Destinations en péril

Que ce soit en raison des changements climatiques, de la pollution ou de la surabondance de touristes, de nombreux sites de la planète sont menacés. À visiter avant qu’il soit trop tard !

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– En Italie, la tour de Pise s’incline un peu plus chaque année – un jour, un séisme en viendra à bout -, alors que Venise s’enfonce de six millimètres tous les ans. Pis : les eaux de sa lagune montent et on tarde à aménager un barrage de régulation.

– Bon an, mal an, le réchauffement climatique fait se réduire les glaciers comme peau de chagrin. Celui du Kilimandjaro a perdu 90% de sa superficie, 75% des glaciers suisses pourraient disparaître d’ici 2050, et on estime que ceux du Glacier National Park, au Montana, auront totalement fondu d’ici 2030.

– Les façades monumen­tales de Petra, taillées dans le roc du désert de Jordanie, et les fabuleux « temples-montagnes » d’Angkor, dans la jungle cambodgienne, risquent de continuer à se dégrader, vu les complexes hôteliers en cours de construction et les liaisons aériennes qui s’y multiplient.

– L’élévation du niveau des mers pourrait bientôt transformer certaines îles en lieux de plongée, à commencer par les Maldives et certains atolls de Micronésie, dans l’océan Indien, et Tuvalu, petit État à mi-chemin d’Hawaï et de l’Australie.

– Devant l’affluence des touristes, on a déjà fermé la grotte de Lascaux, en France, des tombeaux de la Vallée des Rois, en Égypte, et voilà qu’on songe à interdire l’accès au Taj Mahal.

– Six projets de barrages menacent les 4880km du Mékong, ce splendide fleuve qui traverse et nourrit six pays d’Asie, et qui est déjà aux prises avec la pollution et des barrages existants.

– Enfin, la pollution, le réchauffement et l’acidification des océans tuent à petit feu les barrières de corail : 58% d’entre elles sont en péril, rapporte l’Unesco.

Pour en savoir plus : Frommer’s 500 Places to See Before They Disappear, Wiley Publishing, 2008, 472 p.