
« Ces accusations sont fausses, affirme dans un communiqué Afifa Azim, directrice générale du Réseau des femmes afghanes. Les centres sont inspectés scrupuleusement par différents organismes gouvernementaux, pour s’assurer de leur conformité aux bonnes mœurs. » Quatre autres organismes de défense des droits des femmes et la sous-ministre des Affaires féminines, Syeda Mostafavi, se sont joints au Réseau pour réclamer des excuses de la part du ministre Ghalib, qui n’a toujours pas obtempéré.
Il n’existe aucune statistique officielle quant au nombre de femmes victimes de violence domestique en Afghanistan, où 14 centres accueillent les femmes – et leurs enfants – qui fuient un mari agresseur ou un mariage forcé.