Le ministre des Finances de l’Alberta, Joe Ceci, demande que le système de péréquation soit revu parce que sa province ne reçoit aucun paiement de ce programme même lorsqu’elle est aux prises avec d’importants déficits budgétaires, comme c’est le cas en raison de la commotion qui a frappé l’industrie pétrolière depuis 2014. À ses yeux, cela prouve que la péréquation « ne fonctionne pas pour l’Alberta ».
L’argument du ministre Joe Ceci est un pur sophisme. Voici pourquoi.
Tout d’abord, quelques mots pour comprendre le programme de péréquation. Les provinces canadiennes n’ont pas toutes la même capacité de prélever des revenus fiscaux pour financer les services publics. C’est le but explicite du programme fédéral de péréquation de combler l’écart entre la capacité fiscale des provinces moins riches et une norme qui est définie par la capacité fiscale moyenne des 10 provinces.
L’objectif est qu’il leur soit malgré tout possible d’assurer à leurs résidants le même niveau de services publics que la moyenne canadienne sans qu’elles soient obligées d’alourdir leur fardeau fiscal.
Le principe de la péréquation a été appliqué pour la première fois en 1957. La Constitution de 1982 a ensuite ordonné explicitement à Ottawa d’effectuer de tels paiements aux provinces dont la capacité fiscale est inférieure à la moyenne.
Comment fonctionne la péréquation ?
On peut illustrer le fonctionnement de la péréquation en montrant simplement comme elle s’applique au Québec et à l’Alberta. Les chiffres que je vais utiliser pour cette illustration sont arrondis, mais ils représentent bien les ordres de grandeur en cause et permettent de saisir facilement l’idée de base du programme.
En gros, supposons que le revenu annuel par habitant soit de 60 000 dollars au Canada et qu’en moyenne les provinces imposent à leurs résidants un taux de taxation de 16 % sur ce revenu. Cela comprend l’impôt sur le revenu des particuliers, l’impôt sur le revenu des sociétés, les taxes à la consommation, les impôts fonciers et les revenus de ressources naturelles. En appliquant ce taux moyen de 16 % sur les 60 000 dollars de revenu par habitant, les provinces se trouvent à récolter collectivement une somme moyenne de recettes fiscales de 9 600 dollars par habitant, qui servent alors à financer les services publics offerts à leurs résidants.
Mais le revenu par habitant n’est pas de 60 000 dollars dans toutes les provinces. Des disparités régionales existent. Il peut être par exemple de 50 000 dollars par habitant dans une province non pétrolière, comme le Québec, et de 75 000 dollars par habitant dans une province pétrolière, comme l’Alberta. Appliqué aux 50 000 dollars du Québec, le taux de taxation canadien moyen de 16 % ne pourrait rapporter que 8 000 dollars à la province, soit 1 600 dollars de moins que la moyenne canadienne, qui est de 9 600 dollars. À l’inverse, 16 % des 75 000 dollars par habitant de l’Alberta pourraient procurer 12 000 dollars à son gouvernement provincial, soit 2 400 dollars de plus que la moyenne canadienne de 9 600 dollars.
C’est ici qu’intervient le programme de péréquation. Il va compenser le Québec pour l’écart négatif qui existe entre sa capacité fiscale de 8 000 dollars par habitant et la capacité fiscale moyenne de 9 600 dollars par habitant des 10 provinces. Un paiement de péréquation de 1 600 dollars par habitant lui sera accordé. La somme totale de 9 600 dollars dont disposera le Québec s’il choisit de soumettre ses résidants au taux de taxation canadien moyen de 16 % lui permettra alors de leur offrir autant de services publics que dans la moyenne des provinces sans les surtaxer.
L’Alberta, au contraire, n’éprouve aucune déficience de capacité fiscale par rapport à la moyenne canadienne. Les 12 000 dollars par habitant que pourrait prélever son gouvernement provincial, s’il choisissait d’appliquer le taux de taxation canadien moyen de 16 % au revenu provincial par habitant de 75 000 dollars, dépassent amplement la moyenne de 9 600 dollars par habitant pour les 10 provinces. L’Alberta n’obtiendra donc aucun paiement de péréquation. On ne lui enlève pas ce qu’elle a, mais on n’ajoute pas non plus à sa capacité fiscale, parce qu’elle excède déjà la moyenne canadienne.
Comment les paiements de péréquation seront-ils répartis en 2019-2020 ?
Le 9 décembre dernier, le ministre des Finances fédéral, Bill Morneau, a annoncé que les paiements de péréquation accordés aux provinces totaliseront 19,8 milliards de dollars dans l’année financière à venir (avril 2019 à mars 2020). Le tableau ci-dessous inscrit la population de chacune des 10 provinces et indique comment le ministre a prévu que les montants seront répartis entre elles.
Au départ, les données de la colonne (1) du tableau permettent de constater que la taille démographique des provinces canadiennes est extrêmement variable. L’Île-du-Prince-Édouard est 94 fois plus petite que l’Ontario, 56 fois plus petite que le Québec, et même moins peuplée que Trois-Rivières. Avec ses 765 000 habitants, le Nouveau-Brunswick est plus petit que la région métropolitaine de Québec. Les trois provinces maritimes réunies (Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick) sont 4 fois et demie plus petites que le Québec. Le Manitoba, lui, est 6 fois plus petit que le Québec. Il importe d’être conscient de cette hétérogénéité démographique pour apprécier les données sur la péréquation. Une somme de 120 dollars par habitant accordée en péréquation au Nouveau-Brunswick rapportera 91 millions de dollars à cette province (car 120 dollars x 760 000 habitants = 91 millions de dollars). Mais les mêmes 120 dollars par habitant rapporteront un milliard de dollars au Québec, puisque sa population est 11 fois supérieure à celle du Nouveau-Brunswick (91 millions de dollars x 11 = 1 milliard de dollars).
La colonne (2) du tableau précise les cinq provinces qui obtiendront des paiements de péréquation en 2019-2020 en raison d’une capacité fiscale inférieure à la moyenne canadienne. Ce sont les trois provinces maritimes, le Manitoba et le Québec. Parmi les bénéficiaires, la province qui en obtient le plus est l’Île-du-Prince-Édouard (2 833 dollars par habitant), tandis que celle qui en obtient le moins est le Québec (1 593 dollars).
La colonne (3) rapporte enfin qu’en dollars versés c’est naturellement le Québec qui obtient la somme la plus élevée, soit 13,1 milliards de dollars, en raison de son poids démographique dominant parmi les provinces bénéficiaires (13,1 milliards de dollars = 1 593 dollars x 8,2 millions d’habitants). Aucun paiement de péréquation n’est accordé aux trois provinces pétrolières (Terre-Neuve-et-Labrador, Saskatchewan et Alberta), à l’Ontario ou à la Colombie-Britannique, parce que leur capacité fiscale est supérieure à la moyenne canadienne.
La péréquation respecte les choix différents du Québec et de l’Alberta
Il importe cependant d’observer que, si la péréquation permet aux provinces bénéficiaires d’offrir le même niveau de services publics que la norme canadienne en taxant le revenu de leurs résidants à 16 %, elle ne les oblige pas à imposer ce taux moyen de taxation. Le Canada est une fédération composée d’États provinciaux autonomes qui sont libres de prélever les niveaux d’impôts qu’ils désirent pour dépenser dans leurs champs de compétence. Le Québec et l’Alberta utilisent cette liberté de façon diamétralement opposée. Les fichiers de travail de Finances Canada et les comptes économiques de Statistique Canada indiquent que le taux de taxation du revenu provincial par habitant est de 21 % au Québec, soit 5 points de plus que la moyenne canadienne de 16 %, mais qu’il est de 11 % seulement en Alberta, soit 5 points de moins que la moyenne.
Comment expliquer ces choix divergents du Québec et de l’Alberta ? Eh bien, il faut croire que les mentalités sont différentes dans les deux provinces. Les Québécois sont plus portés que la moyenne à développer leurs services publics. En taxant à 21 % le revenu par habitant de 50 000 dollars de ses résidants, l’État québécois récolte dans les faits 10 500 dollars par habitant, auxquels s’ajoutent les 1 600 dollars qu’il obtient en péréquation. Au total, il dispose donc de 12 100 dollars pour ses services publics. Cela lui permet de financer plus de services qu’ailleurs au Canada, par exemple l’assurance médicaments, les congés parentaux étendus, les CPE et garderies à tarif modique, les droits de scolarité nuls au cégep et modestes à l’université, les produits culturels plus abondants, un réseau routier plus étendu, etc. Qui plus est, cela lui facilite la tâche d’équilibrer son budget ou d’enregistrer un surplus budgétaire.
Ce n’est pas la péréquation qui permet au Québec de s’offrir plus de services publics que les autres provinces. Les 1 600 dollars obtenus en péréquation ne font que porter à la moyenne canadienne de 9 600 dollars les 8 000 dollars qu’il récolterait en appliquant le taux de taxation canadien moyen de 16 % au revenu par habitant de 50 000 dollars de ses résidants. Ce sont les 2 500 dollars en provenance des 5 % supplémentaires fournis par son taux de taxation effectif de 21 % qui lui permettent d’élargir son panier de services au-delà de la moyenne canadienne. La préférence des Québécois pour les services publics paraît stable. Un sondage mené par la maison Léger en janvier dernier a trouvé que les deux tiers d’entre eux favorisaient un réinvestissement dans les services publics plutôt qu’une baisse des impôts.
Les Albertains, à l’inverse, souhaitent moins que la moyenne développer les services publics. Ils se contentent d’un prélèvement fiscal effectif de 11 % sur un revenu provincial par habitant de 75 000 dollars, ce qui donne 8 250 dollars par habitant en recettes fiscales à leur gouvernement provincial. Ils choisissent librement de se donner des services publics pour 1 350 dollars par habitant de moins que la moyenne canadienne de 9 600 dollars.
Pourquoi l’économie et le budget se sont-ils dégradés en Alberta ?
Pour comprendre la situation économique et budgétaire de l’Alberta, il faut évidemment noter sa grande dépendance à la production et à l’exportation de pétrole brut, ainsi que la forte instabilité du prix mondial de cette ressource et du taux de change du dollar canadien qui s’applique aux dollars américains acquis à l’exportation. Par exemple, en moyenne annuelle de 2014 à 2016, le prix du pétrole lourd albertain — le Western Canada Select, de Hardisty — en monnaie canadienne est passé de 81 dollars à 39 dollars le baril ; le revenu par habitant de la province, de 92 000 dollars à 71 000 dollars ; les revenus de ressources naturelles du gouvernement, de 9 milliards à 3 milliards ; ses revenus budgétaires, de 49 milliards à 42 milliards ; et son solde budgétaire, d’un surplus de 1 milliard à un déficit de 11 milliards.
Les choses se sont améliorées un peu pour l’économie et le budget de l’Alberta depuis cette dégringolade, mais pas beaucoup. En 2018, le prix du brut reste faible, le revenu par habitant est collé à 75 000 dollars, les revenus de ressources naturelles du gouvernement sont à 5 milliards, et son déficit budgétaire est supérieur à 7 milliards.
L’Alberta a géré imprudemment son risque budgétaire
On ne peut que compatir à la dépression économique et budgétaire qui a frappé les Albertains. On ne peut toutefois s’empêcher de noter que la gestion budgétaire de la province avait été passablement imprudente avant l’élection du gouvernement Notley, en 2015.
Le problème est le suivant. Il était parfaitement connu de tous depuis 40 ans que le prix mondial du pétrole et le taux de change du dollar canadien étaient extrêmement variables. Dans ce contexte, le gouvernement de l’Alberta prenait un gros risque financier en visant le pur équilibre budgétaire ou un léger surplus (1 milliard en 2014), alors même que le prix mondial du pétrole était à son plus haut niveau en 40 ans. Le risque d’une chute majeure et soudaine du prix du brut était à son maximum. Une telle chute s’est finalement produite de l’été 2014 à l’hiver 2016. Elle devait forcément entraîner un effondrement de l’industrie pétrolière, du revenu par habitant de la province et, par conséquent, des revenus d’impôts et de ressources naturelles du gouvernement. Un énorme déficit budgétaire devait s’ensuivre.
Une gestion intelligente du risque aurait exigé que l’Alberta réalise d’importants surplus budgétaires pendant les bonnes années afin de se bâtir une « réserve de stabilisation » qui lui aurait permis de traverser les mauvaises années. Cela aurait été possible si le gouvernement avait accepté de prélever un niveau de revenus fiscaux plus soutenable à long terme — par exemple, 13 % ou 14 % du revenu provincial par habitant, au lieu de 11 % —, plutôt que de flatter son électorat en visant les impôts les plus bas du Canada, malgré le risque élevé de détérioration de la conjoncture pétrolière internationale.
Une gestion plus éclairée du risque budgétaire aurait-elle été réalisable ? Oui, sans aucun doute. Exportatrice importante de pétrole et de gaz naturel, la Norvège pratique depuis longtemps avec succès le style de gestion du risque décrit ci-dessus. L’Alberta n’aurait qu’à imiter son pragmatisme prudent. Le Heritage Fund que la province a établi il y a déjà 40 ans a été un pas dans cette direction, mais son actif actuel de 13 milliards de dollars américains est microscopique en comparaison des 1 100 milliards accumulés par le Fonds souverain de la Norvège, pays dont la production d’hydrocarbures est bien inférieure à celle de l’Alberta.
L’Alberta doit assumer les conséquences de ses choix
Mais, comme dirait ce personnage des Fourberies de Scapin, de Molière, que diable la péréquation vient-elle faire dans cette galère ?
L’argument du ministre des Finances albertain, Joe Ceci, sur le fait que la péréquation « ne fonctionne pas pour l’Alberta », est un pur sophisme, parce qu’il néglige totalement la nécessaire distinction entre ce que la péréquation permet de faire et ce que les provinces restent libres de faire.
Encore une fois, répétons que la péréquation permet aux provinces bénéficiaires d’offrir le même niveau de services publics que la moyenne canadienne en taxant le revenu de leurs résidants à 16 %, mais qu’elle ne les oblige pas à adopter effectivement ce taux moyen canadien de taxation. L’Alberta pourrait, si elle le voulait, taxer le revenu de ses habitants à ce taux de 16 %, mais elle a plutôt choisi de le taxer au taux réduit de 11 %. Ce faisant, elle se prive couramment de 3 750 dollars en revenus fiscaux par habitant, qui sont le produit de la réduction fiscale de 5 points (16 % moins 11 %) appliquée à son revenu provincial par habitant de 75 000 dollars.
Si Edmonton avait soumis les Albertains au taux de taxation moyen de 16 % des 10 provinces, l’Alberta aurait encaissé presque 16 milliards de plus en revenus budgétaires en 2018-2019 (3 750 dollars par habitant x 4,2 millions d’habitants = 15,8 milliards de dollars). Plutôt qu’un déficit budgétaire de 8 milliards, comme il est maintenant prévu en 2018-2019, son solde budgétaire enregistrerait un surplus de 8 milliards. En fait, un taux de taxation de 13,5 % seulement aurait suffi pour effacer son déficit de 8 milliards et porter le budget à l’équilibre.
Ainsi, lorsque le ministre des Finances de l’Alberta réclame un transfert de péréquation pour sa province en raison de son déficit budgétaire actuel de 8 milliards, il se trouve à exiger implicitement deux choses.
Premièrement, il demande en fait aux contribuables de l’ensemble du Canada de financer la sous-taxation structurelle que la province a librement choisi d’appliquer à ses propres contribuables (11 %) au lieu de les soumettre à un taux de taxation de 13 % ou 14 %. Un tel niveau de prélèvement fiscal se trouve aisément à la portée de ses moyens. Il lui aurait permis d’équilibrer son budget.
Deuxièmement, le ministre voudrait que le reste du pays accepte sans broncher la gestion téméraire, par sa province, de son important risque budgétaire. Si une province non pétrolière dont l’économie est plutôt stable, comme le Québec, juge prudent de se bâtir une réserve de stabilisation afin de parer au risque d’une récession à venir, il est tout à fait irrationnel pour une province pétrolière fortement exposée au tourbillonnement incessant du cours mondial de sa ressource de négliger l’énorme risque de récession qui en découle.
Conclusion
Les demandes implicites du ministre Ceci sont toutes les deux inacceptables. Le ministre des Finances fédéral, Bill Morneau, et celui du Québec, Éric Girard, ont parfaitement raison de les rejeter. La péréquation n’est pas en cause. La voie logique à suivre consisterait pour l’Alberta à s’engager progressivement dans une gestion de ses impôts et de son budget qui serait nettement plus prudente — plus « norvégienne » — que par le passé. Une telle réforme budgétaire devrait être saluée par l’ensemble des provinces. Elle mériterait même l’appui financier du gouvernement fédéral pendant la période de transition vers le nouveau régime. Ce n’est pas de péréquation dont l’Alberta a besoin, mais bien d’aide à la transition vers une gestion considérablement améliorée de son risque budgétaire.
c’est bizarre que le canada soit vu comme une fédération avec des valeurs canadiennes alors que c’est administré province par province.
C’est le principe d’un état fédéral
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_f%C3%A9d%C3%A9ral?wprov=sfti1
La présence de nombreux sièges sociaux à Calgary (pétrole) et à Toronto a pour effet de gonfler les revenus de l’Ontario et de l’ Alberta aux dépens des autres provinces qui ont peu de sièges sociaux. Les pétrolières, les banques, les grandes chaines de commerce , qui font affaire au Québec, ne paient pas une cenne noire d’impots au Québec.
Lorsque le Québec sera enfin indépendant toutes ces cies qui font affaire au Québec vont payer leurs impôts à Québec ce qui va gonfler les revenus de la jeune république.
Legault, qui est comptable, devrait comprendre ca et arrêter de pleurer parce qu’en attendant on recoit de la péréquation.
Tiens, il y a encore des lunettes roses sur le marché? C’est bien de rêver et de ne pas être réaliste!
Vous avez la mémoire courte, très courte même.
Lorsque le PQ a pris le pouvoir en ‘76, il y a eu un exode terrible des sièges sociaux hors du Québec ainsi que toutes les belles jobs payantes qui allaient avec. Idem lors du référendum de ‘80.
Nous serions bien contents de les ravoir…
Les séparatistes sont un repoussoir parfait à tous les entrepreneurs et leurs sièges sociaux. Lisez ce qui se passe actuellement en Angleterre et le Brexit. Ça devrait vous ouvrir les yeux.
@francois
Vs avez tout à fait raison de rappeler le départ des sièges sociaux vers Toronto en 76 et 80. Le hic c’est qu’il ne s’est rien passé. Absolument rien: le Québec est resté dans le Canada. Toronto a vidé Montréal sous de faux prétextes. Un peu comme Vancouver a volé les JO à Québec en 2010.
Anyway, dans un Québec indépendant toutes ces cies devront payer leurs impots au Québec.
@ jack2 20 décembre 2018, 14 h 35 min:
Vous n’avez pas tout à fait compris la teneur de mon intervention. ce que je voulais vous faire comprendre, c’est que dans un « Québec indépendant », il ne restera plus de compagnies pour payer des impôts au Québec, le peu qui s’entêtent à demeurer ici nous auront quitté. rappelez-vous du « Plan 0 » de Parizeau au dernier référendum. Il avait prévu mettre de côté des dizaines de milliards de $ pour compenser les partes d’emplois etc… Et que dire de Mme. Marois qui avait admis qu’une séparation du Québec entraînerait un bordel économique qui durerait au moins 5 ans. Si elle a admis 5 ans, on peut facilement doubler voire tripler ce montant sans garantie aucune que nous recouvrerions notre situation actuelle.
Voilà…!
@François 1
Parizeau avait mis de l’argent de coté pour acheter les obligations du Québec que les Anglos auraient liquidé à prix d’aubaine après l’indépendance. Rien à voir avec le départ des sièges sociaux qui est une toute autre histoire . On voit que vs ne comprenez rien à l’indépendance, pas étonnant que vs soyez fédéraliste…
Il faudrait faire lire aux albertains la fable de la Cigale et la fourmis … traduite en anglais évidemment … et leur dire qu’elle a été écrite par Walt Disney !! 🙂
La cigale étant…
Le programme de péréquation existe depuis 1957 et depuis ce temps, nous faisons parti d’un très petit groupe de provinces qui en a reçu a tous les ans comme l’Ile-du-prince-édouard ou la Nouvelle-Ecosse. Il y a déjà là quelque chose qui cloche, juste Montréal a quatre universités dont certaines ont des réputations mondiales et on est aussi pauvre que des provinces maritimes? De mémoire, on a reçu au fil des ans 221 milliards $ de péréquation, soit environ la moitié du programme. À cela on ajoute 250 milliards de dette et tout cela pourquoi? Des routes défoncées, des temps d’attente à l’hôpital, un des plus bas taux de diplomation universitaire au Canda… Et si notre obsession a miximisé notre capacité fiscale avait fait en sorte de nous laisser pauvre, de décourager le travail et l’entrepreneurship. On a fait le choix d’avoir un État gros (et riche) et de laisser la province pauvre. Il faudrait avoir la lucidité de regarder nos choix collectifs au lieu de nous trouver des excuses.
Faites maintenant le calcul du sous-investissement fédéral au Québec, pour voir. Quelle secteur d’économie québécois le fédéral a-t-il aidé à développer? Aucun. Des dizaines de milliards en Alberta pour le pétrole, la même chose en Ontario pour l’automobile et le nucléaire, idem pour les Maritimes (hydro-électricité à Terre-Neuve, alors que le fédéral n’a pas mis une cenne dans Hydro-Québec, chantiers maritimes). Pour le Québec? Rien de structurant depuis qu’il y a menace de séparation. On a complètement cessé d’investir ici. On préfère nous fournir de la péréquation année après année. C’est beau l’autoflagellation, mais quand il y a des limites.
Bang! Dans le mille.
Si mes souvenirs sont exacts, le Québec contribuait positivement à la péréquation à la fin des années ‘50, du temps de Duplessis. Depuis la révolution tranquille socialiste, il a toujours été à la traîne du reste du Canada.
La péréquation est un moyen de redistribuer la richesse, c’est clair. C’est comme un supplément de revenu garanti provincial. Merci à la Constitution canadienne de 1982.
Le Québec avec 23% de la population touche 66% de la péréquation.
Les 5 provinces touchant la péréquation représentent 32% de la population canadienne; 68% de la population des 5 autres provinces ne reçoit aucune péréquation.
Le Québec, avec sa fiscalité nettement plus lourde et grâce aux revenus de péréquation, équilibre ses budgets même si son panier de services publics est plus large. (Et là. je ne parle pas de la dette nette accumulée)
Imaginons qu’il n’y ait pas de péréquation: À chaque année, il manquerait plus de 10 G$ au Québec pour équilibrer son budget. Merci au Canada, à l’Alberta et autres provinces riches!
L’Alberta a irrationnellement mal géré son risque budgétaire.
Le Québec est-il tout aussi irrationnel avec le risque de la sécession du Québec?
1 – « Merci au Canada, à l’Alberta et autres provinces riches! »
La péréquation provient des impôts des contribuables canadiens dont une bonne partie vient des contribuables québécois, grave omission de votre part parmi vos remerciements.
Merci l’Alberta ! Savez-vous quel est la contribution de l’Alberta au budget du Québec ? À peine un peu plus de 1 %.
Comparer la péréquation avec la population des provinces bénéficiaires et non-bénéficiaires de la péréquation est aussi insignifiant que de vouloir comparer la péréquation avec la hauteur des édifices.
2 -« Imaginons qu’il n’y ait pas de péréquation : À chaque année, il manquerait plus de 10 G$ au Québec pour équilibrer son budget. »
Vous ne comprenez rien à la péréquation. Ce 10 milliards de dollars n’est pas récurant. De 2008-2009 à aujourd’hui, la moyenne a été de 9 056,63 M$, soit 8 028,43 M$ en 2008-2009 et 11 732,05 M$ en 2018-2019. Il s’agirait que le Canada connaisse quelques années de crises économiques graves pour que ses revenus baissent et le fonds destiné à la péréquation diminue. Ainsi durant l’année 2010-11 le Québec a reçu 8 552,24 M $ en péréquation, mais pendant l’année 2011-12, il a reçu 7 814,54 M$ et encore moins l’année suivante (7 391,13 M$ ).
1- Nous payons notre part d’impôts à Ottawa et de par ce fait nous avons droit à ce que les lois et les règles s’appliquent telles qu’elles doivent l’être. Pourquoi devrait-on avoir honte de recevoir de a péréquation? Pourquoi devrait-on avoir honte d’être pauvre? Pourquoi devrait-on avoir honte d’être sale? Pour la saleté ça devrait s’expliquer facilement et le moyen d’y remédier est de se laver! Pour le reste, ça peut aussi s’expliquer mais c’est plus compliqué d’y remédier.
2- Qui paye depuis toujours et paiera véritablement pour les dégâts et le gâchis environnementale causé par l’industrie pétrolière et l’extraction des déchets rejetés dans l’atmosphère mais aussi sur la terre et qui non seulement ont constitué d’immenses, de très immenses lacs de déchets très toxiques et très très sales mais qui polluent encore et encore, mais encore très longtemps les cours d’eau ce qui se répercute bien au-delà du territoire Albertain?
Réponse: tout les canadiens!
Si on rajoutait dès maintenant les coûts reliés au nettoyage ajouté à une compensation pour tout ce qui jamais ne pourra être nettoyé durant la vie d’un homme moyen, il faudrait ajouter combien sur chaque litre d’essence vendu?
Et déjà là, son exploitation serait-elle toujours aussi véritablement rentable, sans subvention de surcroit, pour les compagnies et leurs actionnaires, pour les Albertains et les Canadiens.
Et dans ce sens et à cause de cela, la péréquation est subventionné aux pétrolières par tous les Canadiens et dans ce sens les Albertains tout compté reçoivent peut-être leur équivalent et même plus depuis toujours de la péréquation sous forme de subventions et sans elles le secteur pétrolier si important soit-il, mais pas seulement lui, n’existerait tout simplement pas.
3- En fin de compte là comme ailleurs si on se mettait à cesser de subventionner et de fabriquer artificiellement notre économie et des jobs de toutes sortes de façons, l’économie Canadienne toute entière serait bien différente, mais elle serait le reflet de la réalité à la place d’être les serviteurs des paradis de toutes sortes, y compris artificiels et fiscaux, favorisant les plus riches en premier en accordant des miettes aux plus pauvres pour le paraître, etc…
Est-elle seulement imaginable et quantifiable, l’a-t-elle déjà été élaborée financièrement cette réalité à l’échelle de notre province ou, et de notre pays et que serait-elle dans la réalité sans tous ses mirages qui nous sont vantés non seulement par nos politiciens, par nos économistes, spécialistes et financiers de toutes sortes, au fond pour le bonheur des dirigeants, chefs d’entreprises et des actionnaires surtout?
4- Vos propos et ceux de d’autres me font penser à ceux qui se plaignent de payer trop d’impôts et de ne pas en avoir pour ce qu’ils payent alors que leurs voisins n’en paient pas et ont tout les services gratuits ou à moindre coûts!
a) Ces propos sont d’un simplisme désarmant à chaque fois, manquant d’abord de nuances mais en plus incompréhensible voir idiot surtout lorsque ça sort de la bouche ou de la main de gens le moindrement instruit et ce proportionnellement, ça devrait être ainsi en tout cas, au degré de connaissances des individus.
b) La réalité, c’est que la majorité de ceux qui ne paient pas beaucoup d’impôts et pas d’impôts du tout, sont tellement bien de cette situation, sont tellement heureux de tout ce qu’ils reçoivent gratuitement ou à peu de frais de l’état, qu’ils désireraient ardemment payer beaucoup plus d’impôts et choisir de payer pour les services et les biens qu’ils désirent parce qu’ils auraient les moyens de les payer à la place de s’en passer ou de s’en contenter.
Payer plus d’impôts implique nécessairement plus de revenus et l’un comme l’autre sont proportionnel. Avais-je besoin de le préciser? À lire ou écouter certains, il semble bien que oui!
Évidemment qu’il y a des exceptions: certains citoyens légalement mais pas toujours éthiquement, ou non, réussissent à ne pas payer leurs justes part d’impôts et même pas d’impôts du tout. Le pire, c’est que c’est souvent ceux qui vantent le plus un système qui voudrait que l’état se retire dans leur monde idéal, de tout contrôle!
5- Le système d’impôts et de taxes, de la péréquation sont justement là et ont été créé à la base, il semble que peu de gens le comprennent, pour redistribuer les richesses et ainsi essayer de créer un meilleur équilibre ainsi que les plus pauvres puissent obtenir des services essentiels minimaux . Et donc pour faire simple et même simpliste: prendre aux plus riches et redonner aux plus pauvres: le principe de Robin des bois mais légale.
Dans les faits c’est pas mal plus complexe que ça à appliquer.
Et depuis la création de ses systèmes, il y a en même temps passablement d’aberrations qui se sont introduits en douce et qui jamais n’ont été corrigés.
Mais le principe est le même en théorie, et si votre voisin ne paie pas d’impôts mais que vous en payez beaucoup et que vous l’enviez, c’est que vous n’avez rien compris.
Et l’Alberta et d’autres, c’est assez bien expliqué ici (dans le billet de M. fortin) n’ont rien compris, ont tout ce qu’il faut pour comprendre: intelligence, spécialistes, économistes, conseillés, et tout comme ceux qui payent des impôts mais trouvent que ceux qui n’en paient pas ou pas assez ont tout gratuit et qu’eux-mêmes sont les véritables victimes d’injustices, ils ne veulent pas comprendre et ne comprendront jamais. Dans les faits ils ne veulent pas de ce système dans son ensemble mais seulement ce qui peut les favoriser: les subventions tout en faisant payer les risques et les conséquences par l’ensemble mais en gardant tout les profits pour eux!
6- En terminant ce court commentaire, une citation que je juge très appropriée et complémentaire entendu aujourd’hui de: (RDI: Les grands reportages: « L’enfer des paradis fiscaux ») de maître Jack A. Blum (avocat-Tax Justice Network): « Il y a dans le monde OFFSHORE toute une industrie qui gagne énormément d’argent en aidant des citoyens de nombreux pays à frauder le fisc de leur pays et cela a des conséquences très importantes pour nous tous. Nous payons des impôts et nous sommes partout face à des déficits budgétaires massifs. On nous dit qu’il faut supprimer les services publics les plus élémentaires car il n’y a pas d’argent pour les payer. (Ça ne ressemble pas aux libéraux qui viennent d’être battus? Et une CAQ qui veut couper les coûts et diminuer les taxes, ce qui profitera véritablement aux plus riches qui n’en ont pas un réel besoin…et qui c’est à prévoir coupera dans des services tôt ou tard, faute de capacité de payer de l’état?) Et les gens les plus fortunés disent que les autres payent, pas moi. Et c’est tout simplement inacceptable. » Je rajoute et résume aussi ses propos dans lesquelles il précisent des noms que j’ai enlevé, ainsi: « Des pays et des banquiers qui favorisent l’utilisation des économies fiscales illégalement sont des criminels »
Ses affirmations ne proviennent pas de moi ou de quelqu’un qui profite de tout les services extraordinaires gratuitement de l’état sans jamais payer d’impôts mais d’un professionnel hautement qualifié, avocat de surcroit. On peut présumer qu’il a de très bons revenus et qu’il pait pas mal d’impôts.
Posons-nous donc la question de ce que sont nos gouvernements, nos pétrolières et d’autres, nos plus riches de ce monde, dans le sens abordé : il y en a-t-il qui sont criminels ou non?
Et si malgré une certaine redistribution de la richesse, comme la péréquation, ce qu’ils (nos gouvernements) pourraient faire s’ils faisaient tout ce qu’il faut pour que chacun paye sa véritable part d’impôts, accorder des subventions et des services qu’à ceux qui en ont véritablement besoin et faire payer les services offert toujours proportionnellement aux revenus y compris l’Hydro-Québec, qui nous, nous appartient?
Euh…. sais-tu à combien est le déficit canadien? A 17G plus 8G de caché. 25G donc soit 5G pour le Québec. Le Québec dans le Canada actuel s’endette de 5G contre sa volonté, à cause de la mauvaise administration de Trudeau. Quant aux autres 5G manquant pour équilibrer le budget d’un Québec indépendant, on le trouverait facilement dans les doublements.
Ps: Washington est rendu avec un déficit de 779G USD. Personne en parle.
Ça fait 60 ans que le Québec tète le reste du Canada. C’est pas normal de vivre ainsi de la générosité des autres!
Ça fait BS.
Merci beaucoup pour ces explications. C’est très éclairant.
Merci pour ces informations claires. Ça fait des années que j’entend parler de péréquation et enfin je sais comment c’est calculé.
Très pédagogique, comme d’habitude, bravo. Deux réverses cependant.
Je crois que vous omettez un autre problème albertain. Ils ne peuvent pas augmenter les impôts, car en plus d’une mentalité de néo-con, le coût de la vie est bien trop élevé.
Bien que pédagogique, votre article est trop long. Les faiseurs de slogans ne dépasseront pas la première page et continueront à expliquer la péréquation en 3 ou 4 mots. Comme tous les autres problèmes auxquels ils s’attaquent d’ailleurs.
Le coût de la vie en Alberta n’est pas plus élevé qu’en CB par exemple et il est beaucoup plus bas que le sud de la CB (la région de Vancouver et du sud de l’île de Vancouver) surtout à cause du prix de l’essence beaucoup plus bas. Ce n’est pas une excuse pour ne pas avoir de taxe de vente et un taux d’imposition beaucoup plus bas qu’ailleurs au pays.
Enfin!
Une explication compréhensible de cette péréquation.
Je suis un fier Québécois et votre article nous démontre encore une fois que pour le Canada le Québec est toujours le dindon de la farce. J’espère que votre article sera traduit dans l’autre langue (plus officielle que la notre ) afin qu’ils comprennent comment la péréquation fonctionne. Merci pour votre bel article.
Quel excellent article qui décrit clairement un aspect du fédéralisme que les politiciens n’osent même pas essayer d’expliquer!
S.v.p.
Faites parvenir votre analyse à M. Ceci. Ça l’aiderait à dire les vraies choses!
Merci
Article très juste et clair pour expliquer ce qui est certes très compliqué. L’Alberta a dansé pendant des années, alors que le reste du pays travaillait, comme la fable de la cigale et de la fourmi. On se souviendra du PM Klein (conservateur) qui avait envoyé un chèque à tous les Albertains puisé des fonds du pétrole pour acheter leurs votes. Ils se sont toujours vanté de ne pas avoir de taxe de vente provinciale et le plus bas taux d’imposition et maintenant ils se plaignent de ne pas avoir de réserves?
C’est comme une bande d’enfants gâtés qui viennent de perdre leur jouet! Ils ont dilapidé leurs richesses à vau l’eau pendant des décennies en s’équipant de gros véhicules et de grosses maisons et quand on revient à la réalité, on fait une crise sur le dos des voisins? C’est tellement évident pour ceux qui vivent en CB où les Albertains vont se réfugier quand ils ne sont plus capables de respirer leur air pollué par le pétrole! Ils ont acheté plusieurs propriétés secondaires qu’ils n’occupent presque jamais, faisant monter les prix de l’immobilier dans les beaux coins comme l’île de Vancouver. C’est jusqu’au point où le gouvernement de CB a décidé de surtaxer ces propriétés vacantes la plupart du temps pour décourager ce gaspillage éhonté et, surtout, pour tenter de colmater la montée des prix de l’immobilier qui est tel que les jeunes familles ne peuvent plus se payer une maison dans ces endroits.
Le pire c’est que Monsieur Pétrole Trudeau est tombé dans le panneau et a investi des milliards de dollars des taxes de TOUS les Canadiens pour soutenir ces gens qui ont été imprévoyants pendant des décennies et, le pire, pour soutenir un secteur d’énergie sale dont il est douteux que le reste du monde voudrait, sinon à rabais!
Oui au Québec ,on se donne plus de services publics ! Est-ce que ça comprend tous les employés syndiqués de la fonction publique ! Je serais curieux de comparer le nombres de fonctionnaires par 1000 habitants des autres provinces ! Au niveau des salaires pourquoi au Québec on a de si bas salaire ? Serait-ce qu’ on ne développe pas nos richesses naturelles? Serait-ce que les entreprises extérieures génératrices d’ emplois rémunérateurs hésitent à s’ installer dans notre province ?
Les employeurs qui ont des installations dans différents pays savent depuis longtemps que leurs employés ne gagnent pas le même salaire (pour le même travail) dans chaque pays. La raison : le salaire versé tient compte du coût de la vie de l’endroit où l’employé travaille.
Alors cessons de dire que les salaires sont bas au Québec (comme les médecins l’ont fait) et regardons le niveau de vie que nos salaires nous permettent.
Certains d’entre nous sont partis travailler ailleurs avec l’assurance d’un revenu supérieur, pour le même travail. Ils ont réalisé rapidement que le coût de la vie était supérieur et qu’au bout du compte leur capacité d’enrichissement n’était pas meilleure parfois même inférieur.
Donc, il nous faut regarder plus loin que le montant du chèque de paie. Ce n’est pas seulement ce que l’on gagne qui compte mais aussi ce qu’il en coute au jour le jour et surtout ce qui reste ensuite pour épargner.
@ Richard Dancause:
Je connais personnellement 3 médecins qui ont quitté le Québec pour l’Ontario et les USA il y a plusieurs années et ils ne sont jamais revenus…
Vous savez quelque chose qu’ils ignorent?
Il y en a combien qui sont revenu François 1?
Comme d’habitude du gros n’importe quoi!
Si l’information est le pouvoir, après la lecture de ce texte éclairant, je me sens plus en pouvoir face à l’ignorance et aux faux arguments colportés par certains de nos partenaires de la confédération. Ce type de comportement met à mal le principe même de la confédération et la fragilise. Faisons-nous face à un nouveau style de séparatisme venu du ROC?
Il faut que cet article soit traduit en anglais envoyé dans un magasine anglophone bien lue, pour que le Canada comprenne ce qui se passe; surtout pour l’Alberta!
La conclusion, c’est que l’état canadien s’assure une croissance infini en punissant les provinces qui oseraient avoir une croissance de leur état en dessous de la moyenne. C’est beau l’étatisme!
C’est facile de critiquer l’Alberta à partir du Québec… J’ai vécu dans la plupart des provinces canadiennes (chef d’antenne de Radio-Canada) et je sais qu’il impossible de juger des décisions d’un gouvernement provincial à partir d’une autre province… trop de détails et de situation (et leurs nuances) nous échappent… Dans le cas de l’Alberta, avant l’abondance créée par leur pétrole (très coûteux à exploiter – et qui «nourrit » nos voitures) sans être la misère noire, la situation était loin d’être idéale… D’où sans doute le souci du gouvernement de « gâter » un peu les Albertains quand la manne du pétrole est apparue… Facile de critiquer du Québec, si riche, avec son hydroélectricité (pas si propre que ça !), ses mines, ses forêts, etc. etc.
Je présume Danielle Bouchard que vous pensez à l’inverse qu’il doit être tout aussi difficile de juger le Québec à partir de l’Alberta?
J’aimerais savoir de vous, que si vous jugez l’hydroélectricité du Québec pas si propre que ça, comment jugez-vous alors le pétrole de l’Alberta?
Vous dites: … « D’où sans doute le souci du gouvernement de « gâter » un peu les Albertains quand la manne du pétrole est apparue… »
Ne serait-ce pas que c’était un beau petit cadeau électorale en prévision de la campagne qui se pointait? D’autant plus que de mémoire il me semble que cette gâterie n’a pas été offerte à l’arrivée de la manne mais au mandat suivant…ou même plusieurs mandats plus tard? Une gâterie de quelques centaines de dollars à cause de la manne! Wow! Toute une gâterie? Ou une bien petite manne?
Tout comme dans le temps de Duplessis, mais alors que la société est composée de citoyens beaucoup plus instruits et renseignés, ayant accès instantanément et du bout du doigt à la moindre mouche qui vol à l’autre bout du monde, les bonnes vieilles méthodes pognent encore aux moments d’aller en élection… Quelques centaines de dollars suffisent pour faire changer le x de case! Ça me répugne d’autant plus (parce que les gens ont un très grand accès à la connaissance et à répétition les politiciens utilisent les mêmes ruses usées mais qui pognent encore), mais ça ne me surprend pas.
Pour ma part, ne serait que par principe, si le gouvernement en place n’a pas compris les besoins de ses commettants durant les quatre années qu’il a été au pouvoir, il pourra m’envoyer tout ce qu’il veut, dans une enveloppe sertie d’or 18 carats en plus lorsqu’une élection est à l’horizon, il n’aura pas mon vote car il me dégoutte!
Et l’autre qui m’aveugle de mirages de publicités du genre: tel que vu à la télé, me promettant des peccadilles qu’il me fait passer pour la lune, qu’il me livrera sans frais, mais qui une fois tout bien évalué me coûtera plus cher que l’original (ex.: ce qu’à fait la CAQ en promettant de mieux faire que les Libéraux) ça me fait vomir! Trop de gens croient encore qu’on pourrait leur livrer la lune à ce qu’il semble!
On peut bien vouloir refaire les histoires comme on le veut bien, mais du pétrole, comme tout ce qu’on extrait c’est sale! On peut bien affirmer qu’on exécute les meilleures et les plus modernes pratiques pour extraire le pétrole Albertain, mais il reste sale, très très sale.
Il y a des lacs de boues sales énormes qui contaminent les nappes phréatiques et les cours d’eau jusque dans les provinces voisines. Qui paiera pour nettoyer tout cela lorsque l’industrie se retira de cette production? Et quelle proportion ne sera pas nettoyable et mettra des centaines d’années à se régénérer? Ne devrait-on pas indemniser, dès maintenant, de leur vivant, les gens qui en sont rendus malades? Ne devrait-on pas en tenir compte avant de continuer à développer ce genre d’exploitation et bien d’autres aussi?
Et si on vous disait que votre voisin construira une usine sur son terrain, que ça rendra plusieurs voisins malades dont votre famille et vous (dans les faits on ne vous le dirait pas et on le nierait jusqu’à la mort…mais croyons-y un instant) mais que ça créera beaucoup d’emplois et ce sera un apport économique incroyable?
Et je peux bien l’affirmer, même du Québec et même si je n’ai pas habité en Alberta, et même si je n’ai jamais mis le gros orteil en Alberta!
Qui sait que j’ai tord me contredise!
Vos explications sont l i m p i d e s.
Mme Notley sur son ministre savent très bien comment marche la péréquation et je suis convaincu qu’ils savent pourquoi les finances de leur province vont mal.
Ils ne l’admettent pas à leurs commettants parce qu’ils devraient exposer les solutions et qu’en Alberta les taxes sont synonymes de pêches mortels.
En plus, quoi de plus facile que de trouver une cause externe à ses problèmes internes, c’est payant en temps d’élection.
PÉRÉQUATION. Un système à revoir de fond en comble! Si Québec touche 13G$, c’est qu’il étouffe ses citoyens sous le poids des taxes! Si l’Alberta n’en touche pas, c’est parce qu’elle taxe moins ses citoyens! Pour en bénéficier: taxez!
https://lactualite.com/lactualite-affaires/2018/12/18/verser-des-paiements-de-perequation-a-lalberta-serieux/
PÉRÉQUATION. Un système à revoir de fond en comble! Si Québec touche 13G$, c’est qu’il étouffe ses citoyens sous le poids des taxes! Si l’Alberta n’en touche pas, c’est parce qu’elle taxe moins ses citoyens! Pour en bénéficier: taxez!
Merci M. Fortin,
Votre capacité d’expliquer, de vulgariser des mécanismes complexes, nous permet de bien saisir le fonctionnement de la péréquation.
C’est la culture « libertarienne » des citoyens albertains (chacun est capable de s’organiser – l’état doit demeurer le plus petit possible) qui empêche les gouvernements provinciaux albertains successifs de taxer convenablement, ex. imposer une taxe de vente.
Par opposition, la culture Québécoise « sociale-démocrate » permet aux gouvernements provinciaux québécois successifs de taxer ses citoyens afin de leur offrir des services non disponibles ailleurs (ex. CPE, assurance médicaments, etc.).
Une preuve de plus que le Québec est une société distincte et le restera à moins que ses voisins l’imitent.
Merci Monsieur Parizeau … euh … Monsieur Fortin.
Votre texte doit être enseigné pour bien comprendre les enjeux de la péréquoi ???
Merci beaucoup, bien que je sois une bibitte à … information (j’en mange), on ne m’a jamais si bien expliqué ce qu’il en retourne de cette péréquation. J’en suis convaincu , M. Parizeau vous en féliciterait.
Joyeux Noël et bonne année
Aider le pétrole à aller Est, s’il vous plaît!
Selon l’Institut d’économie de Montréal, 66% des Québécois préféreraient le pétrole canadien au pétrole étranger.
Il semble que l’impact controversé sur l’environnement du projet d’oléoduc de l’est ait été exagéré. Peut-être une meilleure collaboration d’anciens dirigeants politiques Québécois aurait-elle rendu un projet sécuritaire possible. Était-ce un cas de malice de ces politiciens! Après tout, deux cas récents d’énormes eaux usées brutes déversées intentionnellement dans le Saint-Laurent se sont déroulés sans trop de controverse. Les pétroliers saoudiens présentent certainement un risque beaucoup plus grand, sans parler de la dégradation de notre économie et d’une menace terroriste écologique.
Apparemment, 840 000 km de pipelines traversent déjà le Canada, dont certains très anciens, et vous entendez rarement parler de fuites ou de déversements. Les évaluations des risques ont révélé qu’avec la technologie mondiale actuelle, les pipelines du Canada peuvent être très sûrs, contrairement aux routes, aux rails et aux navires.
Le secteur de l’énergie du Canada est très en retard sur le plan de la productivité sur le plan international et perd des milliards de dollars en revenus annuels qui affectent toutes les provinces, sans parler des secteurs d’emploi connexes déjà en crise. Puisque le Québec ne semble pas prêt à exploiter ses ressources naturelles, il devrait au moins collaborer au projet Est. Compte tenu de la situation politique et économique précaire du Canada sur la scène internationale, une collaboration nationalle serait fortement recommandée.
Ce n’est pas comme si le reste du Canada aurait limité le Québec financièrement… $221 milliards (51.4%) en paiements de péréquation depuis 1957 !
Aidons-nous !
« Il semble que l’impact controversé sur l’environnement du projet d’oléoduc de l’est ait été exagéré. »
C’est bien de l’affirmer, mais encore Richard Courtemanche!
« Apparemment, 840 000 km de pipelines traversent déjà le Canada… »: apparemment? Apparemment vous devez à l’impôt $200,000.? Apparemment? On n’ira pas loin avec des affirmations comme celle-là, surtout pour convaincre à construire un pipeline est-ouest!
1- Dès le départ, la compagnie TC et ses partenaires, accompagnés par des firmes de présentations de projets et des publicitaires ont pris pour acquis toutes sortes de choses qui apparemment n’auraient pas dû être prises pour acquises.
a) que ça « passerait » facilement…
b) définitivement les présentations manquaient de préparation
c) même en s’apercevant des oppositions, ils ont continuer à présenter des conférences en ne tenant pas compte des oppositions et surtout en apportant aucune réponse sérieuse aux préoccupations
d) après avoir été invité à « refaire leurs devoirs », à revoir peut-être des tracés et d’autres points aussi puis à revenir nous expliquer ce qui pourrait peut-être devenir acceptable, ils ne l’ont pas fait
e) comment s’étonner qu’il y ait eu contrairement à ce que vous dites autant d’oppositions, alors que peu de réponses ont été fournies pour rassurer les Québécois?
2- « Le pipeline Énergie Est traverserait quelque 830 cours d’eau au Québec », source Radio-Canada, 2016
et traverserait de très nombreuses villes et villages, dont de grandes villes comme Laval et Montréal au travers de zones densément peuplés.
Pas besoin d’être un grand spécialiste des pipelines et de l’environnement pour comprendre que même s’il y a peu de bris majeur qui se sont produit considérant la distance parcourue, un seul incontrôlé pendant une journée ou deux et ce serait une catastrophe pour des dizaines voir des centaines de milliers de citoyens.
3- Jamais la compagnie n’a considéré de revoir le tracé en le faisant passer beaucoup plus au nord par exemple dans des endroits ayant peu et même aucune habitation.
4- Tout cela pour que le pétrole nous passe sous le nez, en créant peu d’emplois à long terme, soit traité dans une autre province et soit expédié ailleurs, dans d’autres pays?
5- Et on aurait accepté tout ses risques alors qu’à part venir nous dire que les canadiens nous aimaient et nous faire de belles promesses, personne dans ce Canada voudraient lever le petit doigt pour que nous soyons une partie intégrante de ce Canada…car au cas ou vous ne le sauriez pas ou que vous l’auriez oublié, la constitution canadienne que nous étions prêt à signer a été refusé par les autres canadiens et un nouveau projet a été proposé et signé sans l’accord des Québécois!
6- Sachez que les sommes de péréquations nous ont été versés selon des règles établies par le Canada qui les appliquent et il n’existe aucune condition pour y avoir droit d’un échange quelconque…ou d’une acceptation d’un risque inconsidéré ou non!
7- Moi aussi je préfère le pétrole canadien au pétrole étranger. Le 13 juillet, l’Actualité, par Jean-Philippe Cipriani: Le nouveau visage du pétrole au Québec, nous apprend que depuis 2015 seulement 18% du pétrole au Québec provient d’Outre-mer et 45% de l’ouest canadien et 38% des États-Unis!
On vous a devancé monsieur Courtemache. On avait déjà commencé à changer nos habitudes pour vous faire plaisirs et faire plaisirs à l’Alberta avant même que vous l’écriviez ici!
De plus l’Office nationale de l’énergie nous apprenait en 2017, que les raffineries de l’ouest n’avaient pas les capacités nécessaires pour nous fournir le pétrole léger nécessaire pour que nous puissions en acheter plus.
« La plupart des raffineries canadiennes, construites à une époque où l’offre de pétrole brut léger était abondante, n’ont pas été conçues pour traiter les volumes croissants de pétrole brut lourd issu des sables bitumineux. » C’est le cas notamment des raffineries du centre et de l’est du Canada, qui « importent d’importants volumes de pétrole brut, principalement léger ».
Et donc tout n’est pas aussi simple que de nombreux intervenants le pensent, dont vous-mêmes, un grand nombre d’Albertains aussi mais votre première ministre également à moins que cela est un rapport direct avec des élections qui se pointent le nez? Ou un manque de rigueur? D’honnêteté aussi? De capacité d’agir adéquatement?
Il est toujours plus facile, malheureusement qu’à court terme, de blâmer les autres pour ses problèmes que de les envisager et de faire de gros efforts pour les régler!
Comme tout ne se change pas comme de se retourner sur un dix cents, le temps est peut-être venu de préparer l’après pétrole bitumineux?
Il y a quelques mois, j’ai lu un rapport américain qui faisait état de nombreuses fuites qui sont systématiquement cachées par les pétrolières dans le but d’échapper à l’obligation de compenser les dommages environnementaux. Selon leur conclusion, le transport par train demeure le mode de transport le plus sécuritaire car en cas d’accident les dégâts sont plus limités et plus facilement contrôlés. L’exemple de la fuite dans le Golfe du Mexique en est la preuve la plus convaincante. La protection environnementale existe depuis plus de 40 ans dans les lois du Québec, une peine de 5 ans de prison est prévue pour les dirigeants d’entreprise délinquants en plus d’amende et de poursuite en dommages, mais ces lois ne sont pas appliquées, d’où la nécessité pour l’électorat de d’en faire une priorité nationale. S’il fallait qu’un dégât semblable à celui du Golfe du Mexique se produise dans le St-Laurent, ce serait une catastrophe écologique sans précédent, des dommages irréversibles pour notre faune aquatique. On a beau critiqué le Québec, combien de Canadiens savent, Québécois y compris, que le principal fournisseur du Québec en pétrole et gaz naturel est l’Alberta? Ce n’est pas l’Arabie Saoudite. Par ailleurs, le Québec se plaint-il des provinces qui n’ach Pas ses surplus d’électricité invendus? Le Québec respecte l’autonomie des provinces dans ces décisions, l’Alberta devrait en faire autant.
Sans pendre position, mais seulement introduire d’autres éléments d’interrogations qui avec la connaissance des lecteurs saurait mieux m’éclairer!
– La présentation d’un nouveau tracé plus au nord, serait-elle plus acceptable ? « Pas dans ma cours »
– Si aucun pipeline n’est construit vers l’est et avec l’augmentation de la consommation en carburant des Québécois dans les prochaines années signifierait (j’ai lu à ce sujet) qu’éventuellement, il y aurait augmentation voire doublement du nombre de wagons circulant sur les rails: Probabilité d’incident, rappelons-nous Lac Mégantic.
Encore plus de wagons citernes réservés par les pétrolières pour ce transport vers l’est qui plus est, sur des voies ferroviaires achalandées et saturées et, sachant que les pétrolières paient mieux leur location que le grain.
Conséquence, embouteillages des grains de l’ouest, d’où concurrence à la hausse pour réserver des wagons sur les rails, signifiant, prix des grains à la hausse (panier d’épicerie à la hausse).
Entre deux maux, serait-il moins pire d’accepter un nouveau pipeline versus mes interrogations « avancées » ?
Y aurait-il une étude « neutre » qui aurait déjà cerné globalement l’ensemble de ces informations.
À ma première lecture de ce forum, très intéressant et merci de m’éclairer
Votre solution est donc de surtaxer les albertains. Ce plan a-t-il bien fonctionne au Quebec les 50+ dernieres annees? M. Fortin, la reponse n’est presque jamais de hausser les impots et creer des gouvernments lourds et souvent incompetents, sans oublie la corruption. Les albertains ont choisi des gouvernements provincials responsables (au moins la plupart du temps), qui facilitent l’esprit entrepreneurial des citoyens, et une econome plus agile. Mais un programme de perequation qui transfere des dizaines de milliard de dollar par annee, durant les periodes creuses pour subventionner des programmes sociales non productives dans d’autres provinces est dur a digerer.
MathieuA si l’Alberta doit donner à d’autres selon des calculs établis ça ne doit pas être une période si creuse que ça!
Et puis, un gouvernement de l’Alberta qui persiste à ne pas regarder vers l’avenir, qui ne l’a pas fait avant évidemment non plus, et qui ignore volontairement la réalité en perpétuant les mêmes mirages sans commencer à penser à diversifier, c’est responsable ça?
Good article, one comment. With Alberta’s economy in a slide, is it not true that the average wage will also drop, thus equalization payments should also drop?
Every Canadian contributes to the program except for the territories. Albertans and Quebecers alike both contribute money in that big pot. Since Quebec GDP is higher than Alberta, Quebec sends more money to the program. As long as the Canadian economy grows, so will the money available in the program. If the Albertan economy and wages shrink, Albertans will end up paying less contribution to the program while Ontario and Quebec for example will contribute more if their economy grows.
PÉRÉQUATION. La péréquation nous invite à faire des choix budgétaires irresponsables, que nous n’aurions pas les moyens de nous payer sans l’argent des autres. Pour la toucher, il faut prouver qu’on en a besoin; c’est-à-dire, en taxant au maximum les contribuables!
Wow!
« Pour la toucher, il faut prouver qu’on en a besoin; c’est-à-dire, en taxant au maximum les contribuables! »
Quelle loi et quel article le prescrit Michel Morin?
N’importe quoi!
Donc pour vous sous-taxer la population est une mauvaise décision, désolé mais pas pour moi, la mauvaise gestion est le trop grand nombre de programmes sociaux et le fait que plus des 33% de québécois ne paient pas d’impôts car trop facile ici de ne pas travailler.
Un autre wow Hudon!
Trop facile ici de ne pas travailler…
Et ceux qui ne travaillent pas, je suppose, selon vous, vivent bien ou sont des voleurs?
N’importe quoi!
Nonobstant tout ce qui est écrit dans l’article, quelqu’un peut me faire savoir pourquoi le Québec est TOUJOURS dans les provinces Canadiennes qui reçoivent de la péréquation et JAMAIS dans celles qui y contribuent?
Le Québec fit partie du même Canada que les autres provinces non?
Vous trouvez ça normal? Pas moi.
Dans les circonstances, tel que le tout est conçu et appliqué, c’est effectivement tout à fait normal François 1!
Très intéressant, en particulier le parallèle entre l’Alberta et la Norvège. Si j’ai bien compris, les budgets provinciaux ont un impact sur le calcul de la péréquation. Par exemple, si l’Alberta augmente ses impôts de $1000 par contribuable par an, et que rien d’autre ne change, le taux d’impôt moyen au Canada va augmenter au delà de 16%, et le calcul de la péréquation sera affecté, augmentant le montant alloué au Québec?
Très intéressant, en particulier le parallèle entre l’Alberta et la Norvège. Si j’ai bien compris, les budgets provinciaux ont un impact sur le calcul de la péréquation. Par exemple, si l’Alberta augmente ses impôts de $1000 par contribuable par an, et que rien d’autre ne change, le taux d’impôt moyen au Canada va augmenter au delà de 16%, et le calcul de la péréquation sera affecté, augmentant le montant alloué au Québec?
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