
Ce pays doit réunir 54 milliards d’euros d’ici 2013 pour retrouver l’équilibre budgétaire. Or, le siège de l’Église catholique touche un milliard d’euros par an, provenant de l’impôt payé par les contribuables. Tous ses biens immobiliers sont aussi exonérés d’imposition municipale.
« Le plan de sauvetage fait payer tous les travailleurs, sauf eux, dit la Milanaise Giulia Crivellini, une instigatrice du mouvement. L’effort doit être fourni par tous. Surtout en temps de crise. »
Le Vatican est outré. « Chaque paroisse offre des services de solidarité peu communs », rétorque le cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne.