus facile de jouer avec les statistiques.
Au Québec, il est illégal depuis un bon moment déjà de donner un salaire différent selon les sexes si l’expérience et les études des candidats sont les mêmes. Je crois aussi que pour entretenir le mythe du « wage gap », il faut jouer avec les statistiques ou omettre certains faits (par exemple le nombre d’heures travaillées, les années d’ancienneté ou encore l’aptitude à négocier qui varie d’un individu à l’autre). Je ne dis pas que l’équité est atteinte à 100%, mais il y a des raisons qui expliquent cela et qui ne relèvent pas du sexisme.