
Quels enjeux se révèlent prioritaires pour les Israéliens ?
Les questions socioéconomiques ont été au centre de la campagne électorale. Le parti centriste de Yaïr Lapid a martelé le thème du « partage du fardeau » et a plu en demandant l’élargissement de la conscription aux ultraorthodoxes [actuellement dispensés du service militaire] ainsi que des mesures économiques pour protéger les classes moyennes. Netanyahou devra en tenir compte.
Quel avenir pour la question israélo-palestinienne ?
Absente des élections, elle ne devrait pas devenir une priorité. Et rien n’indi-que que Washington, qui a beaucoup de poids dans ce dossier, s’investira davantage. Il faudra toutefois voir l’influence qu’aura Yaïr Lapid – qui est en faveur d’une relance des négociations israélo-palestiniennes – sur le gouvernement Netanyahou.
Peur-on s’attendre à une nouvelle approche envers l’Iran ?
Cette question transcende les clivages partisans. Mais les partis du centre, sans s’opposer à des frappes contre les sites nucléaires iraniens, veulent une concertation avec les États-Unis, critiquant ainsi la position unilatéraliste de Netanyahou. Sur ce point, les centristes pourraient influencer l’approche du gouvernement.