

Incroyable, mais cette grande mosquée de terre tient toujours debout malgré ses 682 ans! C’est le Mansa Moussa, l’empereur du Mali, qui a ordonné sa construction au retour de son pèlerinage à La Mecque. La mosquée de Djingareiber doit sa survie au climat sec du Sahara.

Incroyable, mais cette grande mosquée de terre tient toujours debout malgré ses 682 ans! C’est le Mansa Moussa, l’empereur du Mali, qui a ordonné sa construction au retour de son pèlerinage à La Mecque. La mosquée de Djingareiber doit sa survie au climat sec du Sahara.

Tombouctou est un enchevêtrement de ruelles de sable. Au hasard des tournants, on croise un troupeau de chèvres, un dromadaire ou cette femme qui lave du riz pour le repas du soir.

Les familles pauvres vivent dans des tentes de peaux, comme celle-ci. Les gens vivant ici fabriquent des briques de banco (terre argileuse, paille et eau) avec lesquelles sont construites les maisons des plus riches.

La plus grande bibliothèque de Tombouctou. On trouve derrière les murs de l’Institut Ahmed Baba plus de 20 000 manuscrits anciens. Le plus vieux date de 1204!

Aux 15e et 16e siècle, Tombouctou était l’Oxford de l’Afrique. Plus de 25 000 étudiants du monde arabe y séjournaient, certains venant d’aussi loin que Bagdad. La plupart fréquentaient l’université de Sankoré (sur la photo), qui sert aujourd’hui de mosquée.

Boubacar Sadeck est le dernier copiste à Tombouctou. Il reproduit, avec la patience d’un moine, les manuscrits ayant appartenu à ses ancêtres pour les vendre aux touristes.

La collection de manuscrits de Boubacar Sadeck se trouve dans cette maison abandonnée, autrefois propriété de son grand-père.

Le soleil filtre par les trous du plafond. La poussière est partout. L’air est irrespirable. Boubacar Sadeck montre des pages dévorées par les termites. Il ne peut protéger ses manuscrits, faute de moyens.

Au grand marché, on se croit dans une scène de la Bible. Ici, c’est le département des chèvres.

Le marché se tient à 20 km au sud de la ville, sur la rive nord du fleuve Niger. Les marchands et les clients de l’autre rive arrivent en pirogue.

Chez les Touaregs du Sahara, ce ne sont pas les femmes mais les hommes qui se voilent le visage. Le voile est une protection contre le mal, mais aussi contre les brûlures du soleil et le sable du désert.

Ici, on vend des blocs de sel. Depuis des siècles, le sel fait vivre les marchands du coin. La roche blanche provient de la mine de Taoudenni, à 16 jours de dromadaire au nord. Elle arrive à Tombouctou sous forme de barres, attachées sur le dos des bêtes.

Ce tacot du désert s’apprête à partir avec un chargement de bois sur le toit et 15 personnes à bord!

Tombouctou baigne dans la poussière du désert. Ça et là, les antennes sur les toits rappellent que nous sommes bien au 21e siècle.