Si les deux années de pandémie nous ont appris une leçon, c’est que nous n’avons plus le luxe de combattre une seule crise à la fois. Le même constat s’impose dans le contexte de l’horrifiante agression russe en Ukraine, où Vladimir Poutine déploie le gaz naturel comme arme de guerre.
Le secteur pétro-gazier est vital pour l’économie russe : il représentait 19,2 % du PIB en 2019, avant la pandémie. Selon l’agence de presse britannique Reuters, la Russie amassait en octobre dernier 500 millions de dollars américains par jour grâce aux revenus du pétrole et du gaz.
Au cours des derniers mois, la Russie a réduit son offre de gaz en Europe d’environ 25 %, malgré une augmentation de la demande après la crise économique de 2020. Cette nouvelle avait mené à la fin janvier Fatih Birol, chef de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), à accuser la Russie de fomenter une crise énergétique, dans une entrevue accordée au journal britannique The Guardian.
La dépendance européenne au gaz, particulièrement celle de l’Allemagne — qui abandonnera totalement le nucléaire à la fin 2022 —, a donné à Poutine un pouvoir qu’elle continue de nourrir. Depuis 2015, l’Allemagne et la Russie menaient des négociations intenses autour d’un nouveau gazoduc majeur de la société d’État russe Gazprom, qui promettait de relier les deux pays en passant par la mer Baltique et de chauffer 26 millions de foyers allemands. L’avenir de ce pipeline est désormais incertain, car le chancelier allemand, Olaf Scholz, en a brusquement suspendu la mise en service il y a deux semaines.
Il n’en fallait pas plus pour que les apôtres canadiens des énergies fossiles s’empressent de réclamer de nouveaux moyens d’accroître les exportations de gaz, au détriment de la crise climatique ainsi que des droits et de la souveraineté autochtones. Tim McMillan, président de l’Association canadienne des producteurs pétroliers et gaziers, signait une lettre d’opinion dans le Calgary Herald selon laquelle le manque de capacité d’exportation de gaz naturel affaiblissait l’influence internationale du Canada. Jason Kenney, premier ministre de l’Alberta, affirmait sur Twitter que construire des pipelines permettrait de dégriffer Poutine. L’argument a rapidement été repris par Pierre Poilievre, candidat à la chefferie conservatrice. Carl Vallée, ancien conseiller du premier ministre Stephen Harper, suggérait de ressusciter le défunt projet GNL Québec, malgré l’évaluation défavorable du BAPE. Jeudi dernier, le député conservateur Michael Chong a déposé au Parlement une motion demandant « des mesures pour garantir que de nouveaux gazoducs puissent être approuvés et construits jusqu’à la côte atlantique, reconnaissant l’énergie comme vitale pour la défense et la sécurité du Canada et de l’Europe ».
Cette guerre insensée et ses conséquences humaines devraient plutôt être l’occasion pour les États solidaires avec le peuple ukrainien de rompre leur dépendance aux autocrates pétroliers, d’augmenter leur sécurité énergétique et de désamorcer l’arme de guerre que déploie Poutine, tout en évitant les effets les plus catastrophiques des changements climatiques.
Le 28 février dernier, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publiait son rapport sur les impacts environnementaux et l’adaptation à ceux-ci, qualifié par le secrétaire général de l’ONU d’« atlas de la souffrance humaine ». À la réunion virtuelle de la veille, Svitlana Krakovska, chef de la délégation de l’Ukraine, a déclaré — avant de devoir partir à cause des bombes — que « les changements climatiques provoqués par l’humain et la guerre en Ukraine ont les mêmes racines : les combustibles fossiles et notre dépendance vis-à-vis d’eux ».
Il faut donc aborder ces crises convergentes du même coup et à la source, et il est maintenant évident qu’il n’y a pas de sécurité énergétique sans transition énergétique. Sur l’échiquier économique mondial, la Russie n’est pas une superpuissance (son économie est de la même taille que celle de l’Italie) ; c’est un État pétrolier, qui bénéficie des prix élevés du pétrole et qui a donc peu d’intérêt à ce que le système international soit stable. L’Europe et le monde doivent accélérer l’efficacité énergétique et la transition vers les énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire, qui sont plus stables, moins chères et plus rapides à déployer que les énergies fossiles. Et, surtout, il est beaucoup plus difficile pour un chef d’État malveillant de contrôler le soleil et le vent à des fins géopolitiques. L’Allemagne semble en avoir bien pris note : elle s’est engagée à accélérer ses investissements dans les énergies solaire et éolienne, devançant la date butoir pour que son électricité soit entièrement renouvelable en 2035, ce que rapportait l’agence Reuters le 28 février.
Et ce n’est pas seulement l’Allemagne : le 3 mars 2022, l’Agence internationale de l’énergie a publié un plan en 10 points sur la sécurité énergétique européenne, qui décrit comment le bloc peut réduire sa dépendance à l’égard du gaz russe d’ici l’hiver prochain. Le plan est cohérent avec les politiques climatiques de l’Union européenne, le Pacte vert pour l’Europe et « Fit for 55 », la feuille de route de l’Union européenne pour une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030. Grosso modo, on y recommande l’augmentation rapide et massive du solaire et de l’éolien, des thermopompes et du stockage par batterie comme solutions pour protéger les consommateurs des prix volatiles qui résultent de la dépendance de l’Europe aux importations étrangères de pétrole et de gaz.
Le plan de l’AIE comprend également une proposition de taxe sur les bénéfices exceptionnels des compagnies pétrolières et gazières, qui encaissent présentement des profits records en raison des prix élevés des combustibles. Une fuite de communication de la Commission européenne rapportée par Reuters confirmait que la Commission irait en ce sens la semaine prochaine. Cette taxe redirigerait jusqu’à 200 milliards d’euros vers des investissements dans les énergies renouvelables, des rénovations écoénergétiques et le soutien aux foyers les plus vulnérables.
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Malgré la gravité de la crise, plusieurs pays exemptent pour l’instant le pétrole et le gaz de leurs sanctions contre la Russie (le Canada a décrété un embargo sur les importations de pétrole russe, mais ces dernières sont inexistantes depuis 2019). Il serait intéressant de voir la vice-première ministre Chrystia Freeland, qui a mené la charge des sanctions envers la Banque centrale russe, déployer le même zèle pour accélérer la transition énergétique du Canada et du monde. Les revenus fossiles de la Russie se retrouvant ainsi compromis, celle-ci serait fortement touchée. Un bon endroit où commencer serait le rejet du projet pétrolier Bay du Nord, au large de Terre-Neuve-et-Labrador.
Les investissements du secteur financier canadien en Russie, sous la gouverne de son ministère, auraient également intérêt à être examinés. Une nouvelle étude de l’organisme environnemental international Stand.earth montre que Manuvie, RBC, CIBC, BMO et d’autres ont des investissements dans les trois plus grandes sociétés pétrolières et gazières de Russie — Gazprom, Lukoil et Rosneft — qui s’élèvent collectivement à 140 millions de dollars. Interrogées par le Globe and Mail le 2 mars dernier, la plupart des institutions n’ont pas précisé si elles comptaient se départir de leurs actifs russes.
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Plus que jamais, les crises auxquelles l’humanité doit faire face sont emboîtées les unes dans les autres comme des poupées russes. Maintenant que les effets de la convergence des crises se font sentir à un degré extrême, nous ne pouvons plus nous permettre des réponses fragmentaires. Le moment est venu de troquer les approches inefficaces contre une transformation profonde et stratégique de nos systèmes, pour favoriser la paix et la stabilité et protéger les populations — autant des tirs d’une armée que des conséquences les plus dévastatrices des changements climatiques.
Les 5 principaux partenaires économiques de la Russie sont par ordre décroissants : la Chine (loin devant), l’Allemagne, les Pays-Bas, les États-Unis, la Turquie. Si la Russie perd la clientèle de l’Allemagne, c’est une part non négligeable de la production allemande qui ne trouvera pas preneur. Ces 5 pays constituent quelques 86,9% des exportations russes (chiffres de 2021).
Pour garantir sa stabilité économique les russes ont absolument besoin de leurs partenaires, cependant l’inverse reste vrai.
Pour le moment, les exportations d’énergie et de carburants représentent 53,8%. C’est considérable, si ce n’est que la part attribuable à d’autres produits et services était quasi nulle voici presque 20 ans. Ainsi la Russie diversifie son économie. Elle exporte de plus en plus d’électricité, réduisant la part des hydrocarbures. Les livraisons d’essence ont baissé. Ce qui veut dire que ce pays sait que la part des revenus énergétiques fossiles sera invariablement en baisse.
Cette nation mise-t-elle sur l’exportation de métaux. En sorte que la hausse du cours de l’aluminium profite-t-il toujours aux russes. Le prix de plus en plus élevé des grains – dont le blé – profite-il à la Russie — qui rappelons-le -, à l’accession au pouvoir de Poutine était obligée de d’importer du grain, qui depuis est parvenue au rang de 3ième exportateur de grain au monde.
Il est beau de parler de transition énergétique, si ce n’est que cette transition ne sera pas complétée de sitôt. Dans le monde nombre de pays ont besoin du grain russe pour assurer la survie alimentaire. Ni les États-Unis, ni le Canada ne peuvent accroître leur production céréalière en un rien de temps pour suppléer à cette l’offre.
Pas plus tard qu’aujourd’hui, la Hongrie a déclaré qu’elle continuerait d’acheter du gaz russe malgré l’embargo projeté.
Une transition dans l’ordre, ne peut être réellement accélérée que dans un climat de stabilité et de paix ; ce climat serein passe par une volonté partagée de coopérer avec la Russie pour longtemps et non par un climat incessant de rivalité et de confrontation qui perdure depuis 1947.
Récemment, le candidat à la présidence de la République française Jean-Luc Mélanchon déclarait que la France devrait sortir de l’Otan, qu’il était temps d’entendre le discours des « altermondialistes » qui souhaitent substituer une alliance climatique assurant une stabilité de la transition écologique à ces alliances militaires qui jusqu’à présent n’ont pas démontré qu’elles œuvrent réellement pour la paix.
Les sommes attribuées (environ 2% à 3,5% du PIB de la France) dans cette présence militaire, seraient entièrement investies dans l’environnement. C’est par de courageuses décisions politiques qu’on parviendra à compléter cette transition et non par des discours dissimulés qui en toute fin sèment la zizanie.
Effectivement comme vous l’écrivez «Il est beau de parler de transition énergétique, si ce n’est que cette transition ne sera pas complétée de sitôt» mais c’est aussi vrai que le remplacement des énergies fossiles fournies par la Russie par celle produite par d’autres pays, dont le Canada, ne le sera pas de sitôt et, surtout pas avant la fin de cette guerre. Construire de nouveaux pipelines est extrêmement long et coûteux dans les meilleurs circonstances et malgré les forces paramilitaires de la GRC qui protègent la construction de 2 pipelines dans l’ouest du pays, ces projets sont très en retard et extrêmement plus coûteux qu’on ne l’avait envisagé au départ.
Enfin prétendre que l’OTAN n’est pas nécessaire est rêver en couleurs. On aurait pu le penser il y a quelques années mais avec la présence d’un dictateur aussi imprévisible que Poutine et ses attaques répétées contre ses voisins, il a fait la preuve que l’OTAN est de plus en plus nécessaire, ce qui est une véritable tragédie parce qu’au lieu de s’attaquer au problème crucial des changements climatiques, on s’embourbe dans des guerres meurtrières causées par un dictateur paranoïaque assoiffé de pouvoir et d’empire. La zizanie a beau jeu de part et d’autre sauf qu’il y a un des joueurs qui ne joue plus, il a choisi de tuer.
@ NPierre,
Merci de me lire, c’est un grand honneur.
Je ne voudrais pour rien au monde partir une quelconque polémique avec vous ; si ce n’est que lorsque vous écrivez : « Enfin prétendre que l’OTAN n’est pas nécessaire est rêver en couleurs. » Je me demande vraiment si vous savez bien de quoi exactement vous parlez.
En ce qui me concerne, je me suis contenté de relayer une récente déclaration faite par le politicien Français Jean-Luc Mélenchon qui n’engage que lui-même et sa formation politique dans ce débat. Il estime que la France devrait quitter l’Otan, il n’a jamais affirmé qu’il faille dissoudre cette organisation militaire supranationale qui n’a rien de démocratique. C’est à chacun des pays membres d’en décider.
L’Otan a été l’objet de vives critiques au fil du temps, sa doctrine initiale, a beaucoup évolué depuis sa création. Tout spécialement depuis son ouverture aux pays anciennement membres du « Pacte de Varsovie ». J’aimerais encore vous signaler – pour votre gouverne – que les armes ont pas mal évolué en 75 ans, en sorte que la puissance de frappe (théorique) de cette organisation est susceptible de détruire n’importe quel pays de la planète, surtout si cette organisation fait usage de l’arme atomique pour régler un conflit. Les règles d’engagement ne sont pas du tout claires quant à la nature et aux limites des assignations.
Alors quand vous dites que Poutine a choisi du tuer, vous manquez quelque peu de discernement. Dans la petite région du Donbass, l’armée régulière ukrainienne a tué au minimum 13000 hommes civils, femmes, vieillards et enfants. Si la Russie n’était pas intervenue ces jours derniers, l’armée ukrainienne qui a déchiré les « Accords de Minsk » avait posté suffisamment de soldats et d’équipements militaires (interdits par les Accords de Minsk) pour reprendre ces territoires sécessionnistes par la force. Donc plus de victimes civiles. Autant que je sache, il existe un droit des peuples à l’autodétermination.
La guerre en Afghanistan placée sous le haut commandement de l’Otan a occasionné de nombreuses pertes civiles également, comme il n’y a pas de statistiques officiels, l’ONU a évalué ces pertes entre 32000 et 60000 vies perdues. L’armée canadienne fut partie prenante de cette mission. Nombre de nos soldats souffrent encore de troubles post-traumatiques.
On garde sous silence les mouvements de l’armée ukrainienne survenus au cours de ces dernières semaines, alors que nos formateurs militaires Canadiens, ont formé dans l’éventualité d’une guerre contre la Russie quelques 50000 soldats Ukrainiens.
Je ne peux que déplorer que vos connaissances soient plutôt superficielles en rapport avec le sujet. Quant à mes positions, elles sont très claires : Je pense qu’il faut dépenser beaucoup plus pour l’environnement quitte à dépenser beaucoup moins pour tous les armements. J’ai besoin de respirer du bon air, la planète aussi.
Je veux bien moi que le 2% du budget pour le militaire soit transféré à l’environnement, mais comme on le voit présentement, il suffit d’un détraqué qui, lui, se sera armé jusqu’aux dents pour foutre le feu à l’étable des pays qui auront délaissé l’armement. C’est ce qui fait que l’OTAN a les pieds et poings liés et que l’Ukraine va crever la gueule grande ouverte sans avoir le moindre secours digne de ce nom. Oh! il l’a bien jouée sa carte le Poutine… et il ne faut pas oublier son petit copain d’en dessous qui, lui aussi, a des vues très précises et que nous connaissons tous. Lui non plus ne s’enfargera pas dans les fleurs du tapis. Y a un très énorme ¨reset¨ à faire dans nos organisations et notre vue globale du monde.
Vous dites: « ce climat serein passe par une volonté partagée de coopérer avec la Russie … »
Les deux dernières semaines ont montré que nous collaborions déjà beaucoup avec la Russie. Dans les 10 premiers jours de l’invasion, pas une journée ne passait sans que de nouvelles sanctions économiques soient imposées. Si la Russie avait été si isolée que certains le disent, la liste des sanctions applicables aurait tenu sur un Post-It: difficile d’appliquer des sanctions quand il n’y a pas d’échanges économiques au départ.
Toutes ces relations commerciales entre l’Occident et la Russie n’ont pas empêché le dictateur Poutine d’envahir des pays voisins et d’entretenir le rêve de retrouver son empire perdu.
@ C. d’Anjou,
Cela faisait un bout de temps que je n’avais eu le plaisir de vous lire.
Lorsque vous écrivez en conclusion de vos commentaires : « Y a un très énorme ¨reset¨ à faire dans nos organisations et notre vue globale du monde ». En français pour « reset », on pourrait parler de « réinitialisation », je vous suis 5/5. Le monde a changé depuis la fin de la 2ième guerre mondiale mais pas les institutions.
Certaines priorités ont changé, c’est le cas en matière d’environnement. La démographie est un facteur déterminant, les équilibres économiques se sont déplacés vers des pays émergeants.
En 2022, nous ne sommes qu’à l’orée du bois. En d’autres termes, nous ne sommes pas sortis du bois. Beaucoup de chemin reste à parcourir. Depuis le début de ce siècle, suite aux attentats du 11 septembre, les seules réponses trouvées pour garantir la sécurité dans le monde, cela aura été la guerre.
Finalement, j’aimerais rappeler quelques statistiques intéressantes :
Les États-Unis sont le premier pays exportateurs d’armes au monde avec 37% (chiffres de 2020)
La Russie vient en second avec 20% (chiffres de 2020)
Au niveau des exportations, les É-U représentaient en 2013 environ 29 %
La Russie 27%
La Russie et les États-Unis se livrent une concurrence féroce car sont eux-mêmes talonnés par : l’Allemagne, la Chine, la France et… l’Ukraine. Eh oui ! La douce Ukraine produit de l’armement et représente 3% des exportations… presque autant que le Royaume-Uni.
Faut-il s’étonner outre mesure dans cette course que les principaux fournisseurs d’armes (un marché très lucratif qui progresse en moyenne de 10% par an) soient aussi ceux qui soient le plus présents sur à peu près tous les fronts ?
@ Patrick Lepage,
Merci pour votre rétroaction. Je comprends que nous n’avons pas exactement la même interprétation des mots. Vous parlez ici de « collaboration » lorsque je parle plutôt de « volonté partagée de coopérer ».
Comme vous l’écrivez vous-même : « Les deux dernières semaines ont montré que nous collaborions déjà beaucoup avec la Russie. »
On peut en effet collaborer de manière informelle et sur de courtes périodes de temps. Si ce n’est que lorsqu’on est animé d’une volonté partagée de coopérer, cela dure très longtemps. Cela fait quelques décennies que les agences spatiales du monde entier coopèrent les unes avec les autres. La NASA a des relations étroites avec l’Agence Spatiale Russe (Roscosmos) et cela marchait très bien.
Ce qui illustre l’adage que « Quand on veut on peut ».
Dans le contexte de crise actuel, je ne crois pas qu’il y ait une grande volonté partagée. Alors « collaborer » comme vous dites, cela ne sert qu’à gagner un peu temps.
Enfin, je remarque que vous prêtez beaucoup de mauvaises pensées à Poutine, je ne sais comment vous les validez, ce serait selon moi un euphémisme que de croire qu’en dehors de Poutine, que tous les êtres qui peuplent ce monde soient tous des gentils et des bons. Chacun fait selon ses moyens.
En ce qui me concerne, j’ai toujours été méfiant de toutes formes de nationalisme, je lui préfère l’internationalisme. La planète appartient à tous également, c’est pour cette raison que nous devrions mettre un point d’honneur à la protéger.
Putin pas poutine…..