
Les cérémonies entourant l’assermentation du prochain président des États-Unis commenceront le 19 janvier, lorsque le président désigné se rendra déposer une gerbe de fleurs au cimetière national d’Arlington, en Virginie. Donald Trump et le vice-président désigné, Mike Pence, prendront part à une cérémonie en mémoire des soldats morts au combat. Suivra un concert de bienvenue, sous le thème «Make America Great Again» (redonnons sa grandeur à l’Amérique), au mémorial de Lincoln, à Washington.
Donald Trump sera officiellement sacré 45e président des États-Unis le 20 janvier, à midi. C’est à cette heure, stipule la Constitution, que se termine le mandat du président sortant. Trump prêtera le même serment que ses prédécesseurs: «Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis.» Sa présidence commencera à cet instant précis.
Le discours inaugural que prononcera ensuite Donald Trump sera retranscrit, décortiqué, mesuré à l’aune des grands discours qui ont marqué l’histoire. Celui de John F. Kennedy en 1961, avec son célèbre «Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.» Ces mots de Franklin Roosevelt en 1933: «La seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même.» Il y a quatre ans, dans son allocution de 18 minutes, Barack Obama avait dit: «Nous nous souvenons que ce qui lie cette nation, ce ne sont pas la couleur de notre peau, les principes de notre foi ou les origines de notre nom. Ce qui nous rend exceptionnels, nous, Américains, c’est notre allégeance à des idées formulées dans une déclaration faite il y a plus de deux siècles.»
Il semble que Donald Trump écrira lui-même son texte, un message bref mais percutant. «Il ne veut pas que ce soit froid», a dit l’historien Douglas Brinkley après une rencontre avec Trump en décembre.
Le président Trump participera ensuite à un défilé suivi d’un bal, ou plutôt trois… Le premier avec le personnel militaire, entre autres, et les deux autres avec ses invités. (Les Obama s’étaient rendus à 10 bals en 2009!) Les personnes désireuses d’y assister peuvent toujours consulter Internet à la recherche de billets (à prix fort, sans doute) pour «une soirée de danse et de divertissement».
Le lendemain matin, une cérémonie nationale de prières viendra clore les festivités. Le vrai travail — diriger la nation — pourra commencer.
(Ce texte est adapté de Maclean’s)