La planète sue, le terrorisme fleurit

Avec la hausse des températures, on assiste à la prolifération des actes terroristes. Une étude a démontré que les deux phénomènes sont liés.

Les changements climatiques sont l’une des causes du génocide au Darfour. (Photo : Orjan F. Ellingvag / Corbis via Getty Images)

Les changements climatiques favorisent la montée du terrorisme dans certaines régions du globe, conclut une étude publiée fin avril par le groupe de réflexion allemand Adelphi, spécialisé en climat, environnement et développement. Bien au fait de ce phénomène, Stéphane Leman-Langlois, professeur à l’Université Laval et directeur de l’Équipe de recherche sur le terrorisme et l’antiterrorisme, fait le point.

Comment les changements climatiques et le terrorisme sont-ils associés ?
Les changements climatiques peuvent réduire énormément les ressources naturelles disponibles dans un pays, ce qui va ensuite causer des déplacements de population, des tensions, et la perte de l’autorité des États dans certaines régions. Dans de nombreux cas, des conflits ont résulté de l’avancée du désert, qui mine l’agriculture, ou de l’assèchement des lacs où il y avait de la pêche.

Avez-vous un exemple concret ?
La Syrie. Des épisodes de sécheresse provoquent un important exode rural, estimé jusqu’à présent à 1,5 million de personnes. Or, les villes ne sont pas prêtes à recevoir tous ces gens fuyant les campagnes et n’ont pas d’industries pour les faire travailler. C’est la configuration parfaite pour l’avènement du terrorisme et des conflits armés.

Sachant cela, y a-t-il moyen de prédire de nouveaux foyers de terrorisme ?
Oui. Là où il y a recul des zones côtières, progression du désert ou assèchement d’une rivière qui sert de moyen de survie pour une population, on a une zone potentiellement explosive. Le changement climatique n’est qu’un facteur ; l’issue dépendra de la gestion de ces crises climatiques, de la réaction des autorités locales, du déploiement de l’aide internationale…

Comment s’assurer que ces situations ne dégénéreront pas ? Quelles solutions s’offrent aux États ?
Grosso modo, ils doivent veiller à absorber et à amortir les mouvements de population, surtout par des programmes de développement. Il faut éviter d’aborder ces mouvements comme des menaces à la sécurité et de s’y attaquer par la répression.

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Au sujet de la Syrie, si le gouvernement syrien avait eu la sagesse d’installer des usines de dessalement de l’eau de mer pour produire de l’eau indispensable aux cultures végétales, ainsi que pour répondre aux besoins de la population, il n’y aurait pas eu de révolte du peuple. Malheureusement, Bachard el-Assad a préféré utiliser l’argent pour l’achat d’armes plutôt que de penser au bienêtre de la population. Dommage que ces politiciens souffrent d’égocentrisme et de courte vue. C’est très regrettable de voir un si beau pays avec une histoire fabuleuse et de magnifiques monuments historiques être détruit de la sorte.

@ Morenito,

La Syrie est effectivement en situation de « stress hydrique », la consommation d’eau dépasse la capacité de renouvellement naturelle de ses nappes phréatiques. Son climat global est aride.

Pratiquement la Syrie n’est pourtant pas dans une situation en termes de réserves moins bonne que celle des pays voisins.

Bien que la possibilité de dessalement de l’eau ait été écartée (car considérée comme trop onéreuse), cela fait une trentaine d’années que ce pays avait commencé à se doter d’infrastructures à fin d’améliorer la gestion de cette ressource partout au pays.

Bien sûr les acquis en ce domaine sont en grande partie perdus en raison du conflit, on le voit actuellement pour l’approvisionnement en eau de Damas notamment, lequel est compromis.

La sécheresse qui a sévit dans cette région entre 2006 et 2010 a probablement été un facteur d’exaspération de la population ; la sécheresse n’a pas sévit qu’en Syrie et elle n’a pas eu les mêmes effets partout.

S’il est vrai que le caractère répressif du clan Assad et des milices du Parti Baas financées par la famille Makhlouf n’ont rien arrangé à l’affaire…. Il n’en demeure pas moins que la Syrie figurait comme un des rares États laïc de la région.

Ainsi, les causes du conflit syrien sont multiples. L’armée syrienne au moment où a commencé le conflit n’était certainement pas une de celles qui était parmi les mieux équipées de cette région. N’oublions pas qu’une des raisons de cette guerre est directement liée à l’envahissement de l’Irak, puis la montée de la résistance à la domination occidentale dans cette partie de Moyen-Orient.

Une colère assez bien récupérée par plusieurs formes d’intégrismes religieux.

— Cette problématique était déjà présente depuis pratiquement 1916 avec le déclin et la fin du régime Ottoman. Pas vraiment de changements climatiques à cette époque-là.

Un acacia ne tombe pas à la volonté d’une chèvre maigre qui convoite ses fruits. — Proverbe Africain

Une des questions simples qu’on pourrait ou devrait se poser, c’est de savoir si les changements climatiques sont un facteur déterminant de divers conflits ou si c’est plutôt un facteur exacerbant dans divers conflits existants ou en devenir ?

Si par exemple des miliciens armés entrent dans un village qui pourtant disposait d’un puits, choisissent de dynamiter le puits, brulent le village, détruisent les récoltes et emportent les animaux…. Est-il normal dans ces conditions que les habitants survivant du village choisissent la voie de l’exode, si l’État ne peut ni les protéger ni/ou leur fournir l’aide et l’assistance adéquate pour reconstruire leur communauté ?

Est-ce que les changements climatiques forment un lien de cause à effet ou un lien circonstanciel seulement qui illustre notre incapacité dans la vie de tous les jours de régler de la bonne façon toutes sortes de situations ?

Aux États-Unis, les promesses sans lendemain de Donald Trump auront des conséquences à très court terme. Ses politiques sont entrain d’isoler ce pays dans un carcan qui auroa des répercussions désastreuses durant une ou deux décennies. Les « jobs » ne reviendront pas. C’est un fait incontestable.

La Californie et la Floride manque gravement de personnel au point où la primière récolte fut un désastre pour les deux États et se préparent à un second désastre plus dévastateur alors que les travailleurs saisonniers ont été refoulés à la frontière en plus des sans papiers qui ne se présentent plus sur les fermes après les nombreux « raid » de février et mars 2017 qui se poursuivent.

Payer le plein prix, comme il devrait être, les fermiers de Californie coupent des milliers d’arbres fruitiers depuis février dernier pour conserver les plus productifs mais ont fait entendre au Gouverneur de l’État qu’ils se dirigent tous vers la faillite. Leur situation est d’autant plus difficile à cause des problèmes de nape phréatique qui est sèche sur plus de 21,000 miles carrés soit en peu plus du tiers des terres arabes.

En Floride, les problèmes sont tout aussi désastreux. 27% de la première récolte est demeuré dans les arbres.

Pour l’ensemble des États-Unis, six mois sont passé sans création d’emplois stables, permanent et à temps plein, en fait la progression est rachitique lorsque comparé aux annnées passées. Le nombre de faillites personnelles et d’entreprises augmentent à des taux jamais vu dans toute l’histoire des USA, elles ont déjà dépassées au 31 mars dernier, le nombre moyen des cinq dernières années, prises sur 12 mois. La dette au 31 mars était près de 400 milliards, soit 130 milliards au delà de la moyenne des cinq dernières années à pareil date.

Note : L’année financière des États Unis est le 30 septembre de chaque année. Les données pour la moitié de l’année, le 31 mars vient tout juste d’être rendu public.

La valeur des faillites a augmenté de 231% du côté personnelles et 446% du côté entreprises. Le nombre de demande de soumission au « chapter 11 » de la loi sur les faillites a diminué de 40%, les entreprises sachant qu’elles ne pourront s’en sortir d’une façon comme d’une autre. Le haut taux de faillite est dû à l’effet domino d’une entreprise sur plusieurs autres.

L’équité, i.e. l’avoir propre des entreprises a diminué à 39% alors qu’en septembre 2007, il s’agissait de 53%. Les entreprises sont endettées et le prix des actions ne représentent plus leur valeur intrinsèque.

La dette de l’État fédéral par habitants est de 61,000$ et de 166,000 par famille. L’actif de chaque citoyen est de 440,000$ alors que la dette de chacun de ceux-ci est de 890,000$. Chaque citoyen à donc une dette deux fois plus élevé que ce qu’il possède, i.e. en fait ils ne possèdent que 33% (équité) de leurs biens, économies personnelles, pension de retraite etc.

Selon plusieurs Bureau des statistiques des États-Unis, le nombre de mises à pieds est presque trois plus élevé que les emplois à temps partiel. Ce ceux-ci il n’y a que 37% qui auront droit à l’assurance chômage puisque le reste travaillait sous contrat, une méthode de plus en plus en vogue aux USA depuis 2008 afin de diminuer les paiements en avantages sociaux tels qu’une pension de retraite, sans toutefois s’y limiter.

Les citoyens commencent déjà a brasser la cage à Donald Trump et pour le moment il ne s’agit que de « discussions » sur les blogs. L’avenir nous démontrera qu’à force de perdre tout ce qu’ils ont, les Américains pourraient de fort probablement sortir dans la rue. Nous pourrions assister d’ici deux années à des tourments d’une ampleur sans précédent.

Il y a eu des conflits dans le passé souvent beaucoup plus meurtriers que ceux actuellement en activité, que l’on pense aux deux Guerres Mondiales, qui se sont déroulés alors que l’humanité ne faisait pas face à des changements climatiques…

Des explications à ce mystère quelqu’un?

Pourquoi personne ne met en cause la croisance démographique ?
Si a un endroit donné il y a assez d’eau pour 100 personnes et que dix ans plus tard ils sont 200. Est ce que le problème est un manque d’eau (dont la quantité n’a pas changé) ou un surplus de personnes (qui a doublé) ?

Because children and families are the best pressure points ever. And capitalists don’t want to lose them because they need to press people work in hated and stupid jobs. Not so many ways to do that. You would do much more for your wife and kid than for yourself. This is how people are turned into conformists and instead of fighting do slavery. So there are no public discussions on overpopulation issues and politicians keep running with rotten agendas of God, family and conformist virtues. The whole western culture is totally focused on making pairs, ‘making love’, these actions taken with no responsibility as to the planet. The main message is ‘Be sexy and healthy to have an ability to reproduce’ and people take it and eat it without thinking. Most terrorists are people having some issues with realizing their sexuality while those issues could be solved easily by medical means and by culture altered, the later is of course not so easy.

La nature trouvera simplement un moyen de réguler la population humaine.
On a pas de prédateur naturel… à part nous même.