
La plus grande faucheuse d’enfants dans les pays pauvres, ce n’est ni la malaria, ni le sida, ni la tuberculose. C’est l’absence de toilettes. Deux milliards et demi d’humains n’ont pas accès à des installations sanitaires adéquates. Ils font leurs besoins où ils peuvent… et leurs excréments empoisonnent leur environnement, leur nourriture, leur eau. Les maladies causées par cette contamination tuent chaque année un million et demi d’enfants.
Révolutionner les toilettes, dans les pays en développement, sera l’un des défis du siècle. Le modèle occidental, avec les litres d’eau qu’il engloutit et les kilomètres d’égouts souterrains qu’il suppose ? Inutile d’y songer.
Différents groupes de recherche travaillent à trouver des solutions mieux adaptées aux régions défavorisées : des toilettes autosuffisantes, peu coûteuses, faciles à installer et à entretenir, fonctionnant sans canalisation et sans eau. Mieux : les excréments qu’elles digèrent, elles les recrachent en énergie !
Quelques prototypes sont déjà à l’essai. Une équipe de l’Université de Cranfield, au Royaume-Uni, teste son invention au Ghana, notamment. Ses toilettes transforment l’urine en eau assez propre pour être utilisée dans les tâches ménagères ou l’irrigation, et les matières fécales en énergie, sous forme de gaz. Une visite au petit coin produirait plus d’énergie qu’il n’en faut pour recharger un téléphone portable.
Cet article a été publié dans le numéro de février 2017 de L’actualité.
Pourtant il existe une solution à ce problème soit l’utilisation des toilettes à compost, celles-ci permettent de transformer les matières fécales en compost qui est stérile et sans danger pour la population. Il faut également avoir de l’eau pour se laver les mains.
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/CD0809/bei/beiere/groupe3/node/297.html
Il serait bon d’envoyer le message en Inde où une grande partie de la population en sont encore à faire leurs besoins dans la rue. Et pendant ce temps, le gouvernement indien envoie des satellites dans l’espace.