10 États ont lancé ou commandité des attaques
69 pays touchés
6 pays ont attaqué leurs propres ressortissants
Le Canada a été la cible d’au moins cinq attaques, dont une menée par un groupe affilié à la Russie, qui a compromis l ’Agence mondiale antidopage, établie à Montréal.
Les pirates nord-coréens ont deux objectifs : espionner la Corée du Sud ou détourner de l’argent pour leur régime en manque de capitaux. En 2016, ils ont volé 81 millions de dollars américains à la Banque centrale du Bangladesh.
Les États-Unis ont été victimes de 27 attaques, dont 3 qui ciblaient leur système politique.
La campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, en France, a été ciblée sans succès par Fancy Bear, un groupe de pirates particulièrement actif affilié à la Russie.
Les attaques chinoises, qui ont fait des victimes dans 29 pays, sont essentiellement motivées par l’espionnage — militaire, politique, commercial ou industriel.
Une opération d’espionnage menée par le groupe de pirates Rocket Kitten, affilié à l’Iran, a touché des systèmes informatiques dans 15 pays, dont le Canada.
La Russie est le mauvais garçon du Web, avec 29 attaques depuis 2015. Ses assauts féroces et répétés envers l’Ukraine ont pour but de tester son arsenal numérique, estiment certains experts.
Une opération des États-Unis vise depuis des années le programme nucléaire nord-coréen, ce qui n’a pas empêché le régime de Kim Jong-un de se doter d’un missile capable d’atteindre le
En décembre 2015, des pirates russes ont plongé 230 000 Ukrainiens dans le noir. De quoi inquiéter tous les distributeurs d’électricité dans le monde, dont Hydro-Québec.
(Source : Council on Foreign Relations)
Cet article a été publié dans le numéro de mars 2018 de L’actualité.